Quand tu n'as besoin de rien ou presque,

demande à la DRFIP 75.

Suite à la lecture de la liminaire intersyndicale, le DRFIP a voulu y apporter quelques réponses :

Concernant la demande d'audience pour le Centre de Gestion Retraites, le DRFIP attend des retours de la RH afin de répondre au mieux aux questions des collègues dès qu'il en aura (d'ici une dizaine de jours), il rencontrera l'ensemble des collègues.

Concernant la demande d'audience du site du 5ème arrondissement, il est aussi d'accord pour rencontrer les collègues mais en temps de crise sanitaire, le directeur propose de faire une audioconférence avec les collègues concerné.es.

Pour Solidaires Finances Publiques, les agent.es du CGR, celles et du ceux du 5ème arrondissement mais aussi tous ceux et toutes celles de l'ensemble des autres services parisiens, attendent des réponses précises à leurs questions sur leur devenir professionnel et personnel , c'est dans ce sens que nous avons ainsi questionné de nouveau le directeur sur la démétropolisation en lui demandant de nous communiquer les informations les plus complètes possibles. Une fois encore, il nous a dit ne pas savoir. Nous lui avons ainsi fait remarquer qu'il était sans doute le seul DRFIP du réseau à ne rien savoir !

Sur le télétravail le DRFIP reconnaît que les différents messages ont engendré beaucoup d'incompréhensions. Il réaffirme que le télétravail sur Paris est à minima de 3 jours et que les responsables de services peuvent accorder 4 ou 5 jours. Il réaffirme que le télétravail s'obtient sur la base du volontariat et que pour les agent.es vulnérables il est pratiqué 5 jours sur 5. Afin de lever toutes les incompréhensions, le DRFIP enverra en début de semaine prochaine un message directement à l'ensemble des agent.es de Paris.

Nous nous satisfaisons de la décision du DRFIP d'envoyer un message, que nous espérons clair et précis, à l'ensemble des collègues. Mais nous déplorons que le DRFIP  se soit  abstenu de toute réaction face aux pratiques de certain.es responsables de services (heureusement très minoritaires) de n'accepter qu'un seul jour de télétravail aux agent.es, voir de le leur refuser ou encore de fournir le matériel à celles et ceux qui ne souhaitaient pas télétravailler. Pour le DRFIP, il ne s'agit que d'incompréhensions...

Concernant le ménage et en particulier les prestations  complémentaires sur les points de contacts : le DRFIP nous a indiqué avoir pris contact avec le nouveau prestataire Derichebourg et attend désormais le devis.

Concernant notre demande de banaliser les journées de travail quelque soit le temps de présence effective afin de permettre aux collègues une plus grande latitude , le DRFIP a clairement refusé s'abritant sur la décision de la Direction Générale.

Pour Solidaires Finances Publiques, cette décision est totalement incompréhensible au vu de la situation sanitaire et de la particularité des transports parisiens.  A cause de cela de très nombreuses et nombreux collègues ne peuvent se permettre de venir en horaires décalés. Qu'est-ce qui motive cette décision en pleine nouvelle seconde vague ? La mesquinerie ? L'indifférence quant au sort des agent.es ?

Concernant notre demande d'attestation spécifique pour les militantes et militants des organisations syndicales, le chef de Pôle Pilotage et Ressources nous a demandé pour quelles raisons nous aurions besoin d'une telle attestation puisque nous n'avions plus le droit de visiter les services, ni même de faire des HMI.

Le Chef de Pôle Pilotage et Ressources rêve sans doute que l'activité syndicale soit réduite à néant mais nous lui avons clairement dit que cela n'était pas encore à l'ordre du jour . Dans sa précipitation de vouloir nous voir disparaître, il a confondu les visites des CHSCT avec les visites des organisations syndicales. Nous lui avons indiqué , par ailleurs, que tant qu'il n'y avait pas de confinement total, les représentant.es de Solidaires Finances Publiques seront comme toujours au plus près des collègues tout en continuant à respecter la distanciation physique et le port du masque. Qui le veuille ou non !

1) Effectifs

Combien y a t-il de cas avérés de Covid à ce jour ?

Au 6 novembre, il y avait à la DRFIP 75 29 cas de Covid avérés. Aucune hospitalisation n'est à déplorer à ce stade selon les informations de la direction

Combien de cas " contacts" en ASA ?

Au 6 novembre, 55 cas contacts sont en ASA sur Paris.

Combien de collègues sont en congés ?

Environ 900 agent.es sont en congés dans le sens large du terme sur Paris (CA, RTT, longue maladie...)

Combien d'agent.es sont-il/elles considérés comme "vulnérables" ?

