Nous avons appelé à être en grève ce 27 janvier sur la question de la rémunération et du pouvoir d’achat.

Le taux de 20,46 % de grévistes nous hisse sur le podium des départements les plus mobilisés, mais l'analyse qui en découle nous interroge.

Dans un contexte difficile de crise sanitaire où presque 50 % des agents sont en télétravail et donc éloignés des collectifs de travail, cette journée n’a, sans aucun doute, pas été à la hauteur de l’enjeu. Si la grève a été faible, elle ne doit pas cacher la réalité sociale. Depuis des années, nous subissons des pertes massives de pouvoir d’achat dues au gel de la valeur du point d’indice, à la non revalorisation depuis 2010 du régime indemnitaire et à l’inflation.

Ce 27 janvier marquait le retour des questions sociales sur le devant de la scène. Vivre dignement de son travail est une revendication juste et légitime dans un monde où les plus riches ont vu leur fortune s’envoler dans le contexte de crise.

Il y a urgence à obtenir des mesures pérennes en augmentant les salaires, les retraites et les minima sociaux, mesures qui permettront de mieux répartir les richesses.

Ces choix sont possibles, c’est à nous de faire en sorte qu’ils deviennent réalité.

Ne lâchons rien !!

pdfchiffres DDFIP 66 - grève du 27-01-22.pdf