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Vous trouverez ci dessous le retour de Solidaire Fonction Publique sur le RDV dit "salarial" du 2 juillet dernier. Initialement publié org/rendez-vous-salarial-2019-tout-sauf-aun-rendez-vous-salarialici.

Rendez-vous salarial 2019… Tout sauf un rendez-vous salarial !

Comme cela avait déjà été le cas en 2018, Olivier Dussopt n’a pas tenu de RDV salarial ce 2 juillet 2019. Cette réunion ressemblait plus à une présentation du futur agenda social.

Sans surprise certes, aucune mesure générale n’a été annoncée.

  • Pas de revalorisation de la valeur du point d’indice. Pas de rattrapage. Une nouvelle fois, tel un mantra « ça coûte beaucoup pour trop pour le peu que cela rapporte à chacun » …
    C’est méconnaître la réalité de la vie quotidienne des agent-e-s pour qui 10€ permet de finir le mois.
  • Pas de suppression de la journée de carence, mesure injuste pour toutes et tous, dans le privé et le public.
  • Pas de mesure assurant la pérennité de la compensation de la hausse de la CSG à la hauteur des pertes subies.
  • Quant à la revendication de Solidaires de l’octroi d’un nombre de points d’indice identique pour toutes et tous… Que nenni !
  • Pas de véritable mesure de réduction des inégalités salariales entre les femmes et les hommes

Pas de… Pas de… Voilà donc la réponse du gouvernement aux légitimes revendications de mesures générales des agent-e-s de la fonction publique.

Les quelques mesures annoncées sont pour certaines des mesures utiles comme par exemple la revalorisation des frais de repas ou de revalorisation des montants des CESU garde d’enfants mais qui ne relèvent en rien de ce qui devrait être annoncé lors d’un RDV salarial.
Il ne s’agit de rien d’autre que de tours de passe-passe pour donner « l’illusion de », sans, en fait, sortir un centime de plus et donc reconnaître le travail de toutes et tous…

PPCR sert de substitution au gouvernement à toute revendication salariale indiciaire.

Par ailleurs, le gouvernement considère désormais la rémunération au mérite comme un exemple à suivre pour l’ensemble des versants et l’intègre dans le rendez-vous salarial.
Il s’agit d’accélérer le déploiement du RIFSEEP (Etat et Territorial), d’opérer une refonte de la prime de service (Hospitalière), de développer la part variable (indemnitaire) individuelle et l’intéressement collectif sur l’ensemble des versants.
Il s’agit pour Solidaires, opposé à ce type de rémunération incompatible avec un exercice des missions impartial et neutre des missions de service public, d’une provocation.

Les agent-e-s de la Fonction Publique sont donc une nouvelle fois ignoré-e-s en plus d’être malmené- e-s à travers le projet de loi fonction publique mais aussi à travers les réformes destructrices dans les différents versants, secteurs et administrations, réformes qui vont saper les fondements de la fonction publique et des services publics. Les conséquences pour les agent-e-s, à travers notamment le recours au contrat, synonyme de précarité mais aussi la mobilité forcée, seront dramatiques.

Pour toutes ces raisons et face à l’obstination et au refus d’écoute du gouvernement, Solidaires a choisi de quitter la séance avec la CGT, FO et la FSU.

 

Vous trouverez en lien ci-dessous les déclarations liminaires de Solidaires Finances Publiques lors de ces CAPL.

 

Les mouvements ont été adressés via mail par la direction et nous nous tenons à votre disposition si vous souhaitez plus de renseignements. 

 

Cette année encore la direction a dérogé à la règle de l'ancienneté dans ces 2 CAPL.

 

Dans le cadre de la CAPL C, les agents sont à la disposition du directeur. Aussi selon les situations il a été tenu compte des expériences des agents ou des besoins de stabilité des services pour donner suite ou non aux demandes des agents.

Autres points, des collègues venant d'être recrutés comme agents C, ont aussi été reçu sur d'autres concours supérieurs. Le remplacement de ces agents via l'appel sur liste complémentaire d'ici la fin d'année est prévue.

 

Dans le cadre de la CAPL B, la dérogation a été justifiée par le fait que via ce biais ouvrait la possibilité d'accorder leur vœu les plus haut à l'ensemble des agents concernés. 

Dans les échanges ont aussi été présentées les difficultés rencontrées par deux pôles. La direction a fait son projet sur les effectifs au TAGERFIP et les mouvements de départ et arrivée. 

La situation (du devenir) des cadres B sur la direction reste inquiétante quant à leur devenir en terme d'implantation, d'emploi et de missions. Nous resterons pleinement vigilants dans les mois qui viennent concernant les réformes et évolutions qui s'annoncent. 

