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Chers collègues,

Hier 23 janvier, nous étions convoqués au premier CSAL de l’année 2025.

En préambule et avant l’ouverture du CSAL, Solidaires Finances Publiques de La Réunion a tenu à rappeler sa position suite à l’affaire des écoutes clandestines : sans certitude que cette pratique a cessé, sans certitude que les dossiers des agents peuvent être évoqués en toute confidentialité sans risque de diffusion, nous avons donc demandé au président où en était l’enquête administrative.

Le Directeur a répondu que certes l’enquête était toujours en cours mais que d’ores et déjà et avec les précautions d’usage nécessaires, les faits étaient avérés et que des preuves d’enregistrement en vue d’une utilisation malveillante avaient été recueillies.

Il a tenu à souligner que cette situation était inédite au plan national et que la Réunion faisait figure de « championne » en matière de telles pratiques illégales. Quelle triste image !

Il a réitéré sa volonté de demander à l’issue de l’enquête les sanctions non seulement administratives mais également judiciaires les plus lourdes envers les personnes mises en cause.

L’enquête n’étant pas terminée et la sécurisation de nos échanges n’étant pas garantie, nous avons donc refusé de siéger.

La CFTC a adopté la même attitude tandis que la CGTR a proposé de siéger en faisant signer un engagement sur l’Honneur aux élus et experts présents et que FO s’est déclarée prête à siéger.

Le quorum n’étant pas atteint, la séance n’a donc pas pu être ouverte et le CSAL ne s’est pas tenu.

Néanmoins, le directeur a proposé dans la foulée à Solidaires Finances Publiques de La Réunion, la CGTR et la CFTC de rester et d’échanger dans le cadre d’une réunion informelle sur les sujets prévus.

La CGTR a refusé d’y participer préférant, à défaut de signature d’un engagement sur l’Honneur, attendre la reconvocation du CSAL.

Points évoqués lors de cette réunion :

Point important : le budget

Nous avons appris qu’en l’absence de PLF, la DRFiP ne connaît pas son enveloppe budgétaire et n’a pas encore d’idée précise du coup de rabot que la DGF (dotation global de fonctionnement) de La Réunion va subir. En tout cas, la période est à l’économie à tout-va.

Maîtrise de la consommation énergétique

Le nouveau responsable de la Politique Immobilière de l’État, M. BALLET-BAZ, et un de ses adjoints, M. PAYET (spécialiste de la consommation énergétique), ont présenté rapidement leur action pour la DGFiP et leurs orientations de travail.

La climatisation représente 45 à 70 % de la consommation électrique des divers sites de la DRFiP et leur action va consister à réduire au maximum cette consommation. Nous reviendrons sur le sujet et il a été proposé une présentation plus complète aux OS.

Autre point crucial : les antennes des SIP

Le Directeur a fait un point sur le devenir des antennes : aucune fermeture prévue sous son mandat. Voilà le message qu’il a voulu porté.

La section de Solidaires Finances Publiques de La Réunion a toujours mis la pression et défendu la nécessité des antennes et si on faisait du triomphalisme, on pourrait dire : ON A GAGNE !

Nous parlons ici d’immobilier et d’effectif, pas de l’organisation du travail des services.

Aucune évolution envisagée pour les antennes du Port, de Saint-André et de Saint-Benoît.

L’antenne de Sainte-Suzanne reste sur le même site mais il est prévu d’en réduire la superficie pour rendre la partie vide du local à la commune et faire des économies (tout en ce conformant aux réductions de surface prévues par les orientations de La Politique Immobilière de l’État).

L’antenne de Saint-Leu est vouée à déménager tout en restant u centre ville de St Leu. Mais pour le moment, aucun autre local n’a été trouvé. Un entretien a eu lieu avec le maire de la commune. Les problèmes de fermeture régulière sont connus de la Direction mais relève de l’organisation du service.

L’antenne de Saint Joseph est vouée à déménager elle aussi. Une recherche de local est en cours et le directeur a également rencontrer le maire à ce sujet.

Le Directeur s’est plus longuement attardé la situation de l’antenne du Tampon.

En effet, FO lui a adressé un courrier dans lequel les agents de l’antenne du Tampon ont émis le souhait d’aller tous travailler physiquement au CFP de St Pierre.

Ce qui reviendrait au final à fermer l’antenne du Tampon.

Or, la présence de la DRFIP est d’un point de vue fiscal indispensable sur une commune de 85 000 habitants.

Il a fallu d’ailleurs une longue bataille pour que cette antenne existe et fonctionne.

Enfin, il nous apparaît par ailleurs incroyable que cette demande émane d’une OS.

Solidaires Finances Publiques de la Réunion ne cessera jamais de défendre la proximité du service public et donc le maintien des antennes.

Actuellement, 2 options sont envisagées par la Direction pour l’antenne du Tampon :

1) rester dans les mêmes locaux mais en partageant les lieux avec un autre service de la commune pour diminuer le coût du loyer ;

2) déménager dans un local plus petit et moins cher mais aucune piste pour l’instant.

S’agissant de l’option initiale qui était d’installer l’antenne à la THR, celle-ci semble abandonnée. La Direction s’est rangée à notre avis : il est impossible de gérer le flux d’accueil au sein des locaux de la THR.

Dernier point important : le télétravail

Une note de service sur le télétravail est en cours de rédaction en direction.

La demande émane des chefs de service.

La direction fait état d’outils de contrôle du travail effectué, d’une volonté de « cadrer » et de réduire le nombre de jours le télétravail, notamment dans les SIP et les antennes.

Donc double peine pour les agents à l’accueil ou exerçant dans des petites structures.

Ce point a donné lieu à de vifs débats et nous aurons l’occasion d’en reparler avec la Direction avant la diffusion de cette note mais nous serons attentifs.

Les co secrétaires de la section de Solidaires Finances Publiques de La Réunion

Sandra CHANE-FOC, Florent CORMARY, Magali BILLARD