Bonjour,
Vous étiez nombreux vendredi lors du rassemblement dans la Cour de Créteil.
Nous avons décidé de :
- nous revoir aujourd'hui à 12h (car nous n'avons pas eu le temps de finir nos échange, cf. ci-après),
- d'envahir ensemble le CHSCT de ce jeudi (à 9h30 en salle des commissions, juste à côté de l'accueil du SIP de Créteil) pour exiger que la Directrice nous présente son plan de restructurations.
Nous étions en train de discuter des actions à mener, lorsque Stéphane a interpelé Mme MORIN, DDFiP qui passait dans la Cour.
Les collègues présents ont pu apprécier sa capacité à détourner les questions, à ne pas répondre... ou à agresser les collègues qui osaient insister.
Il résulte de ces échanges :
- qu'elle ne veut pas communiquer son projet de restructurations tant qu'elle n'en a pas reçu l'autorisation. Nous lui avons rappelé que cette présentation devait initialement se faire le 14 mars (raison du choix de cette date pour la grève). Or, là, on semble s'orienter vers une présentation après les élections européennes (que le gouvernement espère ainsi pouvoir emporter). Sa réponse : oui, elle aura probablement l'autorisation de communiquer sur ces projets en... juin, au plus tard !!!
- elle s'énerve lorsque nous lui rappelons que, en tant que chef de service, elle est responsable du bien être au travail de nos collègues. Or refuser de communiquer sur leur devenir (sites fermés, emplois supprimés ou transférés en territoriale ou au privé...) est extrêmement anxiogène. Vous apprécierez car, selon elle, elle en a parfaitement conscience.
Nous avons insisté en rappelant, à titre d'exemple, que les collègues des Trésoreries étaient très massivement en grève, suite à l'incertitude sans précédent qui pèse sur leur devenir. Elle l'a bien remarqué... s'en est suivi un échange, dont avec M. MOREAU qui était également présent (Directeur du pôle gestion public), qui bien évidemment ne nous a rien appris. La direction affirme donc avoir conscience de la situation angoissante dans laquelle elle vous place, mais s'en fout !
- après que les échanges aient tourné en rond pendant un bon moment, elle a fini par "avouer" :
* qu'elle était partie de ce qui lui était demandé : créer des services de 50 personnes ;
* elle aurait ensuite tenu compte du tissu fiscal : l'accueil personnalisé fonctionne globalement plutôt bien dans le haut du département. Il n'y aurait donc pas de nécessité d'y maintenir des accueils (et donc des implantations ?) ;
* il faut rééquilibrer dans les communes en développement (la fin programmée de la Trésorerie HLM laisserait donc de la place pour des regroupements à Ivry-sur-Seine ?) ;
* il n'est pas choquant que des professionnels fassent quelques dizaines de kilomètres pour un accueil physique "puisque, contrairement aux particuliers, s'ils veulent vraiment venir ils peuvent l'intégrer dans leur planning" ;
- elle n'a pas voulu nous dire si elle allait vendre des locaux. Elle a toutefois fini par indiquer qu'elle avait proposé de vendre le site de Choisy-le-Roi pour installer les agents ailleurs... nous avons répondu que cela faisait des années qu'ils entendaient cela et que, compte-tenu de l'état des locaux, ils ne seraient pas contre le déménagement si c'était à côté... et là, aucune réponse de sa part !
- elle refuse de communiquer le nombre de suppressions d'emplois.
Si vous ne pouvez pas être présents, n'oubliez pas de nous adresser vos idées et propositions d'actions : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Alors, ensemble combattons ces projets :
- aujourd'hui : réunion dans la cour à 12h
- par des actions au quotidien (à définir ensemble)
- demain : grève interprofessionnelle
- ce jeudi : envahissement du CHSCT à 9h30
- 28 mars : grève purement DGFiP.