 

Dans le contexte national de la géographie revisitée, des suppressions d'emplois, de la réforme du statut de la fonction publique, et le non-respect des règles de l'ancienneté, nous avons voté contre ces mouvements.

 

Nous vous rappelons que dans le cadre de la départementalisation et la réforme du fonctionnement des CAPL, de plus en plus nous ne pourrons assister qu’impuissant aux choix de la direction.

 

pdfcaplC_200619.pdf    pdfcapl_b_200619.pdf

 

La section de la DIRCOFI vous invite pour son Assemblée Générale le jeudi 23 mai.

Cependant suite un incident, celle-ci pourrait ne plus se tenir dans les locaux du bureau national, mais au sein de la DIRCOFI IDF.

Nous vous confirmerons tout cela en début de semaine prochaine.

 

 Pour rappel tu trouveras ici les informations sur le programme de cette journée:

https://sections.solidairesfinancespubliques.info/b11/22-assemblee-generale-2019.html

 

Le projet de loi dit de "transformation de la fonction publique" a été  présenté au conseil des ministres le 27 mars dernier. Le gouvernement a décidé d'aller vite, très vite dans le dynamitage et c'est pour cela qu'il a choisit de passer en force et d'utiliser la procédure accélérée. Son but : la mise en place de cette loi au 1er janvier 2020. Ce projet de loi permettra légalement au gouvernement d'atteindre les 120 000 suppressions d'emplois dans la fonction publique et permettra entre autre de dynamiter légalement la DGFIP et ses agentes et agents.

Voici quelques réponses à vos questions à propos de ce projet de loi :

  • Je suis fonctionnaire depuis un certain nombre d'années, je n'ai donc aucune crainte à avoir : FAUX

Ce projet loi concerne tout le monde et en priorité les agentes et agents déjà en place puisqu'il va mettre en place la mobilité forcée . Si votre missions est externalisée dans le privé : vous perdrez à terme votre statut pour un CDI. Si votre mission est externalisée dans une autre fonction publique , bous resterez fonctionnaire (au mieux) dans une autre fonction publique. Vous ne voulez pas suivre votre mission ? Le préfet choisira pour vous et si vous vous entêtez à vouloir rester : soit c'est la mobilité soit lc'est la rupture conventionnelle qui vous sera proposée.

  • Avec la rémunération au mérite, je vais être payé mieux puisque mon travail sera reconnu : FAUX

La rémunération au mérite va engender beaucoup de divisions entre les agentes et agents qui seront de fait en "compétion". C'est votre chef de service et lui seul qui décidera de vous attribuer une "prime". Vous êtes souvent malade,absent pour diverses raisons, vous êtes une tête dure, vous êtes attaché au service public...vos primes risquent d'être inexistantes. De plus, le RIFSEEP se fera à budget constant...

  • Avec les départs volontaires et la prime , je vais pouvoir voir venir : FAUX

Ci-dessous, une liste à la Prévert et non exhaustive des impacts :

  • l'agent.e perd définitivement sa qualité de fonctionnaire suite à sa démission,
  • l'agent.e ne peut pas prétendre aux allocations chômage (ARE) sauf en cas de démission légitime (démission pour suivre pour son conjoint.e, faillite suite à la création ou reprise d'entreprise,...). La démission ne constitue pas une perte involontaire d’emploi, la méfiance est donc de rigueur. A ce stade les ruptures conventionnelles pour les fonctionnaires ne sont pas la règle. Elles seront en expérimentation à compter du 1er janvier 2020. Les textes réglementaires devraient venir, nous ne manquerons pas de vous informer dès que nous en saurons d'avantage,
  • toute année non cotisée entraîne une baisse du montant de la pension avec un risque de décote. En outre, l'agent.e doit être en activité pour que l'IMT compte dans le calcul de sa pension,
  • pour jouir de son droit à retraite, l'agent.e devra attendre d'avoir atteint l'âge légal de départ à la retraite (actuellement 62 ans),
  • quid du financement de sa protection sociale à long terme (maintien pendant 12 mois suite à la démission), coût à ajouter dans les calculs,
  • idem pour une mutuelle,
  • les droits à congés ou les jours CET doivent être liquidés avant la date de cessation définitive de l'agent.e,
  • etc…

La démission n'est donc pas chose anodine et les impacts sont multiples. Dans le cadre des nombreuses restructurations à venir, la décision appartiendra à chacun.e, mais au préalable il faudra avoir mesuré toutes les conséquences d'un départ irrévocable.

Le gouvernement est entrain de dynamiter notre fonction publique, notre statut, nos missions, nos droits collectifs, nos services publics. Si cette loi passe, c'est une nouvelle société qui verra le jour. Nous ne pouvons laisser faire cela.

Toutes et tous en grève le 9 mai 2019.

Toutes et tous à la manifestation 14H

Place Denfert-Rochereau