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Salut à toutes et tous

En mars dernier, un mail de l'ENSAP adressé à tous les agents indiquait que la Fiche Interministérielle de Situation Individuelle (FISI) était mise à disposition sur leur espace numérique.

En raison d’éléments d’informations sensibles contenus dans la FISI (situation personnelle et familiale, durée et type des congés maladie, jours de grève, absences syndicales), des collègues avaient interrogé leur syndicat Solidaires Finances Publiques sur le bien-fondé de cette fiche et souligné leurs craintes que cette FISI soit utilisée à des fins discriminantes dans le cadre d'une demande de mobilité, par exemple.

Dès le 11 mars, via notre fédération Solidaires Finances, votre syndicat préféré a relayé les légitimes interrogations des collègues à l’occasion du premier Comité Social d'Administration Ministériel (CSAM) présidé par la nouvelle ministre chargée des Comptes publics.

Suite à l’intervention de Solidaires Finances Publiques, un GT ministériel spécifique s’est donc réuni le 29 mars, où votre syndicat a exigé que cette FISI soit expurgée de tout ce qui ne devrait pas y figurer, et qu’elle ne soit communicable uniquement qu'après le recrutement de l’agent dans sa nouvelle direction.

Pour Solidaires Finances Publiques, cette fiche doit en effet uniquement assurer la continuité de la gestion comptable et administrative du dossier de l’agent.

Au final, le Ministère a annoncé vendredi 16 mai suspendre l'usage de la FISI, confirmant ainsi la pertinence et la légitimité des critiques formulées par Solidaires Finances Publiques.

 

La décision de suspendre l’utilisation de cette fiche est pour nous une avancée afin d’éviter tout usage discriminant pour les droits et garanties des agentes et agents de la DGFiP, et plus largement du ministère.

NRP

Les résultats de l’Observatoire interne 2025 de la DGFIP viennent d’être publiés. Derrière le satisfecit de la Direction Générale concernant le taux de participation et de certains indicateurs triés sur le volet, la dégradation des conditions de travail, la perte de sens au travail et les difficultés d’exercice de nos missions sont une nouvelle fois criantes.

Si les agents et agentes apparaissent un peu plus optimistes cette année (33 % se projettent favorablement dans leur avenir professionnel à la DGFiP, contre 30 % l’année précédente), ce chiffre est toutefois nettement inférieur à celui des autres directions ministérielles (40 %) et plus encore à celui de la Fonction Publique d’État dans son ensemble (67 %).

Dans le même esprit, 51 % des agent·es déclarent une motivation stable ou en hausse, contre 77 % à la Fonction Publique d’État.

La qualité de vie au travail atteint son niveau le plus élevé depuis la création de l’enquête, avec une note moyenne de 6,2 sur 10, mais là encore, cette progression reste en retrait par rapport à la moyenne ministérielle (6,4) et à celle de la Fonction Publique d’État (7,1).

Mais ces évolutions, si elles existent, ne suffisent pas à masquer les tensions profondes qui demeurent, car près d’un agent sur trois se déclare fatigué, 30 % se disent désabusés, 26 % inquiets, 7 % en colère.

Sur chacun de ces items, les résultats sont là aussi plus dégradés que ceux observés en moyenne dans le ministère ou dans la Fonction publique.

Le niveau de stress reste élevé, avec une note moyenne de 6,2 sur 10, et un tiers des répondants (34 %) évaluent leur stress entre 8 et 10 sur l’échelle. Dans ce contexte, seuls 23 % des agents de la DGFiP se sentent acteurs des changements qui les concernent, contre 52 % en moyenne dans la Fonction Publique d’État.

Ce que révèle l’Observatoire, c’est l’usure d’un mode de gestion autoritaire où les décisions sont prises sans les personnels, puis maquillées d’un vernis participatif.

Un système où l’employeur consulte sans jamais tenir compte de la situation des agents, où l’on affiche des chiffres sans jamais interroger ce qu’ils disent du vécu au travail et sans aucune analyse.

BREF, Circulez, y a rien à voir !

Voir l’article complet sur notre site national :

https://solidairesfinancespubliques.org/vie-des-agents/sante-au-travail-source-br-conditions-de-travail-source/6801-derriere-le-discours-optimiste-de-la-direction-generale-une-realite-bien-plus-sombre.html

attentionPrenons le temps, et constatons ensemble, comme une forme d'illustration de l'article précédent, ce que vos élus font comme travail réel au service de tous les agents de la DIRCOFI Nouvelle Aquitaine, et ce que la direction en fait comme communication, au mépris des textes, particulièrement de l’Article R. 254-74 du CGFP, qui encadrent pourtant les CSAL et sa FS-SSCT :

LES AVIS TELS QUE NOUS LES AVONS VOTé :
pdfRecueil_avis_votés_FS-SSCT_20250402_après_séance.pdf

VS

:LES AVIS TELS Qu’ils semblent avoir, ou ne pas avoir, existé :

pdfAvis_decisions__CSAL_FS_02042025.pdf

Rassurez-vous (ou pas), vos représentants, élus Solidaires Finances Publiques, poursuivront leurs missions avec pugnacité pour défendre l'amélioration des conditions de vie au travail, dans toutes ses dimensions, à commencer par le chantier de fusion des sites du Champ de Mars et de la Rue de la Liberté qu'a décidé de mettre en oeuvre le directeur dans son message à tous les agents du 28 avril dernier.

La section Solidaires Finances Publiques, avec ses élus et mandatés, travailleront avec chacune et chacun d'entre vous pour décider des actions à mener pour faire entendre les voix des agents pour la défense de leurs intérêts individuels et collectifs.

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