Suite aux mesures annoncées par le Président de la République la semaine dernière, une audioconférence a été organisée ce jeudi par notre DDFIP pour faire un point sur la situation sanitaire.
Il a beaucoup insisté sur le fait qu’à l’inverse de l’an passé, nous ne sommes pas en PCA ou en PRA, nous sommes sensés travailler « normalement », en privilégiant le plus possible le télétravail.
Pour ce qui concerne les conséquences des annonces présidentielles et plus particulièrement la fermeture des écoles et centres de loisirs , les consignes de la DGAFP ont été rappelées : les ASA pour garde d’enfants sont réservées aux parents qui n’ont pas d’autre solution de garde et qui ne peuvent pas télétravailler, soit parce qu’ils ne disposent pas du matériel pour le faire, soit parce que leurs enfants ne sont pas suffisamment autonomes : enfants scolarisés en maternelle ou en primaire ou enfants handicapés sans limite d’âge.
Au niveau des congés, le DDFIP a rappelé la consigne nationale par rapport aux congés prévus (posés en prévisionnel ou inscrits sur le plan de congés), à savoir, qu’ils doivent être pris par les agents malgré les nouvelles mesures. Il a particulièrement insisté sur le fait que ces congés prévisionnels ne soient pas finalement transformés en ASA, rappelant que celles-ci doivent rester exceptionnelles.
Enfin au niveau de la restauration collective, le DDFIP nous a confirmé qu’en cas de fermeture des restaurants administratifs, le décret du 8 avril 2020 a vocation à s’appliquer ; un défraiement à hauteur de 17,50€ est donc possible. Suite à intervention en ce sens de Solidaires Finances Publiques, une communication pour rappeler ce dispositif devrait être faite.