En début de mois, les agents bénéficiaires de la prime COVID-19 ont reçu un mail du Secrétariat Général leur indiquant le montant qui leur sera versé sur la paie du mois de juillet.

De par son opacité et son plafond de bénéficiaires, les situations d'injustice se font de plus en plus nombreuses.

En effet, seuls 30 % des agents de la DGFIP sont attributaires de la prime (dans ce volume, 70 % vont toucher 330 € et 30 % 1 000 €). Les critères initialement retenus pour identifier les bénéficiaires de cette prime étaient le présentiel et l'inscription au PCA (Plan de Continuité d'Activité). La direction locale nous a précisé qu'une priorité avait été retenue par la DG pour les agents des services SPL dans les trésoreries et pour les agents des SIE.

Or, d'autres paramètres sont venus percuter les choix des différentes strates décisionnelles (au niveau de la direction locale, de la délégation inter-régionale et de la DG).

Nous avons demandé à la direction locale le détail du versement de ces primes (de 330 € et 1 000 €) par grade et par métier (SIP, SIE, trésoreries, direction, services de contrôle, foncier, accueil / services communs). Ce document doit nous parvenir début août, dès que les dernières vérifications seront faites.

Nous demandons également le détail, clair et précis, de l'ensemble des critères retenus pour l'attribution de cette prime. L'ensemble des collègues dé-primés, qu'ils aient été inscrits dans le PCA, qu'ils aient remplis des missions en présentiel ou en télétravail, qu'ils aient été empêchés de travailler par la direction locale par manque de moyens matériel, doivent avoir une explication sur la raison de la non distribution de cette prime.

Nous invitons tous les agents, qui se retrouvent injustement exclus de ce dispositif, à adresser un courrier à la directrice pour demander des éclaircissements. Vous trouverez ci-dessous les modèles de courrier.

odtlettre explication absence prime covid.odt

odtlettre explication prime covid 330 €.odt

Vous trouverez le tract national en cliquant ici.

Ce scandale ne touche pas que des situations individuelles. Il s'agit bien d'une politique managériale désastreuse qui vise :

  • à diviser les collègues sur la base du soit-disant « mérite »,
  • à refuser une revalorisation globale de nos traitements alors que l'épidémie a prouvé une fois de plus l'importance de nos missions,
  • à individualiser nos rémunérations,
  • à opacifier la gestion des personnels.

Enfin, nous espérons que de petits arrangements entre amis n'ont pas trouvé bénéficiaires dans notre département. Il serait complètement scandaleux qu'un AFIPA soit bénéficiaire de la prime de 1 000 € sans avoir été en présentiel ou en télétravail sur la période de la crise sanitaire, qui plus est sur des missions non prioritaires. Mention honorable si la demande de cette prime était dans le but d'être reversée aux collègues, à une association caritative ou une caisse de soutien aux personnels soignants. Mais cela n'est que pure fiction !! Pour le moment...