Les luttes féministes ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l’égalité entre les femmes et les hommes. Mais cette égalité est loin d’être effective. C’est pourquoi la journée du 8 mars ne se « fête » pas et n’est pas la « journée de la femme » mais bien celle de lutte pour les droits des femmes !
A la DGFiP, l’égalité professionnelle existe ?
Si on se fie aux textes, statutaires et réglementaires, on pourrait dire que oui. Sauf que la réalité est tout autre. Le bilan social 2017 de la DGFiP le démontre encore : à la DGFiP, si tout reste en l’état, l’égalité professionnelle est programmée pour 2043 !
Quelques chiffres (de 2017) pour étayer cette estimation : les femmes représentent 59,80 % des effectifs payés de la DGFiP. Majoritaires en catégorie C (64,40 %), en catégorie B (62,60 %), au début de la catégorie A à savoir le grade d’inspectrice (51,60 %), elles ne sont plus que 27,20 % dans les grades A+ dont 24 % dans les emplois supérieurs !).
L’évincement des femmes dans les grades les plus élevés entraîne de nombreuses inégalités notamment sur les salaires car, si dans la Fonction publique, à indice égal, les hommes et les femmes ont un salaire identique, les inégalités se creusent à cause d’une évolution de carrière beaucoup plus lente ! Le bilan social indique ainsi une différence de 445 euros chez les A+ en faveur des hommes et de 281 euros chez les A.
La direction générale elle-même reconnaît l’évolution plus rapide des hommes !
Solidaires Finances Publiques revendique de véritables politiques qui permettent l’égalité des salaires comme une prise en compte de l’ancienneté totale liée aux congés parentaux et l’abrogation des mesures qui vont à l’inverse de l’égalité professionnelle !
Solidaires Finances Publiques 62 est à l’écoute (confidentialité respectée) de toute collègue subissant des remarques ou violences sexistes.