Visuels anti RN 2

Salut à toutes et tous !

Lors du débat télévisé du 25 juin, tout le monde aura constaté que le représentant du RN est bien évidemment celui des patrons et des racistes.

Pour compléter cet état de fait, revenons ensemble sur certains clichés qui sont parfois envoyés à la figure des défenseurs des agent.e.s que sont les militant.e.s de Solidaires Finances Publiques :

« Le RN, on n’a jamais essayé, c’est plus les mêmes ! »

C’est factuellement faux. De nombreuses collectivités locales sont déjà aux mains de l’extrême-droite et partout ce sont des mesures discriminatoires, stigmatisantes contre la population et les agentes et agents de ces collectivités qui sont mises en œuvre comme, par exemple, des réductions drastiques des dépenses publiques dans les budgets de l’aide sociale, l’éducation, la culture ou la santé.

Ce sont aussi des attaques violentes envers les associations locales, les représentants du personnel, sans oublier les restrictions d’accès aux services sociaux d’une catégorie de la population.

Ce qu’ils font au niveau local sera démultiplié s’ils arrivaient au pouvoir. Par ailleurs des exemples, hors de nos frontières, de majorité d’extrême droite au pouvoir confirment que le danger est réel.

 « Le syndicat ne doit pas faire de la politique, il est apolitique ! »

Notre syndicat, conformément à ses valeurs et pratiques, est un syndicat indépendant des partis politiques quels qu’ils soient mais aussi vis-à-vis de l’État, des institutions, de notre Direction et cela à tous les échelons géographiques. C’est cette indépendance qui nous permet de préserver notre capacité de contestation et notre liberté d’expression.

Cependant, indépendance ne signifie pas apolitisme. En défendant la justice fiscale, la justice sociale et la justice environnementale, ou par ses expressions sur la loi de Finances et ses déclinaisons, mais aussi en défendant les services publics ou nos emplois, Solidaires Finances Publiques prend des positions éminemment politiques sans toutefois être partisan.

C’est cette indépendance qui a conduit Solidaires Finances Publiques à dénoncer sans cesse les fractures sociales et la brutalité du libéralisme qui frappent les populations les moins favorisées ou les plus isolées au plan territorial, la peur du lendemain alimentée en notre époque par les crises climatiques ou la peur de l’autre, c’est aussi cette indépendance qui nous fait nous battre contre les réformes, de quelques gouvernements qu’elles proviennent, lorsque nous les jugeons néfastes pour notre collectif DGFiP.

De plus notre organisation dans le cadre de son indépendance politique et en conformité avec ses valeurs a toujours répondu aux différentes sollicitations des députés de tous horizons, sauf du RN.

Ainsi nous avons répondu aux questionnements des députés Pires Beaunes (PS) et Robin Réda (Renaissance) sur le fiasco GMBI et taxes d’urbanisme, ceux de la Commission des Finances, à la rapporteuse spéciale sur la fraude fiscale Charlotte Leduc.

Notre syndicat a toujours répondu à la pluralité politique tout en se refusant d’être associés de près ou de loin à un parti reconnu d’extrême droite. C’est elle également qui a amené nos prédécesseurs, au SNUI, à travailler à un renouveau syndical avec le groupe des 10, à s’engager dans le combat contre l’extrême droite notamment avec Visa. C’est dans ce sens que nous ne sommes ni neutres et ni indifférents. 

« Le syndicat n’a pas à me dire pour qui voter ! »

Notre syndicat respecte les opinions de chacune et chacun, dès lors qu’elles ne sont pas contraires aux valeurs d’humanisme, d’égalité et de solidarité portées par notre syndicat.

C’est à ce titre que Solidaires Finances Publiques ne considérera jamais les partis d’extrême-droite comme des partis comme les autres. Car ces derniers revendiquent et développent des idées de haine, de division, créant des boucs émissaires. Ils prônent la préférence nationale, veulent réduire les libertés individuelles pour toutes et tous, ce que pour notre part nous rejetons.

Nous ne dirons donc pas pour qui voter, seulement pour qui ne pas voter, car l’extrême-droite représente un réel danger pour la démocratie.

Nous tiendrions la même position face à tout autre parti se prévalant d’une idéologie raciste et régressive pour les droits et acquis sociaux et sociétaux de toutes et tous.

« Pourquoi vous ne combattez pas l’extrême-gauche comme l’extrême-droite ? »

Depuis le début de la campagne des législatives et l’union de la gauche, E. Macron, toute la droite, et de nombreux médias aux mains des grandes fortunes, mettent à égalité le RN et la France Insoumise (LFI). E. Macron a été le premier à jeter cet anathème pour tenter de fracturer et disqualifier le bloc de la gauche unie.

Or, selon le conseil d’État, le RN est bien reconnu comme un parti d’extrême-droite aux racines néo-fascistes, contrairement à LFI ou au PCF qui sont eux reconnus comme des organisations simplement de gauche.

Le Conseil d’État justifie son choix de classer le RN à l’extrême droite par un « faisceau d’indices », à savoir, par exemple, le conditionnement des aides sociales à la nationalité française, les alliances avec d’autres formations d’extrême droite au Parlement européen ou l’inscription de la préférence nationale dans la Constitution.

 

Comme tout le monde l’a vu le 25 juin lors du débat télévisé, les extrémistes de droite, RN en tête, ne réussissent plus à se cacher derrière leurs artifices.

Alors, les 30 juin et 07 juillet 2024, ne vous trompez pas de colère dans les urnes !

Repoussez le RN dans l’obscurité d’où il vient !