Là ça se corse. Alors que les médecins de prévention parisiens, le personnel soignant alertent sur la situation générale et plus particulièrement  sur celle des personnes vulnérables, la direction a eu beaucoup, beaucoup de mal à nous communiquer l'information. Nous répondant même à côté . Nous avons dû revenir plusieurs fois pour obtenir une réponse. Il y aurait  donc in fine selon la direction environ 700 collègues signalé.es comme vulnérables par les Médecins de Prévention.

Combien d'agent.es vulnérables télétravaillent-ils/elles ?

La direction nous informe qu'elle lance une enquête lundi matin auprès des chef.fes de services pour savoir combien d'agent.es vulnérables restaient en attente de télétravail ou étaient en ASA. Or cette même direction qui nous avait pourtant assuré le 2 novembre dernier, que tous les agent.es vulnérables étaient déjà en télétravail... Tout ne semble donc pas aussi clair que précédemment annoncé !

2) Télétravail :

Combien d'agent.es de Paris peuvent-ils/elles télétravailler (nomades ou non) ?

1.700 collègues peuvent télétravailler sur Paris selon la direction (chiffre comprenant les ordinateurs en cours de déploiement). La direction a également précisé que parmi ces 1700 collègues un certain nombre ne télétravaillaitpas et elle s'est prise pour exemple afin d'illustrer la situation des agent.es en capacité technique de télétravailler mais continuant d'exercer cependant leurs missions en présentiel.

Pour Solidaires Finances Publiques, le choix fait par la direction de pourvoir en priorité en ordinateur les cadres de la DRFIP est incompréhensible et inadmissible puisqu'un certain nombre d'entre eux ne désire pas télétravailler . En revanche de nombreuses et nombreux collègues ayant demandé le télétravail ne l'obtiendront pas par manque de matériel... Face à cela, la direction nous a répondu avec un certain mépris : "nous ne reviendrons pas sur nos choix" ou encore " les cadres ne voulant pas télétravailler peuvent donner leur portable à leurs agent.es.." . Évidemment cela est impossible, puisque le matériel est préparé et configuré spécifiquement !

Certain.es collègues ont le matériel pour télétravailler (BCR, PCE...) mais malgré le fait qu'ils aient bien donné leur mot de passe attendent toujours . Pouvez-vous donner une estimation du délai d'attente ?

La direction agacée par cette question (mais aussi sans doute par l'ensemble de nos questions) , nous répond abruptement que la priorité pour les collègues de l'ESI c'est le déploiement des ordinateurs portables. Pour le reste, ce sera après d'ici une quinzaine de jours voir plus. Et voilà, si vous avez un portable mais pas de VPN , vous serez les derniers servis. La direction prouve ainsi n'avoir tiré aucune leçon du premier confinement. Qu'est-ce qui l'empêchait d'installer les VPN sur les postes des agent.es concerné.es entre juin et septembre ? Un ordre de la DG sans doute... !

3) Protection des agent.es :

En lieu et place des lingettes nettoyantes que vous avez livrées, pourrions-nous avoir des lingettes désinfectantes ?

La direction regarde si c'est possible .

Accueil : - Où en êtes-vous par rapport à notre demande d'une protection maximale à nos accueils (plexiglass plus grands) ?

Le direction comme elle nous l'avait indiqué à mis sur la table ce sujet. Et la réponse de la Direction Générale est claire : rien n'est prévu .Décidément ceux qui nous dirigent se préoccupent peu de notre protection !

Beaucoup d'usagers viennent actuellement dans nos accueils, quid de la situation des agent.es assurant l'accueil où les papiers, stylos passent de mains en mains ?

Pour la Direction, il n'y a pas de problème particulier puisque depuis le mois de juin les consignes sont les mêmes : lavage des mains réguliers, gel hydroalcoolique à la disposition, lingettes pour nettoyer son poste de travail...bref tout va bien.

Où en êtes-vous par rapport aux vigiles dans nos accueils ?

Il y aura des vigiles sur tous les sites à partir du lundi 9 novembre, certains sites continueront à avoir 2 vigiles (Paganini et Boucry).

SDE Saint-Sulpice : Pouvez-vous nous faire un résumé de la situation précise de ce service ?

Le service est totalement fermé jusqu'au 11 novembre car de très nombreux collègues du service sont cas avérés COVID. Aucun accueil n'est par ailleurs assuré. Le dépistage de l'ensemble des collègues est en cours. Ils et elles ne reviendront sur leur poste que si leur test présente un résultat négatif.

Site du 11ème : comme vous le savez une intrusion a eu lieu dans le parking de ce site et l'individu a essayé de pénétrer dans nos services. La direction a-t-elle déposé une main courante suite à cette intrusion ? Quelles solutions envisagez-vous pour que de telles intrusions par le parking ne se réitèrent pas ?

Une main courante a été déposée par la direction.Concernant l'éclairage du parking un devis est en cours pour l'installation d'un éclairage satisfaisant.

