Le CTL était réuni ce mardi 24 mai avec, à l’ordre du jour :
- Approbation des PV des 18 et 28 janvier 2022,
- Création du Pôle National de Contrôle à Distance (PNCD) au 1er septembre 2022 (pour avis),
- Présentation des résultats départementaux de l’observatoire interne (pour information),
- Tableau de Bord de Veille Sociale (TBVS),
- Budget – Opérations immobilières : bilan 2021 et prévisions 2022,
- Bilan des formations professionnelles 2021 et plan prévisionnel de formations 2022,
- Rapport d’activité 2021,
- Questions diverses.
Les élu·es de Solidaires Finances Publiques 62 ont lu une déclaration liminaire et longuement débattu sur la création du PNCD.
Déclaration liminaire - Solidaires, CTL du 24 mai 2022
Nous avons quitté la séance alors que s’ouvraient tardivement les débats sur les résultats de l’observatoire interne.
Il ne nous était pas possible de continuer à siéger sur des points évoquant les conditions de travail.
L’observatoire interne est dédié à l’analyse du ressenti des agent·es du Pas-de-Calais d’après les résultats de questionnaire auquel 34 % des agent·es du département ont répondu.
Le TBVS est un outil de mesure reprenant 7 indicateurs socles et 4 indicateurs choisis lors d’un groupe de travail pour mettre en évidence des services en situations difficiles.
Les agent·es de la DGFiP ont reçu un message de la hiérarchie les invitant à participer à un grand remue-méninges sur l’avenir de la DGFiP 2030.
Les organisations syndicales nationales, en réaction à ce simulacre de consultation des agent·es, ont boycotté le Comité Technique de Réseau (CTR) de ce lundi 23 mai.
A l’image de l’intersyndicale nationale, les élu·es de Solidaires Finances Publiques 62 ont proposé un boycott du CTL aux organisations syndicales du Pas-de-Calais qui l’ont unanimement refusé. Nous avons décidé de quitter la séance à l’issue du second point en réaction au contenu des documents fournis qui laissent entrevoir une situation qui ne semble pas alerter nos directeurs.
Les résultats départementaux de l’observatoire interne montrent la perte de motivation et le manque de confiance en l’avenir à la DGFiP. Le TBVS met en évidence des situations difficiles sur certains services et pourtant la conclusion est que rien de probant ne conditionne la mise en place de mesures de prévention.
Somme toute, tout est parfait dans le meilleur des mondes et maintenant, au milieu des débris d’une administration sur laquelle on s’acharne depuis des années, les agent·es doivent parler de leurs attentes et penser à l’avenir.
Nous ne pouvions rester à cette instance et débattre sur l’analyse orientée des réponses faites par les agent·es aux différentes sollicitations sur leurs conditions de travail et d’exercice de nos missions.
Solidaires Finances Publiques reste déterminé et mobilisé pour faire face aux attaques répétées.