Suite à la mise en place du couvre-feu à 18H et au message de notre DRFIP, ci-dessous le mail que nous venons d'envoyer à notre DRFIP pour demander la banalisation de la journée de travail et la fin des plages horaires fixes.

 

Monsieur le Directeur Régional,

Nous avons lu attentivement le message que vous avez envoyé ce jour à 14h37 à l'ensemble des agentes et agents de Paris. Vous écrivez notamment que "Chacun doit se mettre en capacité d'être à son domicile à 18 heures". Pour cela, il faut que notre administration le permette.
Cela signifie que les collègues qui ont 2 heures de trajet pour rentrer ou qui ont des horaires de train particuliers doivent pouvoir quitter leur poste sur la plage fixe, d'autant plus s'ils ont des enfants à récupérer avant de rentrer. En outre, s'ils partent tous les jours sur la plage fixe (et surtout s'ils ont 2 heures de trajet le matin), ils ne peuvent pas respecter les horaires.


" L’impérieuse nécessité de rester mobiliser sur le respect des règles sanitaires" (dont le couvre-feu) ne s'impose pas seulement aux individus mais à l'ensemble de la société et y compris à notre administration. Elle doit donc en prendre sa part, et s'il le faut (et il le faut) banaliser les horaires des agent.es qui ne peuvent en supporter seuls le poids. "La protection collective" ne peut résulter que de mesures individuelles !
D'autant plus que le message du Secrétariat Général de ce jour va dans ce sens, quand il dit " Pour les agents qui doivent être présents sur leur lieu de travail, les adaptations d’horaires restent recommandées pour limiter la présence dans les transports en commun".
Solidaires Finances Publiques Paris réitère la demande faite ce midi par l'ensemble des représentantes et représentants du CHSCT : accorder la banalisation de la journée de travail et la fin des plages fixes et cela jusqu'à la fin du couvre feu.

Cordialement,
Pour Solidaires Finances Publiques Paris
Sandra Demarcq