Et si on parlait du dialogue social ?

 

Le 9 juin est une date qu'on attendait pour retrouver un peu de vie sociale en retournant au restaurant sans avoir à prévoir le parapluie pour s'installer sur la terrasse, reprendre les activités en salle de sport, rester un peu plus longtemps en extérieur le soir, en somme retrouver un peu plus de liberté.

Pas question pour l'instant d'échanger des bréves de comptoirs puisque ceux-ci restent interdits.

Il va donc falloir attendre pour partager ces moments où on évoque l'actualité grave ou plus légère, rapidement devant un petit café ou autre.

Pour la DDFiP 62, pas question d'attendre pour ce qu'on peut rebaptiser les « brèves de Brassart ».

Eh oui, le dialogue social prend maintenant la forme de ces moments où l'on échange sur des sujets d'actualité sans pour autant y passer trop de temps.

Le 24 juin, le nouveau protocole télétravail, présenté une première fois en CTL, doit être de nouveau évoqué avec les élu·es en CTL, représentant·es du personnel.

Cette nouvelle discussion est essentielle puisque le protocole tel qu'il a été présenté, a recueilli un vote unanime « contre » des élu·es de toutes les organisations syndicales.

 

Ce protocole aurait du faire l'objet d'un groupe de travail pour être débattu avec les représentant·es du personnel avant d'être finalisé et présenté en CTL.Le rejet de ce protocole par tous·tes les représentant·es du personnel a incité la Direction à prévoir un groupe de travail avant de le présenter de nouveau au CTL.

Ce groupe de travail est prévu le 18 juin, et les élu·es en CTL de Solidaires Finances Publiques ont demandé une autre date puisqu'il·elles ne peuvent être disponibles. La Direction a refusé de modifier ce qui était prévu.

Et donc, le 24 juin, le protocole télétravail, éventuellement modifié après le groupe de travail, sera discuté en CTL au cours d'une instance pour laquelle la DDFiP a décidé de consacrer une demi heure !

Eh oui, une demi-heure qui devra être employée au mieux pour discuter de tous les aspects de ce protocole rejeté une première fois puisque, dans la foulée, un autre CTL est prévu avec un certain nombre de points sur lesquels nous avions posé des questions. Ils sont présentés pour information, ce qui signifie qu'on ne nous demande notre avis sur aucun de ces points puisqu'ils n'impactent pas, selon la direction, l'organisation de la DGFiP.

Il faut reconnaître que la Direction a de l'humour puisque le premier point de ce CTL présentera le calendrier des futures instances.

Un calendrier pour ce mois de juin qui devient de plus en plus contraint. La direction nous envoie la reconvocation sur le protocole du télé-travail , case un groupe de travail à la va-vite, nous convoque à un CTL le 6 juillet puis encore une convocation à un CTL le 24 juin. Toutes ces dates viennent de nous être communiquées sans tenir compte que nous sommes aussi des agent·es des Finances Publiques et que nos absences syndicales dans le planning de nos services respectifs pourraient être prévisibles en amont si la direction était plus organisée. Ces multiplications de CTL sur un temps réduit empêche également les élu.es de préparer correctement les instances, une dérive de notre direction pour restreindre encore le dialogue social. Enfin, la direction ne peut nous accorder qu’une heure pour défendre les dossiers des collègues nous ayant mandaté.es sur leur demande de mutation alors que ces temps d'échange auraient dû être prévus dans le calendrier.

Et à côté de tout ça, la rumeur enfle sur la création de postes d'adjoint pour recaser des A+, qu'on appelle pour une proposition et finalement pour une autre deux jours plus tard.

Ces créations de postes n'impacteraient pas l'organisation de la DGFiP puisqu'aucun point n'est prévu en CTL !

Ah le dialogue social !

Vivement le retour des comptoirs qu'on puisse débattre sereinement, accoudé·es au bar, de l'organisation de la DDFiP et des projets de la Direction pour notre avenir !