Au niveau des effectifs DGFiP, on dénombre 280 cas avérés ou suspectés de COVID-19. 132 de nos collègues sont également placés en quatorzaine.
Au niveau national, 42 % des agents sont en présentiel, soit 40 137, et 24 850 en télétravail.
A contrario, 24 748 agents restent en ASA (garde d'enfant ou pathologie déclarée).
La moyenne nationale d'agents par département est de 45 % présents sur site et de 21 % pour le télétravail, soit une force de travail de 66 %.
Au niveau départemental, 48 % d'agents présents dans les services, 18 % en télétravail et 31 % en ASA.
Pour les SIP, 42 % présents et 23 % en télétravail, pour les SIE 55 % présents et 11 % en télétravail et pour les trésoreries 59 % présents et 9 % en télétravail.
22 % d'agents présents au SPF-E.
Suite à l'audio du 14 mai avec la Préfecture des Landes, le Directeur nous a rappelé qu'un à deux cas de COVID-19 avéré est déclaré chaque jour depuis le lundi 11 mai et que le virus continue de circuler dans notre département, même s'il n'y a qu'une seule personne maintenue en réanimation. Le collègue de Tyrosse a été testé négatif, fort heureusement.
Il est donc plus que jamais important de continuer à respecter les gestes de protection sanitaire pour chacun.e d'entre nous.
Concernant la réouverture des écoles depuis le mardi 12 mai, si 90 % des établissements sont ouverts, peu d'élèves les fréquentent.
Le Directeur est également revenu sur la conférence audio avec les chefs de services qui a eu lieu en deux sessions (matin et après-midi) ce vendredi.
Des « petites musiques », comme il les a nommées, lui sont revenues aux oreilles par le biais de certains chefs de services faisant état d'inquiétudes ou de mécontentements d'agents présents dans les services depuis le début de la crise sanitaire.
Le directeur a tenu à rappeler toutes les mesures sanitaires prises dès le début du confinement afin d'assurer le maximum de sécurité à chaque agent en présentiel ou susceptible de revenir dans les services dans le cadre des roulements mis en place par le plan de continuation d'activité.
Ce dispositif sécuritaire sera maintenu jusqu'à la fin de l'état d'urgence sanitaire.
Solidaires Finances Publiques a soutenu la réactivité de la direction, son implication exceptionnelle et ses prises de positions allant généralement dans le bon sens suite aux échanges avec les organisations syndicales depuis mi-mars lors des audio réunions quotidiennes, ce qui n’a pas été le cas dans toutes les directions.
Toutefois, nous avons fait remarquer qu’une autre musique nauséabonde était remontée, celle-ci, jusqu'au secrétaire de la section de Solidaires Finances Publiques pendant l’audio du jour avec les chefs de services.
En effet, il semble que certains irresponsables de services aient profité de l'aubaine pour critiquer vivement notre action alors que le sujet de la réunion portait, normalement, sur les modalités d'organisation de la reprise d'activité dans les services à compter du lundi 18 mai.
Il y en a même un d'entre eux, bien connu sur le site de Dagas, qui s'est félicité du non boycott de la première convocation du CHS-CT prévue le lundi 11 mai par une organisation syndicale sans doute très chère à son cœur (et qui aurait bien besoin de sa stature charismatique en ces temps difficiles) en pointant la responsabilité directe de Solidaires.
Pour rappel, la majorité des organisations syndicales étaient tombées d'accord pour ne pas participer à cette première convocation dans l'attente de documents supplémentaires demandés par le secrétaire syndical du CHS-CT.
Même s'il en déplaît à certaines qui ironisent sur nos actions et inquiétudes :
Oui, nous affirmons qu'il était légitime et normal que les organisations syndicales s'inquiètent, lors de la mise en œuvre du plan de dé-confinement, des mesures de distanciation dans les services ou du matériel sanitaire mis a disposition de chaque agent ;
Oui, il était légitime et normal que les organisations syndicales fassent remonter tous les dysfonctionnements remarqués durant le confinement et qui concernaient directement tous ces beaux-parleurs ;
Oui, il aurait été normal que certain.es chefs de services ne se contentent pas de transférer simplement des notes et prennent plutôt plus régulièrement des nouvelles de leur agents.
En ce contexte particulier de pandémie, la priorité de TOUS doit être la santé et la sécurité des agents.
Ces comportements polémiques qui n'honorent pas leurs auteurs sont déplacés et reflètent bien le peu de considération qu’ils ont pour leurs agents. Ils devraient pourtant se rendre compte que s’impliquer dans la mise en œuvre des recommandations visant à protéger la santé et la sécurité de tous, leur permet d’éviter l’exercice d’un éventuel droit de retrait par les agents.
Au niveau de Solidaires Finances Publiques 40, nous n'avons jamais cessé depuis deux mois de relater quotidiennement, tout en étant parfois critique, l'action du Directeur et de ses équipes, pour l'information de toutes et tous.
Vous pouvez nous faire confiance, nous continuerons d'œuvrer dans ce sens pour le bien de tous les agent.es, n'en déplaise à certain.es.
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