FS SSCT - Formation Spécialisée Santé Sécurité Conditions de Travail

Comme vous le savez, des incidents graves ont eu lieu à l'accueil du CFP Cadeï ces derniers mois :

Rideau métallique forcé deux fois en moins de six mois, bagarres entre contribuables qui attendent des heures avant d'être reçus (quand ils le sont …), intervention des forces de l'ordre pour évacuer les plus agressifs… (pour mémoire, cliquez ici, ici ou encore ici).

Aujourd'hui devait se tenir un CHS-CT en 2eme convocation, après le boycott de la 1ere initialement prévue le 19 novembre dernier.

Une fois encore, l'administration a piétiné tous les règlements qu'elle a elle même inventé pour le fonctionnement de cette instance vitale pour les agents, traduisant un peu plus le mépris qu'elle affiche envers ces derniers et leurs représentants. A moins qu'il ne s'agisse simplement d'amateurisme...

Suite à un énième incident à l'accueil de Cadeï le 28 octobre dernier (mouvement de foule, rideau de l'accueil de nouveau défoncé) et devant l'inefficacité chronique de la direction locale sur ce sujet, les représentants du CHS-CT des Alpes Maritimes ont déposé officiellement un droit d'alerte.

La DGFIP doit supporter un rythme effréné de suppressions d'emplois depuis maintenant plus d’une décennie. On le sait, moins de personnel provoque un surcroît de travail, une ambiance qui se détériore, etc... et la santé des agents, qui veulent toujours faire aussi bien avec moins de moyens, finit par en pâtir.

Mais les budgets de fonctionnement des directions locales font également l’objet de coupes toujours plus drastiques d’années en années.

Les conséquences commencent à s’en faire sentir de façon très inquiétante sur les différentes implantations du département. A tel point que les conditions de vie au travail et la sécurité des agents s’en trouvent menacées.

Les collègues du CFP d’Antibes en ont eu assez. Trop c’est trop ont ils décidés. Ils se sont donc réunis pour pointer tous les dysfonctionnements qui viennent pourrir leur conditions de travail et mettre à mal les règles de sécurités élémentaires auxquelles ils ont droit.