Le dossier de la ville de Perpignan figure parmi les 50 retenus par le comité interministériel de sélection des collectivités locales candidates à l'accueil de services de la DGFiP.

Mais qu'elle est la réalité derrière cette annonce ?

La ville de Perpignan a publié un communiqué dans la foulée de la déclaration du ministre de l’Action et des Comptes Publics. "Ce choix géographique prouve la dynamique réelle et le développement économique de Perpignan, ville centre, se réjouit la ville de Perpignan. Forte de sa croissance démographique et de sa richesse économique, Perpignan se positionne parmi les villes leaders de France".

vous trouverez le lien vers l'article de l'indépendant de ce jour (copier le intégralement, le lien étant incomplet) :

https://www.lindependant.fr/2020/01/29/que-se-cache-t-il-derriere-larrivee-dun-nouveau-service-des-finances-publiques-a-perpignan,8695704.php

Avant de s'enthousiasmer de cette sélection, revenons sur le calendrier. 

Des services d’Île-de-France (1 500 agents) et de métropoles régionales (1 000 agents) vont être délocalisés, d’une façon progressive sur une période de 6 ans, de 2021 à 2025. Plus de 400 communes se sont portées candidates mais seules 250 ont présenté un dossier complet et/ou exploitable.
La première sélection des 50 villes qui verront des emplois implantés vient d’être dévoilée. Une seconde vague de 15 à 20 agglomérations le sera en avril prochain. La carte et la liste des communes présélectionnées sur le lien suivant :

https://solidairesfinancespubliques.org/le-syndicat/actions/2985-demetropolisation-liste-des-50-premieres-villes.html

Rien n'est donc encore acté. Et des questions essentielles se font jour : quels services vont être délocalisés ? Quelle sera la gestion des effectifs ? Quel intérêt pour la population ?

Nous espérons des éléments complémentaires dans les jours à venir.