Taux de grévistes pour la DDFIP 66 : 6,85 %

Pour nos salaires, nos emplois et pour nos conditions de travail : cette manifestation devait montrer au premier ministre qu’il y a des enjeux sociaux et des enjeux sur les services publics.

On ne va pas se mentir, la mobilisiation n'est pas à la hauteur de ces enjeux. Ce n'est pas faute de constater sur les lieux de travail une fatigue démocratique et sociale des collègues. Ca ne veut pas dire que les sujets mis en avant n’ont pas l’adhésion des collègues ou des citoyens, mais que la méthode ne fait plus recette.

Pourtant, quel autre moyen que la grève les personnels ont pour faire valoir leurs droits et faire entendre leurs revendications ? Nous avons déjà essayé de mener des actions qui n'impactent pas le porte monnaie (actions sur les plages variables, le samedi, actions de communication...), mais pour lesquelles nous arrivons au même constat. Arrêter de faire des jours de grève de 24h saute mouton ? Nous avons essayé de mener des grèves continues mais l'essoufflement est rapide. Nous avons essayé de faire des grèves tournantes... Même résultat.

Nous continuons à penser que l'intérêt collectif doit être la priorité et que nous devons aller chercher le mieux disant pour tout le monde dans l'exercice de nos emplois, dans l'expression de nos rémunérations et dans l'amélioration de nos conditions de travail.

Alors oui, nous restons optimisites pour l'avenir, pour le respect de nos droits et l'arrêt de la destruction de nos acquis sociaux. Cela reste possible si nous restons unis, soudés, solidaires et collectifs.

Le débat est ouvert ! Nous restons à votre disposition pour en discuter, pour savoir quelles sont vos attentes , vos questions, vos propositions.