Le CHSCT était convoqué ce jour, lundi 17 juin, pour évoquer les dépenses à prévoir sur le budget qui lui est alloué et évoquer les points liés à l'hygiène, la sécurité et les conditions de travail du département.
Pour les membres du CHSCT de Solidaires Finances, évoquer la sécurité et les conditions de travail dans ce contexte de géographie revisitée ne peut juste se faire dans une instance où ne pourront être débattue l'angoisse grandissante des agents face à un avenir incertain pour tous et tous les services.
Le projet de géographie revisitée, dont la communication s'est tant fait attendre, a été livré aux organisations syndicales, aux responsables de services, puis diffusé sur Ulysse 62 mais le mystère lié à sa mise en place demeure.
Aucun calendrier n'a été communiqué alors que la phase de concertation devrait être longue et qu'elle doit se terminer en automne.
Aucune visibilité sur les bâtiments accueillant encore nos services dans les années à venir.
Aucune envie de prévoir des dépenses sur un budget contraint pour la santé et la sécurité d'agents mis en danger par leur propre administration.
Mme DEGOND, présidant ce CHSCT en l'absence de M. ROULET qui n'a pu se libérer, a écouté les interventions des membres du comité avant l'ouverture de l'instance, (celle de Solidaires Finances est en lien ci-dessous) mais n'a pas souhaité, ou n'a pu, répondre à nos légitimes interrogations sur l'avenir de la DGFiP et des agents du département.
Les membres du CHSCT de Solidaires Finances 62 ont donc décidé de boycotter la réunion du comité, comme l'ont également fait les représentants de la CGT et de la CFTC.
Le quorum n'étant pas atteint, le CHSCT n'a pu se tenir et sera reconvoqué ultérieurement.
Tant de temps s'est écoulé depuis la communication du projet de géographie revisitée communiqué par Solidaires et la CGT, projet très proche de celui présenté par M. ROULET le 7 juin dernier.
Tant de temps perdu pour démontrer à notre directeur l'absurdité de cette nouvelle organisation.
Tant d'instances qui n'ont pu se tenir et un dialogue social très perturbé.
Tellement de raisons de montrer notre mécontentement et notre inquiétude à notre direction qui devrait mettre tout en œuvre pour notre sécurité et notre santé au travail.