Solidaires Finances Publiques a appelé les agentes et agents de la DGFIP à être en grève ce 27 janvier sur la question de la rémunération et du pouvoir d’achat.
Dans un contexte difficile de crise sanitaire où 50 % des agents sont en télétravail et donc éloignés des collectifs de travail, cette journée n’a, sans aucun doute, pas été à la hauteur de l’enjeu mais elle a été marquée par de nombreuses manifestations sur l’ensemble du territoire. Nous étions ainsi 1 500 sur Grenoble. Si la grève a été faible (12,78 % en Isère, 9,67 % nationalement) elle ne doit pas cacher la réalité sociale y compris à la DGFiP. Depuis des années les personnels subissent des pertes massives de leur pouvoir d’achat dues au gel de la valeur du point d’indice, à la non revalorisation depuis 2010 de leur régime indemnitaire et à l’inflation. Et aujourd’hui de plus en plus de collègues ont du mal à terminer convenablement leur fin de mois.
Le 27 janvier marque le retour des questions sociales sur le devant de la scène et c'est une bonne nouvelle. Aujourd’hui plus que jamais la hausse des salaires dans le privé comme le public, la hausse des pensions et des minimas sociaux est centrale. Vivre dignement de son travail est une revendication juste et légitime dans un monde où les plus riches ont vu leur fortune s’envoler dans le contexte de crise. Les mesures gouvernementales prises ces derniers mois pour soutenir le pouvoir d’achat, indemnité inflation 100 euros, chèque énergie ne sont que des pansements à une situation sociale non soutenable. Il y a urgence à obtenir des mesures pérennes en augmentant les salaires, les retraites et les minima sociaux, mesures qui permettront de mieux répartir les richesses.
Ces choix sont possibles, c’est à nous toutes et tous de faire qu’ils deviennent notre réalité.
C’est dans ce sens que, pour Solidaires Finances Publiques, cette journée de mobilisation doit n'être qu’une première étape pour exiger et obtenir notre dû. Nous continuerons, dans les semaines qui viennent à agir autour de notre campagne « exigeons notre dû » afin de peser dans les futures négociations et obtenir à minima une revalorisation de notre régime indemnitaire.