Deux déclarations pdfliminaires de SOLIDAIRES et FO ont ouvert la séance.

 

Une délégataire de l’inter-région était présente à ce CSAL à titre d’observatrice intéressée par les conditions de vie au travail selon ses dires.

 

Le président en guise de réponse aux liminaires semblait confirmer l’information que nous avions, à savoir la suppression des ponts naturels. Il a argumenté en prenant pour exemple le pont du 10 mai dernier où des agents ont pu recevoir du public sans empêcher leurs collègues de poser un jour de congés. Quant aux cités, ses « agitations » ont permis des avancées notamment en ce qui concerne le chauffage sur Mulhouse.  Il se qualifie lui-même d’emmerdeur, déplorant que les représentants des personnels n’ont pas eu de grande écoute lors de l’instance à la préfecture. SOLIDAIRES lui rappelle également que ce n’est que la 2ᵉ réunion « ad hoc » et qu’il appartient au directeur d’impulser ces réunions avec la préfecture.

Sur l’attractivité le président constate que les nouveaux contractuels arrivants sont plutôt satisfaits de leurs conditions de travail. Il reconnaît que le ressenti des agents à la succession des réformes peut être mal vécu. Le management peut être un levier d’amélioration, et un audit managérial a été déclenché dans un de nos services. Pour SOLIDAIRES, les moyens ne sont pas suffisants et lorsque l’on manque d’espace pour se réunir, les échanges de services ne peuvent être bénéfiques. Le manque de temps disponible et partagé est également un facteur à prendre en compte. Quant à la notion de « manager » elle est vague. En effet, un agent B est aussi un encadrant tout comme des A et A+.

Les poussières engendrées par la démolition de la Tour à Colmar étaient en partie atténuées par des arrosages réguliers, elles ne devraient plus contenir d’amiante mais des poussières de béton et de ciment.

 

Passant à l’ordre du jour, le PV de la séance du 14 mai a été adopté.

 

Les horaires variables du SGC de Guebwiller ont été validés par les OS, c’est le format 7h00- 18h30 qui a été voté majoritairement pas les agents avec plages fixes de 9h30/11h30 et 14h/16h.

 

Le DUERP a été examiné en groupe de travail réunissant les organisations syndicales, la BLIC, des chefs de services et les acteurs de prévention (médecin, assistante sociale, assistante de prévention). Un nouvel outil « Prévaction » a monopolisé l’Assistante de Prévention qui a dû se familiariser avec des contraintes chronophage et complexe. SOLIDAIRES a remercié notre AP pour son travail et sa disponibilité. Nous reconnaissons et apprécions en elle une intervenante de qualité. « Prévaction » permet tout de même d’intégrer des photos, ce qui peut être pertinent pour illustrer un risque.

 

Le DUERP contenait 538 lignes de risques recensés. Dans l’ordre, les Risques Psychosociaux (R.P.S.) sont toujours majoritaires (138 lignes), suivi par les chutes (52), l’environnement thermique (39), le manque d’hygiène (36), l’environnement lumineux (30),les écrans (25), l’environnement bruyant (18), le port de charges lourdes (16), et enfin le risque routier (16). Les représentants de SOLIDAIRES sont ressortis de ce GT avec un sentiment d’amertume et d’impuissance. Autant par le passé nous avions des leviers d’actions sur le bâtimentaire, autant avec les cités administratives, tout est pratiquement verrouillé et lié au budget. Il faut passer par leurs intervenants (GMAO où AGILE) avec plus où moins de réponses.

Il y aura par la suite une Formation Spécialisée qui validera où pas le programme Annuel de prévention issu du DUERP.

 

Le tableau de bord de veille social 2023 a également été examiné. C’est une analyse faite service par service qui tient compte également des effectifs et dont le but est d’identifier les situations à risques. Une OS s’étonne que les suppressions de postes n’y apparaissent pas.

 

Les fiches de signalements étaient en augmentation, liées selon nous au contexte GMBI et APRDV qui ont créé de nombreuses tensions. Les SIP et SDIF étant en 1ère ligne, c’est bien eux qui en ont rédigé le +.

Avec un taux d’emploi pratiquement équivalent à 2022, les congés de maladie ont diminué ( 2,67 %). Il y a également moins de congés mis sur le CET. Les écrêtements sont par contre en hausse tant en nombre qu’en volume, ce qui pour SOLIDAIRES démontre un manque d’effectif.

2023 était une année de déménagements impliquant de nombreux services, dont la BLIC qui se devait d’être sur tous les fronts et les autres services devant compenser les retards liés également à ces déménagements. Pour SOLIDAIRES, les écrêtements doivent être compensés au moins en récupération de congés. Ces écrêtements peuvent également être vecteurs de mal-être et ne doivent pas être négligés. Les services doivent être identifiés. Selon le président, les écrêtements seraient plus liés à des personnes qu’à des fonctions ...

