Et hop : Moins onze emplois !
Actuellement les emplois sont essentiellement gérés par l’utilisation du TAGERFIP (tableau des emplois qui reprend pour chaque service le nombre de postes implantés par catégorie) et la MAGERFIP qui permet de faire évoluer la répartition des emplois dans le réseau en prenant en compte les transferts de mission, les redéploiements vers des missions prioritaires etc.
Ce qui va être mis en place à compter du 01/01/2026 est une nouvelle méthode qui va permettre de raisonner non plus en emplois effectifs ou « chaises », mais en ETP (Equivalents Temps Plein), c’est-à-dire en prenant en compte les temps partiels dans le décompte des agents affectés, avec un plafond global annuel à respecter par direction.
Cette réforme est clairement un moyen de gérer la pénurie en faisant artificiellement disparaître des vacances de poste, beaucoup trop visibles avec le système actuel.
Concrètement, pour la Lozère, ce tour de passe-passe nous ferait perdre 11 emplois !!!
Le message publié sur Ulysse 48 à l’occasion du départ de notre directrice a interpelé bon nombre de nos collègues.
Hormis le fait qu’elle parte au terme de 3 ans et 3 mois d’exercice en Lozère, qui semble être juste un peu plus que le tarif moyen, ses remerciements nous semblent très ciblés.
Cela fait certainement partie du protocole de remercier les agents le jour de son départ, mais nous aurions peut-être apprécié que notre « détermination et notre très haut niveau de professionnalisme, notamment dans les moments les plus difficiles, humainement et/ou dans l’évolution de nos missions » soient mieux reconnus tout au long de ces trois années, ce qui n’a pas toujours été le cas.
Mardi 2 décembre 2025
Toutes et tous mobilisé·es contre l’austérité et pour nos salaires
Par notre mobilisation depuis le mois de septembre nous avons obtenu l’abandon du vol de 2 jours fériés et le décalage de la réforme des retraites, première brèche en vue de son abrogation. Le Premier ministre a aussi été contraint de s’engager à ne pas utiliser le 49-3.
Rien n’est encore joué pour le budget 2026. Des régressions nombreuses et graves que nous avions déjà dénoncées dans le budget Bayrou demeurent :

