Suite aux propos inadmissibles tenus par le Président de la République dans un discours du 10/10/2019 devant des entrepreneurs, nous souhaiterions ouvrir un cahier de doléance dans lequel seront retranscrits vos ressentiments et vos réflexions. Le but est que ce document soit transmis à la directrice mais aussi et surtout au niveau national, peut-être même venir chatouiller les oreilles du Président. La seule contrainte est d'essayer de vous auto-limiter dans le nombre de ligne rédigé.
Nous vous retranscrivons les propos exacts tenus lors de cette journée :
« À côté de ça, on a mis en place ce fameux droit à l’erreur, et au-delà des réformes, il y en a beaucoup d’autres, je ne veux pas être trop long et, donc je ne serai pas exhaustif mais dans les verrous qu’on lève et qu’on va continuer à lever, pour moi l’un des plus importants, et on doit continuer collectivement de le mettre en œuvre, c’est le fameux droit à l’erreur. Et pour autant, on n’est pas toujours de mauvaise foi quand on est contrôlé par l’administration, que ce soit les URSSAF, les impôts ou l’administration du travail. Et là où le contrôle était avant un contrôle immédiat, sanction, couperet, nous avons passé une loi qui est cette fameuse loi du droit à l’erreur. La loi est passée, les textes sont passés, c’est maintenant un changement culturel qui faut faire dans l’administration, qu’il faut faire dans toutes les équipes.
Et ça il faut que les entrepreneurs de France nous aident aussi à le faire en rappelant à ses devoirs ceux qui viennent de l’administration. Vous pouvez le dire de ma part, quand quelqu’un arrive pour la première fois et vous met la douille ou vous dit non là boum, je vous mets tout de suite les pénalités plein pot, vous pourrez lui dire j’ai vu le Président de la République, il nous a dit il y a le droit à l’erreur, la loi est passée (applaudissements dans la salle).
Parce que la loi est passée, les décrets ont été pris, il y a encore plein de gens qui ne sont pas encore au courant, qui n’ont pas changé leurs habitudes. Et j’en prends ici la garantie, vous m’écrivez si c’est le cas. Je me retournerai tout de suite, vers le ministre et son administration qui ne l’a pas appliqué.
Alors évidemment si vous avez fraudé de manière éhontée, vous n’allez pas m’aider, vous n’allez pas vous aider (rires dont Bruno Lemaire) mais si cette philosophie si ce qui est dans la loi n’a pas été appliqué je vous garantis que ce sera corrigé. Ce changement culturel, c’est celui que l’on veut mettre en place. »
Nous comptons sur vos écrits car nous ne pouvons pas laisser passer ça.
Solidaires Finances Publiques a déjà réagi auprès de la directrice et du DG mais maintenant c'est à vous de prendre la parole.