Nous étions en grève et dans la rue ce 4 février !
Solidaires Finances Publiques et la CGT Finances Publiques ont appelé les agents des Finances Publiques à la grève ce jeudi 4 février et à rejoindre les manifestations interprofessionnelles pour défendre les emplois, le service public et les salaires.
En pleine crise sanitaire, alors que les collectifs de travail sont en souffrance, des agents des Finances Publiques se sont mis en grève et ont participé aux manifestations organisées partout dans les territoires. A Marseille, nous étions ainsi plus de 3.000 entre le Vieux-Port et la Porte d'Aix, dont de nombreux lycéens et étudiants. A la DRFiP PACA 13, nous étions 9,60% des agents, tous grades confondus, à être en grève. Une seule journée de mobilisation ne peut créer le rapport de force pour faire changer les politiques, mais cette première étape, qui en appelle d'autres, marque un déconfinement des colères.
La lutte aujourd’hui est en effet plus que jamais nécessaire. La mise en œuvre du "Nouveau Réseau de Proximité" (N.R.P.) et les délocalisations se poursuivent malgré le rejet des agents, des élus et des usagers. La loi de transformation de la Fonction publique avance, détruisant les droits et garanties des agents. Les suppressions d’emplois ne cessent pas.
Mais le fatalisme n’a pas sa place, les agents des Finances Publiques méritent mieux, la crise a permis de mettre en avant le rôle de la DGFiP dans la continuité de l’État, l’engagement quotidien des personnels de la DGFiP, leur conscience professionnelle et leur compétence.
Le Gouvernement et l'Administration doivent en prendre conscience, les paroles de remerciement et autres compliments des Ministres et Directeurs doivent se transformer en actes. Ils doivent retirer leurs réformes, recruter, renforcer le service public de pleine compétence et de proximité, améliorer les conditions de travail, augmenter le point d’indice, renforcer les droits et garanties et rétablir les Commissions Administratives Paritaires (C.A.P.). La véritable reconnaissance ne se traduira que par ces actes.
Cette journée ne peut être que le début d’un processus, à construire ensemble, pour revendiquer cette véritable reconnaissance.
D’autres choix sont possibles !