Action

10 milliards de raisons d'être massivement en grève le 19 mars !

Le gouvernement vient donc de raboter le budget 2024 de 10 milliards d’euros. Selon Bruno Le Maire, la baisse des prévisions de croissance économique pour 2024, oblige l’État à « se serrer la ceinture ».

Les premières mesures annoncées montrent une fois de plus de quelle ceinture il s’agit : celle de l’éducation, du logement et de la transition environnementale en particulier. Plus globalement, ce sont tous les budgets des ministères qui sont amputés et, pour la DGFiP, ce sont 108 millions de moins.

10 milliards de moins, c’est encore et toujours moins pour les fonctionnaires, les services publics et donc pour la majorité de la population. Sans oublier que cette austérité, dont le gouvernement n’ose prononcer le nom, sera accentuée avec 12 milliards de moins d’ores et déjà annoncés par le gouvernement pour la future loi de finances 2025.

Un taux croissance en baisse... la faute à qui ?

Cette coupe budgétaire de 10 milliards résulte d’un taux de croissance beaucoup plus faible qu’attendu par le ministre Bruno Le Maire : moins de 1 % au lieu du 1,4 % espéré pour élaborer la loi de finances. A croire qu’il n’aurait pas perçu le problème de pouvoir d’achat rencontré dans ce pays et son impact négatif sur la consommation. Cela ne nous surprend guère pour un ministre de l’économie qui annonce tous les 3 mois que l’inflation est derrière nous et que les prix à la consommation vont baisser. Mais cette coupe budgétaire est surtout faite pour répondre aux injonctions de l’évolution du déficit budgétaire et du taux d’endettement de la France à quelques jours de la prochaine évaluation de sa solvabilité par l’agence de notation S&P Global Ratings.

D’autres choix sont possibles !

Sans surprise, le gouvernement continue sa politique à base de vieilles recettes libérales : s’attaquer aux dépenses publiques, en s’attaquant aux fonctionnaires et aux services publics. Mais un gouvernement qui ne veut surtout pas augmenter les recettes en particulier en taxant davantage les patrimoines et les revenus des plus riches qui ont vu exploser leurs profits en 2023. Et encore moins augmenter les salaires, les retraites et les minimas sociaux.

L’austérité qui vient nous donne 10 milliards de raisons supplémentaires d’être en grève le 19 mars, pour la journée de grève intersyndicale Fonction publique. Exigeons une juste et légitime revalorisation de notre rémunération basée sur une augmentation significative du point d’indice, la revalorisation de nos carrières et de notre régime indemnitaire.

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Encore et toujours, tant qu’il le faudra, luttons ensemble pour les droits des femmes !

En ce 8 mars 2024, soyons toutes et tous ensemble dans l’action !

A la DDFiP62, après plusieurs demandes depuis quelques années, SOLIDAIRES Finances Publiques 62 a enfin obtenu l'inscription à l'ordre du jour d'un prochain CSAL, de la présentation d'un bilan sur l’égalité professionnelle et d'un bilan sur les actions contre les violences sexistes et sexuelles.

Cependant, nous ne sommes pas tout à fait dupes, et nous savons que notre directeur inscrit ces points car le décret régissant les nouvelles instances l'y oblige.

Notre directeur local peut se vanter qu'à la DDFiP62, le commandement est majoritairement composé de femmes, les inégalités salariales persistent et les inégalités au travail restent légions.

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Vous pouvez trouver d'autres informations sur le site de l'Union Syndicale SOLIDAIRES

https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/nationales/8-mars-greve-feministe/

En ce 8 mars 2024, soyons toutes et tous ensemble dans l’action !

RVD, place Foch à Arras, 17h30

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10 ans de diète, ça suffit !

Ce 29 janvier, jour de réouverture des négociations indemnitaires nationales, Solidaires Finances Publiques 62 et CGT Finances Publiques 62 se sont réunis devant la direction du Pas-de-Calais pour exiger de véritables revalorisations pérennes pour toutes et tous !

L'après-midi, nous étions en HMI à Béthune, Boulogne, Calais et Lens.