Hier jeudi 19 mars une audioconférence s'est tenue en lieu et place du CHSCT initialement prévu afin de faire le point sur les mesures mises en place pour lutter contre la propagation du COVID19 et la situation de la DDFIP71 par rapport à l'épidémie.
L'administration a commencé par rappeler le classement des missions en prioritaires ou non.
A l'heure où s'est tenue l'audiconférence, il n'y avait pas d'agent officiellement contaminé, seul un cas suspect a été évoqué au PCRP de MACON. Aux dires du médecin de prévention, le diagnostic n'est de toutes façons possible qu'à Lyon, Mâcon ne disposant pas des équipements nécessaires. Il sera donc impossible de déterminer si les personnels présentant des symptômes ont souffert du COVID19 ou d'une simple gripppe....
Donc, s'il y a des cas avérés, ou même seulement de fortes suspicions parmi vos collègues, faites le savoir!
Mercredi, 299 agents étaient présents dans les services sur 703 possibles; il y avait 34 télétravailleurs opérationnels sur un maximum possible à terme de 38 (y compris l'EDR), 254 agents en autorisations spéciale d'absence (garde d'enfants ou personnes fragiles), 73 agents en congés annuels, et 63 en arrêt maladie.
L'évolution des effectifs sera communiquée régulièrement aux seuls membres du CHSCT, malgré la demande de Solidaires à ce que la communication soit également effectuée aux secrétaires de section, comme c'est le cas en Côte d'Or.
Les ordinateurs portables permettant de télé travailler pourraient être réaffectés à des agents s'occupant de missions prioritaires. Toutefois, le VPN permettant d'accéder aux applications en télétravail n'est pas dimensionné pour encaisser le surplus d'activité, l'informatique de la DG travaille sur la question, mais pour l'instant une augmentation des postes en télétravail peut buter contre cette autre limite.
Il a également été précisé qu'il n'y a plus de contraintes horaires strictes en matière de télétravail (8h-12h par ex), on travaille quand on peut, à fortiori si on garde des enfants en même temps... C'est la déclinaison de ce que le secteur privé appelle "télétravail dégradé"...
L'application Webmail pour consulter ses mail à domicile via le portail GP vient d'être désactivée au niveau national, il est donc inutile de demander l'habilitation.
Un point important a été soulevé par plusieurs interlocuteurs, il est capital d'effectuer des rotations dans les effectifs obligés de travailler en présentiel sur les missions prioritaires, tout le monde n'a pas vocation à être présent tout le temps de la crise.
La totalité des services est fermée au public, seul un accueil par téléphone ou sur rendez-vous préalable, en respectant les mesures barrières pourra s'effectuer.
Concernant les éventuels écrêtements d'heures, des mesures sont étudiées pour que ceux-ci ne soient pas effectués (réinjection au compteur des heures écrêtées par exemple). En sens inverse, n'oublions pas les annonces du DG hier sur le badgeage: "les agents qui, amenés à se déplacer sur leur lieu de travail, ne pourraient pour diverses raisons, y effectuer une journée de travail complète, bénéficieront pendant la crise sanitaire, de mesures d'adaptation exceptionnelles. Ces agents verront ainsi leur crédit de temps journalier rétabli à hauteur du nombre d'heures correspondant à leur module horaire, (7H42 par ex.) et ce, quel que soit le nombre d'heures effectuées".
Les rémunérations et pensions des agents seront effectuées sur la base de celles du mois de mars pour les mois d'avril et de mai au minimum, et aucune retenue réalisée pour les collègues en autorisation spéciale d'absence.
Le médecin de prévention a demandé à ce que les distances minimales entre les collègues soient augmentées le plus possible là où c'est réalisable. Il a précisé qu'il mettait 3 jours pour valider ou non l'éloignement d'un agent en situation de fragilité, que c'est la direction qui prend la décision immédiate, et qu'il n'intervient qu'après coup. Rappelons qu'il est également en charge du département voisin de l'Ain et qu'il doit donc être assailli de demandes... ce qui peut expliquer cette organisation particulière...
Enfin concernant les intervenants extérieurs, en cas de défaillance il convient de le signaler sans délais à la Direction (ménage, collecte du courrier ou des ordures ménagères).
Il a été précisé, pour le ménage, que les agents devront ramener chez eux tous les déchets de leurs repas pris sur place, et pour les autres déchets, qu'il fallait, si possible, les centraliser pour permettre aux personnels d'entretien de toucher un minimum de poubelles (en respectant pour nous les mesures barrières lors de la centralisation).
Concernant le courrier, tant que la poste fonctionne aucun changement, si ce service s'arrête, un système interne de collecte sera organisé ou est déjà mis en place (Louhans et environs à ce jour) sur la base d'un passage par semaine.
Nous vous tiendrons bien entendu informés de l'évolution de la situation et restons joignables par mail en cas de difficultés.
Respecter les consignes dans notre vie professionnelle comme dans notre vie privée (limitation des déplacements et/ou confinement, gestes barrière...) demeure la manière la plus efficace de lutter contre l'épidémie.