Après avoir été boycotté le 22 mars, le CHSCT devait se réunir en seconde convocation ce vendredi 5 avril.
A l'appel de l'intersyndicale, et parce qu'ils avaient besoin de connaître leur avenir, des agents s'étaient rendus en grand nombre, à cette première convocation. Ils avaient exprimé leur crainte d'un avenir qui s'annonce sombre à grands coups de médias et avaient attendu un geste de leur directeur, une communication sur ce qu'il envisage...mais M. ROULET n'a rien dévoilé.
Pour cette seconde convocation, le même ordre du jour, et aucun document fourni pour étayer le point prévu sur les projets à venir.
Pourtant, comment douter qu'il y a ici, matière à débattre ?
Chaque organisation syndicale s'est exprimée par la lecture d'une motion exprimant le mal-être des agents du Pas-de-Calais.
Pour SOLIDAIRES Finances Publiques 62, nous avons choisi d'intégrer dans notre motion, des mots, des phrases, choisies parmi toutes les inscriptions sur le registre du CHSCT. Non pas parce que nous manquions d'inspiration, mais pour être certains que vos mots soient entendus.
Le 22 mars, nous avions rappelé à notre directeur que le registre doit être servi par chaque agent qui souhaite formuler des observations dans le domaine de la prévention des risques professionnels et l'amélioration des conditions de travail.
M. ROULET n'avait pas parcouru le registre le 22 mars. Il a prétendu que les agents n'avaient fait que reproduire un texte fourni par les organisations syndicales. S'il avait juste jeté un œil aux différentes observations, il se serait rendu compte de l'angoisse réelle qu'elles expriment.
Il est prévu qu'il réponde à vos observations.
Le 5 avril, il ne l'avait pas fait et n'y attachait visiblement toujours aucune importance.
Les représentants syndicaux, membres du CHSCT, ont décidé, à l'unanimité, de quitter la séance.
Impossible de discuter de la continuité du CHSCT, comité chargé de débattre de notre sécurité et de nos conditions de travail, alors qu'aucune communication n'est faite sur l'avenir de nos structures et de nos missions.
Comment envisager l'avenir et investir le budget qui nous est alloué, alors que nous ignorons où seront implantés nos services et quelles missions existeront encore dans les années à venir ?
Nous ne souhaitons pas juste une communication de notre Directeur sur son projet, mais l'ouverture de débats pour nous permettre de défendre nos missions de service public auxquelles nous sommes tant attachés.
Alors, ne lâchons rien et mobilisons-nous pour que nos concitoyens et notre hiérarchie reconnaissent notre savoir-faire, notre attachement à un réel service public et plus largement notre utilité