La conférence pour le climat, CoP26, se tient à Glasgow du 31 octobre au 12 novembre. Elle arrive dans un contexte particulier du fait de la crise sanitaire en cours et de la multiplication des catastrophes climatiques partout dans le monde. Ce sont les plus pauvres qui en subissent les conséquences toujours plus dramatiquement, en particulier dans les pays du sud.

Depuis l’accord de Paris en 2015, rien n’a été engagé de sérieux pour enrayer la hausse des températures au-delà de 2C°. L’attitude des gouvernants, en particulier des pays du nord, ne montre aucune volonté de leur part pour la baisse massive des gaz à effet de serre, pour la solidarité internationale envers les pays du sud, pour la justice sociale et la protection des droits humains.

En France, Macron et son gouvernement ont montré qu’ils participent à l’irresponsabilité des dirigeants politiques des pays les plus riches et tentent encore une fois de se donner une stature présidentielle en défenseur du climat.

Face à l’inaction des responsables politiques soumis au diktat des multinationales et à la loi du profit destructeur du vivant, la mobilisation s’organise qu’elle vienne des communautés impactées, de celles et ceux qui défendent le vivant, des salarié·es, et de toutes les personnes, de plus en plus nombreuses, convaincues qu’il faut s’attaquer au modèle productiviste et consumériste, responsable avéré désormais,
des dérèglements climatiques.

En Grande Bretagne, une coalition de mouvements sociaux et écologistes organise plusieurs jours de mobilisation et appelle à des actions partout dans le monde le 6 novembre.

A Paris,  un grand rassemblement aura lieu samedi 6 novembre  pour la justice climatique à 12h00 place de l’Hôtel de Ville de Paris, dans le cadre de la journée internationale d’action durant la COP 26 à Glasgow.

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