SignalFIP

Bonjour à toutes et tous,

Des cas de détournement par les directions de l’outil SignalFIP ont été remontés à vos élus Solidaires Finances Publiques.

Comme ce que pratiquent les contribuables indélicats qui dissimulent une partie de leur CA pour ne pas payer l’Impôt, la meilleure façon de dissimuler les incidents rencontrés par les agents du CF est, tout simplement, de ne pas déclarer les incidents ...

Mais, comment est-ce possible, puisque, comme rappelé en en-tête, tel que figurant dans l’application informatique SignalFIP elle-même :

« L’outil SignalFIP est à votre disposition pour vous permettre de déclarer facilement, sans délai et d’en évaluer la gravité :

  • les incidents externes : incidents survenus dans le cadre de vos relations avec les usagers. Ces incidents peuvent être des agressions significativement violentes mais également des incivilités attentatoires au respect et à la dignité dus aux agents.

  • les incidents internes : incidents survenus dans vos relations avec vos collègues ou votre hiérarchie.

Pour vous soutenir, votre déclaration sera transmise à votre supérieur hiérarchique et à l’assistant de prévention, qui est l’acteur de coordination de la réponse qui vous sera apportée.
En cas d’incident interne, cette transmission à votre hiérarchie ne se fera qu’avec votre accord. 
»

Sachez donc que, si vous recevez des pressions, même légères, de la hiérarchie pour ne pas déposer de fiche de signalement dans SignalFIP, pour quelque raison que ce soit, avec un

« Mais non, ce n’est pas si grave »

ou encore un

« Mais non, ce n’est pas vraiment un incident au sens d’une agression, etc. »

et que vous décidez de ne pas déposer de fiche de signalement dans SignalFIP, alors :

  • Votre situation d’insécurité ne sera jamais discutée en Formation Spécialisée,

  • Aucune mesure de prévention ne sera jamais proposée et votre insécurité se poursuivra,

  • La direction continuera à dire que tout va bien,

  • Les risques qu’un réel incident se produise augmentera, pour vous, et pour les collègues.

Nous vous rappelons que vos élus ont accès aux fiches de signalement qui sont déposés dans SignalFIP, et doivent les étudier, même si elles sont anonymisées, pour proposer des mesures de prévention à la direction.

Si vous doutez, n’hésitez pas à nous contacter par tout moyen

Nous pourrons agir auprès de la direction pour que votre sécurité soit vraiment garantie dans l’exercice de vos fonctions et missions

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Salut à toutes et tous

En mars dernier, un mail de l'ENSAP adressé à tous les agents indiquait que la Fiche Interministérielle de Situation Individuelle (FISI) était mise à disposition sur leur espace numérique.

En raison d’éléments d’informations sensibles contenus dans la FISI (situation personnelle et familiale, durée et type des congés maladie, jours de grève, absences syndicales), des collègues avaient interrogé leur syndicat Solidaires Finances Publiques sur le bien-fondé de cette fiche et souligné leurs craintes que cette FISI soit utilisée à des fins discriminantes dans le cadre d'une demande de mobilité, par exemple.

Dès le 11 mars, via notre fédération Solidaires Finances, votre syndicat préféré a relayé les légitimes interrogations des collègues à l’occasion du premier Comité Social d'Administration Ministériel (CSAM) présidé par la nouvelle ministre chargée des Comptes publics.

Suite à l’intervention de Solidaires Finances Publiques, un GT ministériel spécifique s’est donc réuni le 29 mars, où votre syndicat a exigé que cette FISI soit expurgée de tout ce qui ne devrait pas y figurer, et qu’elle ne soit communicable uniquement qu'après le recrutement de l’agent dans sa nouvelle direction.

Pour Solidaires Finances Publiques, cette fiche doit en effet uniquement assurer la continuité de la gestion comptable et administrative du dossier de l’agent.

Au final, le Ministère a annoncé vendredi 16 mai suspendre l'usage de la FISI, confirmant ainsi la pertinence et la légitimité des critiques formulées par Solidaires Finances Publiques.

 

La décision de suspendre l’utilisation de cette fiche est pour nous une avancée afin d’éviter tout usage discriminant pour les droits et garanties des agentes et agents de la DGFiP, et plus largement du ministère.

NRP

Les résultats de l’Observatoire interne 2025 de la DGFIP viennent d’être publiés. Derrière le satisfecit de la Direction Générale concernant le taux de participation et de certains indicateurs triés sur le volet, la dégradation des conditions de travail, la perte de sens au travail et les difficultés d’exercice de nos missions sont une nouvelle fois criantes.

Si les agents et agentes apparaissent un peu plus optimistes cette année (33 % se projettent favorablement dans leur avenir professionnel à la DGFiP, contre 30 % l’année précédente), ce chiffre est toutefois nettement inférieur à celui des autres directions ministérielles (40 %) et plus encore à celui de la Fonction Publique d’État dans son ensemble (67 %).

Dans le même esprit, 51 % des agent·es déclarent une motivation stable ou en hausse, contre 77 % à la Fonction Publique d’État.

La qualité de vie au travail atteint son niveau le plus élevé depuis la création de l’enquête, avec une note moyenne de 6,2 sur 10, mais là encore, cette progression reste en retrait par rapport à la moyenne ministérielle (6,4) et à celle de la Fonction Publique d’État (7,1).

Mais ces évolutions, si elles existent, ne suffisent pas à masquer les tensions profondes qui demeurent, car près d’un agent sur trois se déclare fatigué, 30 % se disent désabusés, 26 % inquiets, 7 % en colère.

Sur chacun de ces items, les résultats sont là aussi plus dégradés que ceux observés en moyenne dans le ministère ou dans la Fonction publique.

Le niveau de stress reste élevé, avec une note moyenne de 6,2 sur 10, et un tiers des répondants (34 %) évaluent leur stress entre 8 et 10 sur l’échelle. Dans ce contexte, seuls 23 % des agents de la DGFiP se sentent acteurs des changements qui les concernent, contre 52 % en moyenne dans la Fonction Publique d’État.

Ce que révèle l’Observatoire, c’est l’usure d’un mode de gestion autoritaire où les décisions sont prises sans les personnels, puis maquillées d’un vernis participatif.

Un système où l’employeur consulte sans jamais tenir compte de la situation des agents, où l’on affiche des chiffres sans jamais interroger ce qu’ils disent du vécu au travail et sans aucune analyse.

BREF, Circulez, y a rien à voir !

Voir l’article complet sur notre site national :

https://solidairesfinancespubliques.org/vie-des-agents/sante-au-travail-source-br-conditions-de-travail-source/6801-derriere-le-discours-optimiste-de-la-direction-generale-une-realite-bien-plus-sombre.html