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Ce dimanche 9 juin 2024, l’extrême-droite s’est imposée comme 1ère force politique avec 40 % des suffrages exprimés et le président de la République a acté la dissolution de l’Assemblée nationale en faisant prendre un risque majeur pour notre démocratie.

Depuis des années notre organisation syndicale alerte sur la fracture sociale qui s’installe de façon prégnante dans notre pays avec un recul des services publics dans les territoires, un désengagement de l’État dans l’action publique, un pouvoir d’achat qui diminue engendrant l’accroissement des inégalités, la paupérisation et la précarisation des salariés et des fonctionnaires.

Ces alertes n’ont jamais été entendues ni écoutées mais plutôt méprisées et le résultat est ce moment dangeureusement historique pour notre pays.

Si nous entendons la désespérance et la colère, les solutions portées par l’extrême-droite ne régleront pas les difficultés rencontrées par une majorité de la population bien au contraire car leurs propositions se situent dans la lignée ultra-libérale et anti-sociale.

Malgré la dédiabolisation construite et relayée depuis des années, les partis d’extrême-droite ne sont pas des partis politiques comme les autres. Leurs fondements et leurs programmes prônent toujours un repli sur soi, la haine, le racisme et l’antisémitisme.

Attachés aux valeurs de solidarité, de fraternité et à la défense des travailleurs, nous ne pouvons rester en dehors de la société, faire comme si aucun séisme n’avait percuté la France ce dimanche soir.
Aussi nous invitons l’ensemble des personnels de la DGFiP à participer massivement aux rassemblements qui s’organisent ce week-end sur l’ensemble du territoire et à s’organiser dans la perspective d’une participation aux scrutins des 30 juin et du 7 juillet.

RDV devant la préfecture ce samedi 22 juin à 10H

FACE À L’EXTRÊME-DROITE RASSEMBLONS-NOUS !

pdfVISA : FN/RN danger mortel.pdf

pdfSolidaires Finances Publiques : tract legislatives 2024.pdf

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Ce 1er mai est la journée internationale des travailleurs et des travailleuses.

Contre les politiques d'austérité, contre les attaques au Statut de la Fonction Publique, pour une véritable réduction du temps de travail et pour la Paix, retrouvons-nous dans les manifestations pour revendiquer un autre monde :

Un monde de justice fiscale, sociale et environnementale, socle d'un monde en paix !

RDV à Perpignan, place de Catalogne - 10H30

et dans les autres communes du département

pdftract 66.pdf

logo allons chercher ce quils nous doivent

Les modalités de rassemblement seront communiquées ultérieurement. Il s'agit d'un appel intersyndical fonction Publique.

À l’entendre, le gouvernement en aurait donc fait bien assez pour les fonctionnaires. Il rappelle la hausse de 3,5 % de la valeur du point d’indice en 2022, celle de 1,5 % en juillet 2023 ainsi que l’attribution de 5 points d'indice à tous les agents, à partir de janvier 2024, ce qui représente environ 25 euros de plus par mois par agent. Il vante par ailleurs la prime « pouvoir d’achat » ponctuelle et ses mesures visant les bas salaires, préférant quelques maigres mesures catégorielles et individuelles, insuffisantes, à une revalorisation d’ensemble.

Hormis une hausse en deux temps fin 2016 et début 2017, les récentes revalorisations du point d’indice ont été obtenues après dix années de gel des salaires des agents dans un contexte où l’inflation avoisinait les 5 % entre 2022 et 2023. Par ailleurs, l’inflation cumulée depuis 2013 s’élève à près de 20 %, avec une accélération au cours des deux dernières années, et plus de 26 % depuis 2010.

L’INSEE a montré que, entre 2011 et 2021, le salaire net a augmenté en moyenne de 4,9 % dans le privé (0,4 % en moyenne par an) alors que celui des fonctionnaires n’a augmenté que de 2,1 %, soit 0,2 % en moyenne par an (compte tenu du fameux glissement vieillesse technicité dû notamment à l’avancement à l’ancienneté). Les chiffres parlent d’eux-mêmes: le compte n’y est vraiment pas, mais pas du tout !