Comme nous l’avons évoqué lors de nos visites de sites, les négociations salariales n’évoluent pas dans le sens attendu par les agents.

Pour preuve, s’il en était besoin, cette annonce d’une prime GMBI, attribuée à moins d’un·e agent·e sur 5.

Voilà l’avenir de la DGFiP, des primes calculées selon le niveau d’emmerdes créées par l’ignorance de celles et ceux qui nous dirigent.

Les organisations syndicales demandaient un montant socle pour toutes et tous, avec une possibilité de majoration sur une mission plus impactante que d’autres. La DG a tranché : « on fait comme on avait prévu et ce que veulent les agent·es, on s’en moque », de là à dire que ça devient la coutume, il n’y a qu’un pas.

Donc cette prime viendra récompenser les agent·es qui ont fait face à cette marée humaine, qui ont entendu sans cesse les mots « on n’y comprend rien », « tout est fait en dépit du bon sens » mais aussi « pourquoi vous m’emmerdez avec ça ? » et « il faut que je fasse votre travail maintenant ?, vous êtes payés pour quoi ? ».

Pas de jaloux, sauf peut-être celles et ceux qui n’auront pas un sou, le même montant pour chacune et chacun.

500 € en compensation de la fatigue accumulée, des pleurs incontrôlables, des arrêts maladie, de la mauvaise gestion de certains qui a entraîné le dépôt d’une alerte...500 € pour solde de tout compte.

Ne vous inquiétez pas, le DG l’a publié sur Ulysse :

« Cette campagne, inédite, fait actuellement l'objet de travaux de retours d'expérience entre les équipes et avec le réseau car par plusieurs aspects, elle s'est avérée insatisfaisante. Au regard des permiers retours, un plan d'amélioration du dispositif est en cours d'élaboration. Elle a néanmoins pu se dérouler jusqu'à son terme grâce à l'investissement et à l'engagement des agents mobilisés dans la gestion, le conseil et l'accueil des usagers. »

Une petite remarque, avant de publier on se relit : « des premiers retours... ».

D’expérience, nous savons combien les retours d’expérience sont pris en compte dans notre administration, si ce n’était pas si triste on en rirait.

 

Agentes et agents, si vous ne l’avez pas encore fait : signez la pétition !

Les négociations continuent et vos organisations syndicales ont besoin de tout le poids que peut leur apporter cette pétition. Elle n'est pas en ligne, mais disponible auprès de vos correspondant·es Solidaires Finances Publiques. Si vous ne savez pas où la ou le trouver, appelez-nous !

Catherine : 06 35 40 58 65

Nadège : 06 22 02 15 50