Victoire des "40" !!!

Notre avocat vient de nous faire savoir que le tribunal administratif avait rejeté la requête de la direction.


Nous venons de recevoir la copie du jugement dont les motifs de rejet sont des deux ordres que nous soulevions :
- il n'y a pas d'utilité et l'urgence n'est pas démontrée puisqu'il n'y a plus de piquets
- un préavis de grève déposé pour le mois à venir ne signifie pas qu'il y aura à nouveau des piquets.
En revanche le tribunal rejette notre demande de paiement des frais irrépétibles mais là n'était pas l'essentiel.
Quant aux 1000€/agent/jour de blocage l'administration étant déboutée il n'y a pas lieu évidemment de les appliquer.

Cette décision que nous accueillons bien entendu avec soulagement et joie n'enlève en rien à la honte et l'ignominie de la direction.
Parce que même si c'est le DG voire Darmanin qui ont commandité ce TA une femme et un homme ont toujours un choix à faire dans leur vie face à certaines situations.
Dès lors que la situation dans le 31 évoluait, le directeur et son équipe de direction auraient pu refuser de signer et de défendre ce TA.
Et si ministre et DG avaient voulu le faire quand même, ils auraient pu le signer et se faire représenter.
C'est donc en conscience et volonté que la DRFiP 31 et son équipe ont monté, accompagné et défendu cette instance. Ils en portent la honte et la responsabilité.

Et nous les enjoignons ici et sans doute lundi d'arrêter immédiatement toutes les mesures d'intimidation individuelles et collectives qui sont encore en cours.
Nous les enjoignons de faire la clarté sur d'autres "affaires internes" bien plus graves pour l'administration, son fonctionnement et sa réputation que des agents qui défendent le service public.

Nous restons prudents. Parce que la bête est blessée y compris dans l'ordonnance dans laquelle la juge, alors qu'elle n'y ait été pas obligée, a du prendre son pied à faire remarquer à la direction que se gourer d'article de référence çà la foutait un peu mal quand même...
Et la bête blessée peut vouloir donner des suites individuelles et internes alors nous restons méfiants.