Compte rendu de l'AG des Personnels de ce mardi 27/11/18 après-midi


Nous sommes revenus sur la définition du service non fait. Dans le cas où un agent de SIP, non positionné sur une mission d'accueil physique, refuserait de descendre remplacer des agents d'accueil, quelle situation prévaut ? Service non fait ou refus d'obéissance ? L'analyse diffère entre les organisations syndicales et la direction générale. Nous regardons de notre côté les textes applicables dans ce cas de figure. Nous travaillons également sur la distinction entre les notions de renfort et de remplacement. A suivre...

Autre point d’achoppement : pour la direction locale, la notion de renfort implique l'obligation du respect des horaires d'accueil. De fait, elle considère que ces agents ne sont plus soumis aux horaires variables. C'est un peu capilotracté !!
D'après l'instruction, "le principe de l'horaire variable consiste à donner à chaque agent le choix de ses horaires journaliers de travail au regard de ses besoins personnels, dans le respect des obligations de service qui sont les siennes. Il donne ainsi la possibilité à chacun de choisir quotidiennement ses heures d’arrivée et de départ à l’intérieur de plages horaires de début, de milieu et de fin de journée, dites plages variables. Chaque agent peut ainsi prendre son service au plus tard à la fin de la plage variable du matin, et peut quitter son service au plus tôt à la fin de la plage fixe du matin et/ou au début de la plage variable de l’après-midi, en fonction de la durée de sa journée de travail." Nous rappelons que les collègues de l'accueil, par manque de moyens humains, ne peuvent jamais en bénéficier.
Ce sujet des horaires variables a également été abordé pour les collègues qui viendront en renfort au moment de la mise en place du PAS. Il serait anormal que ces agents soient pénalisés alors qu'ils seront "réquisitionnés" sur une mission où la DGFIP est en incapacité de mettre du personnel.

Afin de ne pas diviser l'ensemble des collègues, nous avons refait le point sur la nécessité de la solidarité la plus large possible, encadrement compris.
Dans une période où la DG demande toujours plus avec de moins en moins de moyens,
dans une période où la DG ne reconnaît plus les qualifications et l'investissement de ses personnels,
dans une période où la DG ferme les portes de la reconnaissance professionnelle,
dans une période où la DG remet en cause les droits à congés,
il nous paraît essentiel qu'il n'y ait pas de division entre les agents et l'encadrement. Leur soutien serait indispensable afin d'avoir gain de cause sur la reconnaissance de la souffrance au travail et sur le manque criant d'effectif.


Après moultes tergiversations, la direction locale a décidé d'ouvrir les grilles à 14H45... pour les refermer à 15H30 !! La question se pose d'une réelle utilité de ce créneau d'ouverture, tant sur le plan de la sécurité que sur le plan des moyens mobilisés... Une logique managériale qui nous échappe !!

Réunissons-nous, agents de la Côte Vermeille, ce jeudi 29/11/18 à compter de 8H30 dans le hall.

SOUTIEN FINANCIER : pour rappel, quelles que soient les suites, nous ne pourrons financer les actions qu'à hauteur de ce que nous aurons en caisse ! N'oublie pas d'envoyer un chèque avec un montant minimum de 5 euros à l'ordre de "section 66 Fond de Solidarité"