Concernant le "Pont naturel" du 22 mai :
A la direction parisienne comme dans la plupart des directions, le vendredi 22 mai est un pont naturel. En temps normal, il est conseillé (mais sans qu’il s’agisse toutefois d’une obligation) de poser pour ce premier pont naturel l'autorisation d'absence exceptionnelle (ancienne « journée ministre »). Vous n'êtes pas sans savoir que la période est marquée par des troubles inédits à plus d'un titre et que l’ordonnance "de la honte" du 15 avril organisant le vol pur et simple de nos congés (jusqu’à 10jours de RTT/CA) exacerbe les mécontentements. Lors de la dernière audioconférence avec la direction, Solidaires Finances publiques a demandé à ce que les agent.es puissent poser ce 22 mai un jour de RTT (ou de congé annuel le cas échéant) qui puisse ainsi être déduit des 10 jours destinés à leur être « volés ». La note d'application de la DG offre cette possibilité qui a d’ailleurs été retenue dans de nombreux autres départements. A ce jour, la direction parisienne n'a toujours pas répondu à notre demande. Compte tenu de cette inconnue et du temps court imparti :
Solidaires Finances Publiques vous encourage à déposer une journée de RTT (ou de CA si vous ne disposez pas ou plus de RTT) pour le 22 mai prochain. Jusqu'à preuve du contraire, c'est bien à chaque agent et agente d'alimenter son compte SIRHIUS.Vous n’encourez donc pas le moindre risque : si in fine votre RTT ou CA devait être refusé, la nature de votre absence serait requalifiée et « régularisée » en Autorisation d’Absence Exceptionnelle (qui hélas ne viendrait pas en déduction des jours prélevés mais il ne coûte rien de tenter l’opération !).
Concernant les congés de report 2019 :
Solidaires Finances Publiques a questionné la direction parisienne concernant les congés de report 2019 très tôt en début du confinement. Nous attendons toujours à ce jour des réponses claires. La seule chose dont nous sommes certain.es c'est que la date limite de dépôt de ces congés est dépassée (4 mai) et qu'à ce jour nous ne savons pourtant toujours pas s’il sera possible de les placer par la suite sur un Compte Épargne Temps (CET). Si cette possibilité de faire basculer ces jours en CET devait être refusée cela signifierait que les collègues n'ayant pas déposé ces congés ou ne les ayant pas mis sur leur CET vont tout simplement les perdre.
Pour Solidaires Finances Publiques cela serait inadmissible et les agent.es des Finances publiques se verraient volés jusqu’à 15 jours au lieu de 10. Nous revendiquons donc que les congés de report 2019 non « consommés » ou non « épargnés » sur un CET soient déduits de nos jours qui doivent nous être volés .
Concernant les modalités d'application de l'ordonnance du 15 avril relative à ce vol des 10 jours de ARTT/ congés entre le 16 mars et le 31 mai 2020.
La Direction Parisienne a envoyé hier 18 mai la note d'application aux chef.fes de services. Aucun scoop, une fois encore notre direction applique strictement la note de la Centrale. A noter que certain.es chef.fes de service, dès réception de la note par la DRFIP se sont précipités pour opérer et matérialiser ce « vol » des 10 jours de congés aux collègues avant même que la deuxième période (16 avril- 31 mai) soit terminée ... Leur urgence n'est pas la nôtre !
Solidaires Finances Publiques est vent debout depuis la publication de cette ordonnance du 15 avril, nous nous y sommes opposés par tous les moyens y compris juridiques mais nous n'avons pas, tout comme les autres organisations syndicales, obtenu gain de cause. Mais dorénavant notre bataille est de faire en sorte que les agent.es en ASA soient le moins spoliés possible. Comme la note parisienne le précise les congés posés spontanément sur la période allant jusqu’au 31 mai seront déduits des jours qui doivent nous être subtilisés. Nous invitons donc toutes et tous les agent.es qui ont été placés en autorisation exceptionnelle à poser autant de jours de congés d'ici le 31 mai qu’ils et elles sont susceptibles de s’en voir prélever afin de leur permettre de jouir véritablement d’un temps qui a défaut fera l’objet d’un prélèvement sec, mécanique et arbitraire.
Et après le 31 mai que se passe -t-il ?
Pour celles et ceux qui sont maintenu.es en ASA pour fragilités ou pour garde d'enfants, vous êtes nombreuses et nombreux à nous solliciter pour nous demander si d'autres jours de congés vous seront "volés". A ce jour non rien n’est encore prévu ni décidé mais puisque cela dépend des choix politiques de ce gouvernement, nous pouvons nous attendre au pire.