Notre bureau national nous a transmis les documents de travail du Comité Technique de Réseau (CTR) qui doit se tenir le 11 décembre prochain.
Les fiches n°1 à 4 détaillent la répartition des 2 130 emplois supprimés à la DGFiP en 2019 (-100 A+, - 42 A, - 636 B, - 1 312 C, + 40 au titre de transferts divers),
La menace de revenir à 2 000 suppression au titre du PLF 2019 et à 4 000 pour les années suivantes a donc bien été mise à exécution. Au total, au bout du quinquennat, la DGFiP pourrait perdre jusqu'à 40 000 emplois.
Au 1er septembre 2019, la Lozère perdra :
4 emplois de contrôleur
4 emplois d’agent administratif
= 8 emplois détruits à la DDFiP48
Et ailleurs, qu'en est-il ?
Dans la région Languedoc-Roussillon, l'Aude perd 5 emplois, le Gard subit 19 suppressions, l'Hérault subit 3 suppressions et les P-O 15.
Le Lot et le Tarn et Garonne perdent eux aussi 8 emplois (!!!).
D'autres directions subissent des ponctions vaguement comparables à la nôtre :
l'Ain et les Alpes de Haute-Provence (04) avec 9 suppressions ;
le Cantal, la Charente, le Gers, la Mayenne, le Rhône et la Vienne avec 10 emplois
Et certains départements (hors L-R) sont sensiblement moins touchés que la Lozère :
la Drôme et la Haute-Corse, avec 5 suppressions ;
l'Ariège et le Territoire de Belfort subissent 6 suppressions ;
Au bout du compte, le Tableau de Gestion des Emplois de Référence des Finances Publiques (TAGERFiP) de la DDFiP 48 ne comptera plus que 153 emplois au 01/09/2018. et aura perdu 53 emplois depuis la fusion DGI-Trésor en 2011.
La localisation de ces 8 suppressions sera connue au début de janvier 2019.