Actualités

Solidaires Finances Publiques 62 organise des HMI

 

à l’ordre du jour :

* mutations

* entretiens professionnels

 

le vendredi 13 janvier à Calais à 10h30

le vendredi 13 janvier à St-Omer à 14h15

le lundi 16 janvier à Boulogne à 14h15

 

D’autres dates s’ajouteront.

 

Prendre le temps de la discussion, assister à une HMI, sont toujours vos droits !

N'hésitez pas à les utiliser.

Au plaisir de se rencontrer très prochainement…

 

Nous vous faisons suivre le message de la section de Solidaires Finances Publiques 75

Solidaires Finances Publiques Paris - URGENT : Colère et solidarité après la violente agression d'un collègue du SIP du 9ème

Nous avons appris qu'un de nos collègues qui recevait ce matin un contribuable au SIP du 9ème arrondissement a été violemment agressé. Il a été insulté et frappé à de nombreuses reprises. C'est inacceptable.
Trop c'est trop !

Cette agression fait suite à d'autres agressions, physiques, verbales dont sont victimes les collègues. Elles doivent cesser immédiatement. Tout doit être mis en oeuvre pour que les agents et les agentes des finances publiques puissent exercer leurs missions sereinement et en toute protection. Les conditions de travail se sont largement dégradées et aboutissent à ces situations intolérables que nous dénonçons depuis longtemps dans les différentes instances.


La DRFIP Paris doit prendre ses responsabilités et protéger ses personnels ! Ça suffit !

Mutations : Le fiasco MOUV’RH

Par un message sur Ulysse, l'administration donne enfin la date d'ouverture de la campagne de mutation pour les mouvements nationaux qui devait initialement débuter en décembre :

La campagne d'élaboration des vœux du mouvement national, pour les catégories A, B et C débutera le 10 janvier 2023.

Mais dans ce message, il s'avère que, contrairement à ce qui était attendu, écrit et entériné, ce ne sera pas le nouvel applicatif MOUV’RH qui sera utilisé, mais à nouveau SIRHIUS VŒUX. Et pour cause, MOUV’RH a connu de nombreux couacs il y a quelques jours pour les mouvements des postes comptables. Résultat : les nouvelles règles de priorité (cumul des priorités, hiérarchisation entre priorités légales et critères subsidiaires, ...) imposées par les lignes directrices de gestion (LDG) ne s’appliqueront pas pour ce mouvement, SIRHIUS VŒUX n’étant pas adapté.

La modification des règles de mutations prévue par la très nocive loi de la transformation de la fonction publique du 6 août 2019, initialement prévu l’an dernier, est donc une nouvelle fois repoussée. Ce report est indéniablement causé par l’impréparation de la DG manifestement incapable de s’adapter à des changements brutaux qu’elle ne rechigne pourtant pas à imposer aux services déconcentrés en les restructurant perpétuellement au mépris des réalités humaines et techniques. Ce changement des règles de gestion devait ainsi s’accompagner du déploiement d’un nouveau logiciel : MOUV’RH (pour lequel des e-formations avaient été prévues afin de permettre aux agent.es de se familiariser au nouvel applicatif dans les conditions toutefois dégradées propres à une e-formation). Cette application devait donc venir en remplacement de SIRHIUS Voeux, application via laquelle toute demande de mutation devait être rédigée et formulée jusqu’à l’an dernier. Fidèle à son implication et à son engagement à apporter tout le soutien technique et pratique nécessaire aux agent.es concerné.es par les mutations, Solidaires Finances Publiques était prêt, l’Unité spécial mutations également.

Or ce jeudi 15 décembre 2022 à quelques jours du lancement de la campagne de mutations 2023, nous apprenons dans un premier temps via une communication lapidaire dans Ulysse que MOUV’RH ne serait pas en mesure d’être déployée dans les délais en raison d’un sérieux déficit de sécurité informatique de l’applicatif. Dans un second temps, l’administration a communiqué pour expliquer que SIRHIUS-Voeux ne pourrait pas être programmée pour intégrer les nouvelles règles de mutations issues des LDG (Lignes Directrices de Gestion) et que pour la deuxième année consécutive l’application du nouveau dispositif de mutations est donc reportée à l’année prochaine. Les anciennes règles devraient donc rester en vigueur contrairement à toutes les annonces de ces derniers mois.

