Solidaires Finances Publiques 66 - CGT Finances Publiques 66 - FO Dgfip 66

Suite du 16 septembre 2019 :
Solidarité avec les agents de la DGFIP qui se sont lancés dans l'action : les PO répondent présents !

A la suite des actions reconductibles -ou dans la durée- annoncées par les camarades du Rhône, de l'Aisne, de l'Aveyron, de la Corrèze, du Finistère, de la Gironde, du Lot, du Tarn et Garonne, du Morbihan, des Pyrénées Atlantiques, de la Vendée et de l'Ardèche, 54 collègues réunis en AG sauvage sur le gros site de Perpignan ont décidé de se lancer à leur tour dans un mouvement dans la durée. En effet, nombreux sont ceux qui pensent, à raison, qu'une journée de grève n'est pas suffisante. Pour une fois qu'un nombre important de départements se lance dans un mouvement dans la durée... aucune hésitation ! Les agents présents (sauf 3 abstentions) ont voté pour la proposition de l'intersyndicale proposant d'organiser le plus rapidement possible une grève tournante.
Concrètement, nous allons organiser une action chaque jour sur une résidence différente. Avec 23 implantations, cela permettrait d'avoir une vraie action dans la durée (même si vraisemblablement, nous allons peut-être regrouper certains sites). Nous contacterons les élus locaux pour faire une action médiatique en commun (selon les endroits) et demanderions donc au final à tous les agents de la DDFIP 66 une SEULE journée de grève (en plus du 16).
L'intersyndicale a donc du pain sur la planche et va très rapidement venir vers vous.

SEMINAIRE SUR LE CONTROLE FISCAL TRANSFORME EN SEMINAIRE SUR LA COLERE SOCIALE !
Suite à l'AG, une délégation d'agents s'est rendue à Ortaffa où se tenait -en présence de notre DDFIP et d'un représentant de la délégation régionale- un séminaire sur le contrôle fiscal. Nous avons donc été reçus (sans rendez-vous) et avons dénoncé fortement l'absence totale de communication de la DDFIP 66 qui prend dorénavant ouvertement les agents et les organisations syndicales pour des moins que rien. Le délégué a eu droit à son couplet.

1er) NON A LA PROPAGANDE :
Nous avons d'abord condamné fortement l'aspect politique du discours de tous les représentants de l'administration qui reprennent en boucle les éléments de langage fournis par le gouvernement auprès des médias, des élus et des agents. A savoir qu'avec la géographie revisitée, nous serions soi disant plus présents en tant que DGFIP et que ce serait mieux pour répondre aux attentes des citoyens... Bien évidemment nous ne partageons pas ce point de vue, mais c'est en plus une affirmation infondée qui ne repose sur rien. L'administration n'est pas là pour relayer le discours politique d'un gouvernement, quel qu'il soit et cette dérive est inquiétante.

2e) STOP A UN SERVICE PUBLIC AU RABAIS, STOP AUX SUPPRESSIONS D'EMPLOIS :
Dans le même temps ou le DDFIP tient ce genre de propos mensongers "de plus de présence de nos services en territoire", nous avons appris qu'un groupe de travail s'était tenu la veille et que le gros site de Perpignan allait passer de 8 demies journées de réception à 3 par semaine d'ici la fin de l'année ! Tout le reste sur rdv... Si ce n'est pas contradictoire !
Le problème essentiel est bien celui de l'emploi. Le gouvernement a certes annoncé un amoindrissement dans les suppressions d'emplois (ça se traduirait qd même chez nous dans les PO par une vingtaine de suppressions chaque année jusqu'en 2022).

D'autres administrations ont obtenu l'arrêt des suppressions d'emplois, c'est donc possible ! Et c'est bien cela que nous devons gagner !

3e) NOUS APPRENONS PAR LA PRESSE QU'ARGELES RESTERA AVEC MINIMUM 12 AGENTS. M BONEL ET M GROUIN DE ROUMILLY (délégation) NOUS ONT CONFIRME QU'ARGELES DEVIENDRA UN SERVICE DE GESTION COMPTABLE EN PLUS DE PERPIGNAN, PRADES ET CERET...
Nous nous sommes révoltés de la manière dont nous avons appris le maintien de ce site, encore une fois par la presse. Si nous nous réjouissons de la non fermeture d'Argelès, nous avons demandé pourquoi cette annonce sortait aujourd'hui ? Alors que dans les endroits où les élus, les agents et les OS se bougeaient ensemble très fortement - rien n'était annoncé ! La différence de traitement est due à quoi, entre M Aylagas, ancien député et l'ensemble d'une Com com -par exemple du Haut Vallespir- en milieu rural ? M Bonel nous a parlé d'importance du bassin géographique. On peut entendre cet argument mais celui ci pourrait se défendre pour le secteur de Rivesaltes... Et également pour la Cerdagne car l'antenne de Saillagouse n'a pas pour vocation a perdurer bien longtemps ! Bref, aucune explication crédible sur la différence de traitement entre les élus n'a été évidemment donnée. Sinon, pour info, forcément le SGC de Céret sera moins important que dans le projet initial...

4e) RIEN N'EST IMPOSSIBLE !
Alors que notre DDFIP venait de dire le contraire (sic), le représentant de la Délégation Occitanie nous a confirmé qu'il était possible pour des sites en milieu rural de ne pas fermer ! D'après lui ce ne sera pas possible pour tous les sites, mais à la marge. Nous allons donc inviter les élus locaux désabusés à monter au créneau !

Beaucoup d'autres sujets ont été abordés (recours aux CDD, prime de restructuration des agents du Boulou et de Port Vendres tjs pas versées...). On sent une certaine fébrilité dans le camp adverse. Nous parlons bien de camp adverse car nos responsables participent activement à la casse de notre service public et n'ont aucun état d'âme pour les agents et pour nos missions. Pas d'hésitation, faisons monter la pression chez le camp d'en face pour obtenir satisfaction sur l'emploi et le maintien de notre réseau !!!

Solidarité ! Et salut fraternel à tous les collègues de la DGFIP dans l'action !