Nous vivons une période d’inflation importante, et l’augmentation du point d’indice de 3,5 % très inférieure à l’inflation ne va pas permettre aux agents de nos directions de voir augmenter ou a minima maintenir leur pouvoir d’achat.
Nous vivons aussi dans un contexte très incertain au niveau européen. La guerre en Ukraine a des conséquences sur notre pouvoir d’achat, et provoque des pénuries, de matières premières, des difficultés d’approvisionnement en énergie, etc.
Tout le monde, y compris les administrations, va devoir faire des économies d’énergie et en particulier de chauffage.

La reprise de la pandémie de Covid si elle se confirme va conduire mécaniquement à une augmentation du télétravail, soit souhaité soit subi.

Dans ce contexte d’inflation, de perte de pouvoir d’achat, les agent.es vont donc devoir dépenser plus d’argent pour télétravailler, cela est insupportable.

L'arrêté du 26 août 2021 a fixé le montant de ce dispositif de remboursement à 2,50 € par journée de télétravail dans la limite d'un plafond de 220 € par an. Cela est très insuffisant.

Aussi nous demandons la prise en charge, d’une partie des frais fixes et variables liés à la mise à disposition d’un local privé pour un usage professionnel (source URSSAF) soit ;

  • Quote-part du loyer, de la taxe d’habitation, de la taxe foncière, des taxes régionales, départementales ou communales, des charges de copropriété et assurances multirisque habitation.
  • Quote-part du chauffage, de l’électricité.
  • Prise en compte des frais de repas au même titre qu’un repas pris dans une cantine.

Cette demande n’est pas du ressort du président de ce CHSCT : aussi nous demandons que cette délibération soit transmise au secrétariat général, ainsi qu’au ministre de la transformation et de la fonction publique Stanislas GUERINI.