Ce consternant rétropédalage de dernière minute est particulièrement inquiétant et révélateur :

• Révélateur d’une informatique qui n’est pas au niveau de l’ambition affichée par la DGFIP à l’heure où l’on nous présente pourtant le « tout dématérialisé », le « tout numérique » comme une réponse à tous nos maux et une alternative à la fermeture de nos accueils au public. Pas une semaine sans que nous ne constations des dysfonctionnements ou des indisponibilités de nos applicatifs métiers ou RH, pas une semaine sans problèmes de lenteurs ou de connexions au réseau. Symptomatiques de ces blocages techniques constants, les élections professionnelles qui viennent de s’achever ont elles aussi largement été perturbées par des problèmes informatiques de toutes natures (du site de vote au portail ENSAP notamment) qui expliquent sans doute pour partie le recul du taux de participation à ces élections avec des collègues totalement découragé.es par les perturbations techniques à répétition.

• Révélateur d’une incapacité de Bercy à suivre de sempiternels changements qui détériorent depuis nos règles de gestion jusqu’à notre réseau lui-même. Et on peut légitimement et véritablement s’indigner qu’aucun enseignement ne soit tiré de cette succession de ratés d’une informatique pourtant voulue comme structurante à la DGFIP.

• Révélateur du mépris affiché pour les agent.es qui dans ce climat confus risquent de se perdre dans les démarches déjà complexes d’un acte de gestion aussi lourd de conséquences qu’une demande de mutation.

 Solidaires Finances Publiques 62 est présent pour répondre à toutes vos questions sur les mouvements, nous organiserons des Hmi en janvier sur ce sujet.

à la DGFiP,

- 850 emplois en 2023 !

  • mais 173 ETP (emplois temps plein) entrants en raison de transferts de missions, contre 7 sortants,
  • 1359 suppressions pèseront sur le réseau DRFiP/DDFiP !


à la DDFiP du Pas-de-Calais :

- 27 emplois

comprenant 7 redéploiements


Selon le document tentant de justifier ces suppressions, l’allocation des emplois est caractérisée cette année par une réduction des suppressions d’emplois par rapport aux précédents PLF, par la réalisation d’importants gains de productivité liés à la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales et de la contribution à l’audiovisuel public, par l’achèvement du nouveau réseau de proximité et par un redéploiement des emplois mis
au service de chantiers ou missions prioritaires.

Solidaires Finances Publiques rappelle que la DGFiP a largement contribué aux suppressions d'emplois et que les fameux gains de productivité mis en avant doivent être relativisés :

  • la suppression de la taxe d'habitation ne dispense pas de la gestion des locaux d'habitation,
  • en matière de recouvrement la gestion du stock reste,
  • la mission accueil avec la gestion des rendez-vous, le contre-appel et les différents canaux de contacts se complexifie,
  • la priorisation de missions depuis de nombreuses années génèrent un surcroît de travail jamais pris en compte dans les calculs savants conduisant aux suppressions d'emplois,
  • le calibrage des emplois au regard des missions transférées résulte de calculs tout aussi savants qui laissent à penser qu'ils seront insuffisants,
  • le NRP a créé des structures de taille inhumaine augmentant les Risques Psycho-Sociaux....


+1 AFipA ;+1 IP; -3 IDIV HC ; -5 IDIV CN; +2 A; -9 B; -14 C

Le PNCD (Pôle National de Contrôle à Distance) créé à Béthune en 2022 est doté de 10 emplois supplémentaires (3 A, 6 B et 1 C), portant ainsi le nombre d'agent·e·s du service à 40. Les emplois des services nés de la relocalisation, tels que le Centre de Contacts des Particuliers de Lens ou le PNCD de Béthune pour évoquer uniquement les services de notre département, ne contribuent pas à créer des emplois. Ils sont dotés d'emplois transférés d'autres directions. Les agent·e·s dont ces emplois sont transférés ne suivent pas leur mission, difficile de quitter son département d'origine pour contribuer à "repeupler" des zones réputées comme moins attractives.Lors de la création de services relocalisés. Des agent·e·s perdent leur emploi là où il·elle·s étaient installé·e·s, ce sont des agent·e·s qui se retrouvent dans l'obligation de muter géographiquement.