Ce jeudi 4 avril, toutes les organisations syndicales du Pas-de-Calais ont boycotté le CTL après avoir lu des déclarations énonçant clairement les raisons de la colère des agents de la DGFiP.
Face au mutisme de la Direction, décidée à garder le secret dont chaque intervention de notre Ministre laisse deviner la teneur, les élu.es en CTL de SOLIDAIRES Finances Publiques 62, ne pouvaient pas siéger et participer à ce dialogue de sourds.
La discussion et la concertation ne seront envisageable que lorsque la Direction aura dévoilé sa carte.
Le titre de notre motion «votre mépris vis-à-vis des agent.es du 62 a assez duré !» a choqué M Roulet mais nous ne nous excuserons pas de marteler à notre Directeur que les agent.es sont en détresse et surtout EN COLERE.
Surtout qu’encore une fois, M Roulet nous répond que le projet sera discuté, qu’il y aura une phase de concertation et de dialogue, qu’il ne s’agit pas d’imposer mais de proposer.
Il faudrait arrêter de nous prendre pour des quiches, des jambons ou toute autre pièce de charcuterie, car dans le document envoyé aux responsables de service vendredi dernier, il est clairement écrit que ce sont les objectifs définis par le Ministre qui priment pour définir cette géographie revisitée et que les évolutions doivent contribuer aux gains de productivité qui sont attendus de la DGFiP.
Aux termes « objectifs définis » ou « gains de productivité », SOLIDAIRES Finances Publiques 62 rétorque que la DGFiP n’est pas une marchandise à vendre.
Pour la sauvegarde d’un vrai service public de proximité, SOLIDAIRES Finances Publiques 62 continuera de lutter.