En réponse à notre liminaire, la direction précise ne pas avoir les marges de manœuvres sur des mesures organisationnelles, mais que le rythme des réformes ralentit. En matière de sécurité, le représentant de la direction ne semblait pas comprendre notre demande. Finalement à l’issue de nos explications, il s’engage à interpeler la préfecture afin de renforcer les contrôles « Vigipirate ».
Pour SOLIDAIRES, c’est de l’inconscience d’exposer nos camarades en extérieur sans aucune protection.
En préambule, SOLIDAIRES signale tout de même que tenir une FS dans une salle dont il a fallu allumer les radiateurs et dont les volets ne s’ouvrent plus est un comble !
Nous avons également demandé des modifications au PV de la dernière instance. En effet, nous constatons régulièrement des interprétations de nos propos ne reflétant pas nos dires et le signalons.
Le point essentiel à l’ordre du jour à savoir les rapports de l’Inspecteur de Santé et sécurité du Travail sur les bâtiments B et C de Mulhouse n’a pu être traité, l’ISST ayant été empêché. Nous avons demandé une FS spécifique le plus rapidement possible en fonction des disponibilités de l’ISST.
Crédits :
Nous disposons d’une enveloppe de 71.598 euros, la FS a validé les dépenses suivantes :
24 bureaux assis-debout, 25 fauteuils pour les télétravailleurs, 30 bras d’écrans, 2 ballons ergonomiques, 1 formation « Vélo » sur 2 sites. Nous prévoyons également une dotation de 3000 € pour les consultations avec des psychologues du travail, une autre de 20,000 euros pour financer les préconisations du médecin du travail.
La secrétaire administrative nous apprend que l’Etat a passé un marché avec le ministère des armées concernant les formations de secourisme. Nous ignorons toutefois si c’est l’armée qui dispensera ces formations où un prestataire choisi par l’armée.
Comme nous refusons de financer des formations dont les prestataires nous sont imposées, SOLIDAIRES prends l’initiative d’une délibération et le texte suivant est adoptée par toute la FS
A la lecture de la Note d’orientation, SOLIDAIRES réitère les propos de la liminaire, en effet, cette note parle de guides, de formations, de vœux pieux, bref un Blabla improductif !
Les vraies mesures sont autres : réduire la charge de travail, améliorer les locaux, créer de vrais espaces de convivialité, redonner du sens, on en est loin! C’est à l’État de renforcer les moyens humains, matériels et organisationnels aussi.
La Note prévoie également la mise en place de formation de « sensibilisation à la santé mentale ». Cela nous paraît risqué, car n’est-ce pas mettre un poids supplémentaire sur les épaules des personnes formées ? Nous ne sommes pas des professionnels de la psychologie. Quelles pourraient être les conséquences s’il y a un « raté » dans le repérage d’une personne en difficulté ?
Concernant le risque amiante, les OS s’inquiètent des rejets de la soufflerie à la Tour de Colmar. Il n’y a aucune information à ce sujet. La direction précise que la préfecture garantit l’absence de risque. ( On croise les doigts?)
SOLIDAIRES souligne que le toit d’Altkirch est amianté,
Sur préconisation du médecin du Travail, la FS a validé l’achat de 2 tablettes porte documents, 1 agrafeuse électrique et 2 bureaux à hauteur variable.
Le registre Hygiène et sécurité est passé en revue.
Sont essentiellement mentionnés le manque de places de stationnement à Colmar, les problèmes de chauffage dans les cités, les pigeons au SGC de Mulhouse, les stores à Mulhouse. SOLIDAIRES exprime sa crainte pour l’été et demande la pose de BSO brise soleil orientable, les stores étant inefficaces, ils doivent de plus être relevés lorsqu’il y a du vent ! Nous estimons que la préfecture qui a pu modifier la façade en créant des fenêtres au 3ème étage du bât B, peut également obtenir l’aval des bâtiments de France pour des BSO ! Sinon, SOLIDAIRES aidera tous les agents souffrant de la chaleur à déposer un droit de retrait.
