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Que vous ayez 25 ou 55 ans,
la retraite,
c’est maintenant !
Oui, c’est maintenant qu’il faut se battre. Le 5 décembre 2019, l’ensemble du monde du travail, privé, public, salarié, non salarié, est appelé à une journée de grève et de manifestation contre la réforme des régimes de retraite envisagée par le gouvernement.
Le 5 décembre
Surtout ne participez pas
au mouvement, si :
- Vous considérez qu’en tant que fonctionnaire, vous êtes un privilégié
- Vous estimez que le travail c’est la santé, et vous serez heureux de poursuivre votre activité à 70 ans et au-delà
- Selon vous un système par point est une étape nécessaire, mais pas suffisante, avant la salutaire retraite par capitalisation
- Vous observez qu’en maintenant l'IFI et en instaurant une flat tax de déjà 30 % sur les revenus du capital, E.Macron montre sa vraie nature de crypto-bolchevik
Sinon,
Avec l’ensemble des personnels hospitaliers, les enseignants, les avocats, les cheminots, les agents des collectivités territoriales, les gaziers, les magistrats, les agents d’EDF, les policiers, les agents de la RATP, les infirmiers libéraux, les salariés de nombreuses entreprises privées, les postiers, etc.
Défendez votre droit à une retraite décente, et soyez en grève
(HMI le 2 décembre à 13h45)
Vers la retraite
en déambulateur
La « retraite pour les morts ». C’est ainsi qu’était perçu le premier large mécanisme de retraite, mis en place en France en 1910, permettant de percevoir une pension à compter de 65 ans, âge que peu atteignait à l’époque.
Certes, depuis lors l’espérance de vie a heureusement sensiblement progressé. Mais l’espérance de vie en bonne santé (c’est-à-dire sans incapacité) s’établit en France en 2019, à 64,5 années pour les femmes et 63,4 ans pour les hommes.
Or que prépare le gouvernement, avant même de tenter de refondre entièrement le système ? Une réforme paramétrique qui repoussera l’âge réel de la retraite au-delà de ces bornes.
En effet, le président de la république et le premier ministre ont affirmé que l’actuel système devait être parfaitement à l’équilibre financier au 1er janvier 2025, avant l’entrée en vigueur de la réforme systémique envisagée.
A cette fin, ils ont mandaté le conseil d’orientation des retraites (COR), pour un audit que celui-ci a rendu le 21 novembre.
Le COR estime que le déficit des différentes caisses pourrait atteindre fin 2024 une fourchette, en fonction de diverses hypothèses, de 8 à 17 milliards d’euros. Pour le combler, il évoque, sans en privilégier aucune, les possibilités classiques, : baisse des pensions, majoration des cotisations, durée de cotisation ou mesure d’âge.
Le jour même de la publication du rapport, le premier ministre a fait clairement part de son choix lors d’une interview sur France Inter : « Je ne crois pas acceptable de baisser les pensions, ni d’augmenter les cotisations » Quelles options restent alors ? « Travailler plus longtemps dans la vie, soit en augmentant la durée de cotisation, soit avec des mesures d’âge ».
« Ainsi les premiers seront les derniers, et les derniers seront les premiers »
(Saint Matthieu)
Les nouveaux inspecteurs, actuellement en formation à l’ENFIP, viennent de connaître, fin octobre 2019, leur affectation en mai 2020.
Pour la seconde fois, après 2018, leur ont été offerts de très nombreux postes, en province comme en région parisienne, qui ont été refusés aux titulaires au mouvement de mutation de juin précédent.
Ces nouveaux inspecteurs n’y sont pour rien, mais en bouleversant ainsi les règles établis, en laminant le principe de l’ancienneté, la Direction Générale brise l’espoir de milliers d’agents.es qui souhaitaient rejoindre ces départements, après avoir souvent fait preuve d’une grande patience, désormais vaine.
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