Les mouvements locaux d’affectation des agents de l’Isère sont sur les rails. Ce vendredi 21 mai marquait la date limite de dépôt des demandes des candidats inspecteurs à une mobilité géographique ou fonctionnelle à l’intérieur du département.

Nous disposons de plusieurs informations qui laissent à penser que les RH locales, sous la houlette bien évidemment de l’État-major, pourrait donner corps à une vieille lune qui fait toujours rêver une partie de la hiérarchie : décider des affectations en ne tenant compte que très marginalement des souhaits des personnels et en s’affranchissant des règles qui demeurent encore.

La transparence, à laquelle l’administration est pourtant tenue régulièrement et législativement, ne va même pas être respectée. La DDFiP de l’Isère refuse ainsi de se plier, avec l’aval de la centrale, a son obligation de publier en amont du mouvement, la liste de classement des demandes. Enfin, pour être transparents (parce que nous, nous le sommes toujours !), suite à notre demande légitime à la direction, nous avons reçu une fin de non-recevoir. La direction, donc, refuse bel et bien de publier en amont ces fameux tableaux de classement !

Sa production est pourtant très aisée dans la mesure où l’application ALOA est parfaitement capable de la générer d’un seul clic. Ainsi la Direction de l’Isère semble s’apprêter à tricher ouvertement sans permettre aux représentants élus des personnels de jouer leur rôle de contrôle et de défense des situations difficiles ?

Si tel est le cas, nous appelons les agents du département candidats à une mobilité dans le cadre du mouvement local à adresser officiellement, dès la publication du mouvement, un courrier de demande d’explications sur l’affectation qui leur a été attribuée, même si cette dernière leur convient !