Le 1er mai 2020 sera inédit mais reste la journée internationale des travailleuses et des travailleurs. Ce jour là plus que jamais doit être le moment où nous actons collectivement et internationalement la fin d’un monde et le début d’un autre !
Nous porterons ce 1er mai 2020, bien que confiné-es, les revendications qui sont plus que jamais d’actualité :
- La santé, la sécurité, le droit de retrait, de grève, le droit syndical doivent être respectés !!
- Des semaines à 60 heures de travail, la perte des congés, des jours de repos, le travail dominical étendu, les abus sur le télétravail ne sont pas légitimes et ne peuvent durer ! Ce n’est pas une prime donnée au bon vouloir du patron, ou de l’employeur public, une aide ponctuelle aux plus modestes qui suffiront aux travailleurs-euses : ce sont de vraies revalorisations salariales du SMIC et des salaires en particulier dans les conventions collectives où ils sont les plus bas, tout comme dans la fonction publique !
- Sacrifier les plus précaires d’entre nous n’est pas admissible dans une société d’égalité et de solidarité
- A la DGFIP, nous revndiquons l'arrêt immédiat du Nouveau Réseau de Proximité, de la démétropolisation, des suppressions d'emplois...
- Développer et renforcer les services publics pour plus d'égalité et de justice sociale.
La situation inédite que nous vivons a remis en lumière l’essentiel : Un hôpital et un système de santé publique avec de vrais moyens humains, matériels, financiers, un système de protection sociale large tout au long de la vie, des services publics qui ne sont pas sacrifiés par des politiques de restructurations, suppressions au bénéfice des appétits de ceux qui prospèrent dans ce système capitaliste !
Le 1er mai doit permettre à chacun et chacune de s’emparer de ces revendications, et par tous les moyens de les rendre visibles.