4) Missions

SIE : Fonds de Solidarité : Où en est-on sur Paris ? Combien de demandes en cours ? Combien de demandes répondues ? Combien de demandes rejetées ?

Sur Paris, il y a actuellement 7686 demandes en attente et à traiter par les SIE. La direction est consciente de la surcharge de travail et félicite les équipes du travail effectué.

Lors de l'audio du 2 novembre, la direction nous a indiqué réfléchir à une aide pour les SIE . Où en êtes-vous ? Quelle aide et par qui car la situation devient de plus en plus critique pour les collègues ?

Le décret sur les nouvelles modalités pour le FDS a été publié le 2 novembre. Les entreprises auront accès aux nouveaux formulaires d'ici une dizaine de jours. En attendant de savoir comment cela va se passer sur Paris, des réunions avec la région et la DG vont avoir lieu. Solliciter l'aide des vérificateurs et vérificatrices comme pendant le 1er confinement est une solution qui n'est pas écartée par la direction.

SIP : beaucoup d'usagers viennent dans nos services en ce moment. A Argonne, par exemple, les collègues ont reçu 101 personnes rien que pour le secteur d'assiette et dans la matinée. Pouvez-vous nous donner le nombre d'usagers reçus sur Paris en ce moment ?

La direction constate une remontée du nombre des accueils dans nos services. Dans la semaine du 12 octobre au 16 octobre : 14 000 usagers ont été reçus: entre le 19 et le 23 octobre : 16 477 usagers et entre le 26 et 30 octobre: 11 435 ( baisse certainement dûe aux congés scolaires)
La Direction se dit très attentive au nombre d'usagers venant dans nos services. Et nous rappelle qu'à ce stade, elle décide de maintenir les accueils sur RDV et sans RDV mais ne sait pas jusqu'à quand.

5) Question RH :

De plus en plus d'enseignant.es du premier et second dégré sont absent.es pour cas de COVID et les écoles et collèges ne prennent pas les enfants. Quelle démarche les collègues confronté.es à cette situation doivent-ils/elles faire ? Sont-il/elles mis en Autorisation exceptionnelle d'Absence ?

La direction nous confirme qu'avec une attestation de l'école, les agent.es seraient mis en ASA. Cette information sera intégrée lau message du début de semaine envoyé aux agent.es et agents.

Concernant l'arrivée des C stagiaires le 9 novembre prochain: depuis le 2 novembre, ils font partie de la DRFIP Paris. Certain.es de ces nouvelles et nouveaux collègues sont considérés comme "vulnérables" sont-ils/elles mis en ASA ?

A sa connaissance, un seul agent est considéré comme vulnérable et sera mis soit en ASA soit en télétravail. Sur ce dernier point nous nous interrogeons sur la mise en télétravail d' un jeune agent sans aucune expérience.

Les 12 et 13 novembre prochain, Hélios sera totalement indisponible. Quid des agent.es utilisant Helios ces jours-là ?

Pour le Chef du Pôle Gestion Publique, cette indisponibilité nationale est prévue de longue date et les services concernés se sont donc organisés pour continuer le travail. Il n'y aura pas , comme l'a demandé Solidaires Finances Publiques, d'autorisation d'absence exceptionnelle en cette période de crise sanitaire. Le Chef de Pôle, a même ajouté que rien n'interdisait aux agent.es de prendre des congés oubliant ainsi qu'avec le vol de nos congés consécutif au 1er confinement de très nombreuses et nombreux collègues n'en ont presque plus en cette fin d'année.
L'attitude de la direction sur ce point prouve une fois encore qu'il n'y aura aucun "cadeau" et qu'aucune mesure ambitieuse pour protéger les agent.es ne sera véritablement mise en place. La volonté de la direction est coûte que coûte que nous travaillions même quand notre principal outil de travail est indisponible. Mesquinerie quand tu nous tiens ...

Formation professionnelle en présentiel :

Toutes les formations proffessionnelles en présentiel sont annulées...jusqu'à nouvel ordre.

Cette audioconférence prouve s'il le fallait que notre santé ne vaut pas grand-chose pour nos chers directeurs tant au niveau local qu'au niveau national. Ils s'agacent, ne maîtrisent rien et nous devrions nous taire : "travaille et tais-toi" semblerait être leur mot d'ordre ! La seule chose qui soit certaine à la sortie de cette audio c'est que rien ne nous sera donné.

Prenons exemple sur les enseignant.es qui viennent de déposer une journée de grève pour le 10 novembre prochain pour obtenir des protocoles sanitaires dignes de ce nom. Et comme par magie, dès le préavis de grève déposé, leur ministre de tutelle a fait un premier rétropédalage...Notre santé n'est pas négociable, battons-nous pour qu'elle soit protégée !