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16 fev c1.original

 

La mobilisation contre le projet de réforme des retraites ne faiblit pas, bien au contraire, il s’amplifie. La journée de ce samedi 11 février en est une nouvelle démonstration.

 Depuis le début du débat sur la réforme des retraites , le gouvernement au nom du « sauvetage » de notre système par répartition, reste sourd aux revendications de la rue et ne cesse de répéter qu’il n’entend pas bouger sur les deux axes principaux de son projet :

  •  L’accélération de l’allongement de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein ;
  •  Le recul de deux ans de l’âge de la retraite.

Mais, pour le plus grand nombre, la retraite à 64 ans et le passage à 43 annuités pour bénéficier d’un taux plein, sont toujours synonymes d’injustice sociale, de précarisation des salariés, de pensions tirées vers le bas, d’injustice envers les femmes, une paupérisation en marche à l’heure où les profits de certains grands groupes explosent.

Pourtant, pour compléter le financement de nos systèmes de retraite dont les déficits prévisibles ne sont pas au niveau catastrophique qu’essaie de faire accroire le gouvernement pour vendre sa réforme, d’autres pistes existent que celle d’une énième régression sociale :

  •  L’emploi et en particulier le taux d’emploi des seniors qui peut et doit être amélioré ;
  •  La revalorisation des salaires et des traitements qui sont indispensables ;
  •  Les cotisations sociales employeurs et travailleurs qui peuvent être équitablement augmentées si nécessaire
  • Une revue des niches fiscales qui impactent le financement de la protection sociale : des milliards d’euros d’aides et d’exonérations concédées aux entreprises sans aucune contrepartie. En 2021, par exemple l’exonération des seules cotisations sociales vieillesse s’élevait à 15,7 milliards d’euros.
  • L’égalité de salaires entre les femmes et les hommes qui générera des cotisations
  • Le renforcement des moyens consacrés à la lutte contre la fraude fiscale évaluée entre 80 et 100 milliards d’euros

D’autres choix sont donc possibles sans mettre en péril l’économie !

Plus que jamais les organisations syndicales de la DGFiP Solidaires Finances Publiques, CGT Finances Publiques, F.O.-DGFIP, l’alliance CFDT-CFTC Finances publiques réaffirment leur engagement total dans le mouvement social pour contraindre le gouvernement à retirer sa réforme.

Elles appellent les agents des finances publiques à amplifier la pression le 16 février - veille du passage du texte au sénat - en étant massivement en grève, en participant nombreux aux actions initiées localement et en débattant d’ores et déjà pour construire l’action des journées du 7 et 8 mars prochain et mettre à l’arrêt la DGFiP Le 7 mars.

Pour nos retraites, pour l’avenir, agissons pour une meilleure répartition des richesses !

64 ans c’est toujours NON !

Voici les lieux de rassemblements et manifestations en Ardèche / Drôme :

PRIVAS : 10h Préfecture

AUBENAS : 14h Rd-Pt Ponson

ANNONAY : 14h30 Gare Routière

TOURNON : 11h Place Carnot

MONTELIMAR : 14h Théâtre

VALENCE : 14h30 Champ de Mars

L'Ardèche toujours en tête de la contestation de la réforme des retraites à la DGFIP avec près d'1 agent·e sur 3 en grève ce 7 février.

pdfDDFIP 07 chiffres de la grève du 7 février 2023.pdf

Toutes et tous en manif ce samedi :

pdftract national contre la réforme des retraites journée du 11 février.pdf

manifs 07

 Valence, 10h au Champ de Mars et Montélimar, 14h, place du Théâtre.

 

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Ce 31 janvier 2023 a une nouvelle fois été marqué par la forte opposition des salarié.es du privé, des fonctionnaires, des jeunes, des précaires et des retraité.es à la volonté de ce gouvernement de nous faire travailler jusqu’à 64 ans minimum. Partout dans les territoires, les manifestations étaient plus nombreuses et les cortèges ont rassemblé encore plus de monde que le 19 janvier.

Avec plus d’un agent sur 4 en grève et plus de 42 % de grévistyes en Ardèche, les agentes et agents de la Direction Générale des Finances publiques ont à nouveau montré leur opposition déterminée à ce projet de loi. Beaucoup ont pris un congé pour pouvoir manifester, encore plus que les taux de grève qui  avec les vacances scolaires risquent de baisser, la participation aux manifestations est capitale pour maintenir la pression sur l'assemblée nationale.

Alors que les sondages, les grèves et les manifestations montrent l’impopularité de ce projet de réforme, le gouvernement s’entête à vouloir la mettre en œuvre en affichant, comme il en a l’habitude, beaucoup de mépris envers celles et ceux qui s’y opposent. En effet, selon le gouvernement, nous ne défendrions que le droit à la paresse et une « société sans travail, sans efforts » ! Ce gouvernement fait le choix de tourner le dos à la justice sociale.

Cette nouvelle journée de grève et de manifestations démontre, une fois de plus, que passer sa vie au au travail n’est pas notre projet. Elle démontre aussi que d’autres choix économiques et politiques doivent être envisagés. Oui, aux finances publiques, nous savons pertinemment que de l’argent, il y en a pour financer nos retraites !

Face au mépris de ce gouvernement, face à sa volonté d’accentuer les inégalités, de baisser le niveau des pensions et de réduire les dépenses publiques sur le dos des salarié.es, nous devons dès à présent enraciner la mobilisation dans le temps pour le faire reculer ! C’est dans ce sens que Solidaires Finances Publiques appelle d’ores et déjà aux nouvelles journées de grèves et de manifestations interprofessionnelles du 7 et 11 février.

pdftract SFP pour les 7 et 11 février.pdf

pdfCommunique Solidaires Fonction Publique.pdf

pdfTract 7 et 11 février intersyndicale DGFIP.pdf

 

Des manifestations sont prévues mardi 7 février :

  • à Privas : 10h devant la préfecture
  • à Aubenas : 14h à l'Agora
  • à Annonay : 14h30 à la gare routière
  • au Cheylard : 14h30 devant la mairie
  • à Tournon : 11h Place Carnot
  • à Montélimar : 14h devant le théâtre
  • à Valence : 14h30 Place du Champ de Mars

Malgré un léger tassement du taux de grève en Ardèche de 50 % à 42,38 % le département tient à nouveau le haut du pavé de la contestation à la DGFiP !

pdfDDFIP 07 chiffres de la grève du 31 janvier 2023.pdf

La participation aux manifestations en Ardèche Drôme est en très nette augmentation ! Ni les mensonges du gouvernement, ni la scandaleuse propagande de Stanislas Guérini n'ont convaicu ! Bien au contraire !

  • Valence : 40.000

  • Annonay : 8.700

  • Montélimar : 10.000

  • Aubenas : 10.000

  • Privas : 3.000

  • Romans-sur-Isère : 600

  • Le Cheylard : 700

  • Tournon-sur-Rhône : 250

  • Die : 210

  • Nyons : 200