Nous demandons également une réflexion nationale sur les horaires de travail modulables en fonction de la saison.
Bonne nouvelle : à Colmar il va y avoir 80 places de stationnement supplémentaires, oui mais ça ne suffira pas malgré tout !
Les OS trouvent également que les enrobés de Colmar vont absorber et renvoyer la chaleur. Il n’y a pas d’arbres et les arbres qui existaient ont été arrachés.
Concernant les pigeons à Mulhouse, des devis sont en cours.
Les accidents du travail sont passés en revue, et depuis la dernière FS , il y a eu 1 chute.
Les fiches de signalement dénoncent toujours des agressions verbales, voire des échanges de mails particulièrement virulents. Nous relevons des propos racistes, des menaces envers les agents, des insultes. Au regard de ces attaques, SOLIDAIRES exige que l’anonymat soit de mise dès lors qu’il y a un contact physique ou écrit. A l’administration de mettre en place la méthode et il y a URGENCE !
Une fiche de signalement avait été rédigée par l’ensemble des OS afin de sensibiliser la direction sur le sort de ses propres agents. Consciente de la surcharge de travail de certaines équipes ainsi que de l’intensité émotionnelle qu’elles subissent, la direction va maintenir les effectifs. Pour SOLIDAIRES cela ne suffit pas, des solutions existent, en simplifiant le contrôle des FDD par exemple. Réunir les agents régulièrement afin d’évoquer les difficultés, leur ressenti peut aussi être bénéfique. SOLIDAIRES rappelle que les collègues ont la possibilité de s’entretenir avec la psychologue du travail. Le représentant de la direction reconnaît que les formations sont insuffisantes pour les métiers dits « transverses ». Le besoin de formations spécifiques se fait sentir. Il nous indique que le directeur souhaite être averti par les OS dès lors que nous préssentons une situation particulière ou inquiétante.
L’assistante sociale et le médecin du travail sont aussi à l’écoute des agents.
Une fiche de signalement a été transmise au procureur, Art 40, et pour les autres, des lettres d’admonestation ont été adressées aux usagers agressifs.
Un point est fait sur la délégation d’enquête. Le cahier des charges a été remis à plusieurs organismes spécialisés et les devis sont attendus. La délégation se réunira le 6 mai afin de faire le choix du prestataire qui mènera cette enquête. Courant mai la présentation de l’enquête sera faite auprès des agents et les entretiens commenceront. La phase de diagnostic se poursuivra jusqu’en juillet et en septembre la restitution de l’enquête sera faite auprès de la FS et des services concernés. Le médecin du Travail et l’assistante sociale assurent également un suivi régulier pour les agents impactés.
En points divers, SOLIDAIRES a signalé un loupé de communication lors d’un congé pris par un agent Berkani. Il faut savoir que lorsqu’un agent Berkani prend des congés, le chef de service doit en informer la BLIC afin que son remplacement soit organisé.
SOLIDAIRES dénonce la disproportion des sanctions applicables au regard des « infractions » pouvant être commises dans les cités administratives. La privation d’accès voire de badge est franchement insupportable ! C’est clairement à un abus de pouvoir ! Nous exigeons que les agents de sécurité agissent avec un peu plus de souplesse envers les agents. Nous ne sommes pas des délinquants ! Pour les visites médicales nous demandons aussi que l’accès puisse se faire avec la convocation.
Une OS signale que faire la voltige avec une chasuble « La DGFIP recrute » est vraiment de mauvais goût. Les agents n’étant pas des hommes sandwichs ! Ne nous leur donnons pas tort !
organiser deux petites formations à l’oenologie. Malheureusement pour le moment aucun prestataire n’a été trouvé pour animer une session sur le sud du département. Avis de recherche en cours !
Nous restons à votre écoute, n’hésitez pas à nous contacter.