A force de questionner la direction, une OS a réussi faire parler un directeur sur les heures supplémentaires lâchées pour un service en compensation. C’est INEDIT, mais visiblement possible !

 

Le taux de télétravailleurs a eu tendance à baisser, les années « COVID » ayant battu des records.

SOLIDAIRES précise également que les nouveaux contractuels, apprentis et autres agents ne maîtrisant pas encore les métiers sont également exclus du télétravail. Il n’y a pratiquement plus de télétravailleurs à 100 %, SOLIDAIRES insiste sur les risques d’isolement et du sentiment d’exclusion du collectif pour ces personnes.

 

L’observatoire interne est un autre moyen pour l’administration de prendre la température dans les services. Cependant SOLIDAIRES constate que ce n’est qu’une moitié des effectifs qui y a répondu, et de ce fait les résultats ne sont pas forcément fiables. La même prudence est exprimée par le président.

Le volet rémunération est également exclu du sondage. Comment parler d’attractivité en occultant ce paramètre ?

Les logements sociaux manquent dans le département, et le directeur n’a pas eu de réponse de la centrale lorsqu’il l’a interrogée sur les mesures mises en place en Haute Savoie pour les agents travaillant à proximité de la frontière suisse où les coûts des logements sont aussi importants que sur St-Louis. Pour les agents en poste à St-Louis, ils peuvent bénéficier de logements par le biais des douanes.

 

Les points divers :

SOLIDAIRES est intervenu sur la convention avec l’amicale des frontaliers. Dans sa communication, la direction n’a pas mentionné l’antenne d’Altkirch qui pourtant traite essentiellement avec des frontaliers. Le Directeur reconnaît qu’il s’agit d’un oubli. (..). Pour autant cette convention ne paraît pas engageante pour l’administration. Un des principaux sujets était le taux de conversion au plus juste de mois à mois au taux réel. MAIS , cela entraîne déjà des contentieux dans les services !

SOLIDAIRES s’est aussi inquiété des méthodes de protection des agents via l’anonymat. En réponse, le directeur n’en sait guère plus de la centrale. La Responsable De la Relation Usagers (RDRU) doit faire un point et repréciser le cadrage national.

Les sommes restantes sur le fond d’amélioration ont finalement été dépensés par l’achat de 30 fauteuils pour le télétravail, les cours d’œnologie n’ayant pas trouvé de prestataires. Il a été déploré que les cours de cuisines ne concernaient que le nord du département.

Un point a été fait sur les travaux à Colmar EHP. Ils se déroulent par « tiroirs ».Au 1er étage, les travaux ont commencé, avec réintégration le 18 novembre, puis c’est au tour du rez-de-chaussée et déménagement fin novembre et fin des travaux prévus au 23 décembre. Le sapin de Noël pourra être planté à temps ! En 2025, une phase complémentaire de travaux est prévue, l’isolation extérieure et le changement des fenêtres.

 

SOLIDAIRES revient sur l’affranchissement des courriers émanant des collectivités. Une vigilance sur le cadrage des adresses doit leur être demandée, souvent les courriers reviennent car illisible pour leur acheminement.

 

Sur la Foncière Immobilière, la direction n’a pas plus d’info à nous fournir, c’est d’un flou total. Il semblerait que le périmètre ne concernerait que l’armée et la justice. Il n’y aura pas de dialogue social au plan local tant que la centrale ne communiquera pas d’avantage. Le président reconnaît l’effet anxiogène de l’annonce.

 

SOLIDAIRES intervient également sur certains managements en décalage avec la pression des indicateurs, et le malaise du collectif qui en découle. Le problème de l’encadrement est toujours délicat et la direction indique n’avoir pas mentionné les indicateurs lors du dialogue de gestion.

Une OS soulève le problème du tutorat , notamment en matière de décharge. Pour le directeur, il n’y a rien d’institutionnel, et il faut penser à rappeler les faits lors du parcours de carrière dans le CREP.

Il devrait y avoir moins de tutorat à l’avenir, les recrutements seront sûrement à la baisse dans les années à venir. Ce qui n’est pas une bonne nouvelle !

 

SOLIDAIRES s’inquiète également de l’accès au badgeage pour les agents PMR, l’accès à la borne étant quasi impossible. Il faudra voir avec le médecin du Travail qui pourra vérifier s’il existe un dispositif adapté.

 

Les exercices « incendie » dans les cités reprendront à la fin des travaux. Le sujet sera évoqué lors du prochain conseil de cités.

 

SOLIDAIRES s’est également renseigné auprès du responsable RH, les stagiaires ENFIP amenés à rejoindre le département pourront solliciter les RH, des créneaux de disponibilité nous seront communiqués.

 

Prochaine FS le 24/10, prochain CSAL le 26/11.