Suite de l'action des élus locaux à Elne
Avant de faire état du dialogue social - déplorable - conduit par la directrice départementale, voici un résumé de ce qu'il s'est passé ce matin :
Ce mercredi, elle était reçue par les élus du canton de la plaine d'Illibéris. Dans un premier temps, le maire d'Elne s'est entretenu en bilatéral avec la directrice départementale. Se sont joints ensuite les élus locaux pour discuter de la situation de la trésorerie d'Elne et de l'avenir du service public.
Ont été mis en avant :
- la perte d'un service public de qualité et de proximité pour la population, entraînant des contraintes supplémentaires pour les usagers. Les personnes en situation précaire, les personnes âgées et celles touchées par la fracture numérique auront toutes les peines du monde à accéder au service public,
- le sentiment d'abandon de la population et des élus locaux,
- la perte d'une autonomie financière avec l'arrêt du bail de location pour la mairie d'Elne...
Les édiles sont sortis de cette réunion avec des promesses de la directrice départementale en terme de moyens... Mais lesquels ??? Les élus ne sont pas dupes, ils savent que ces moyens envisagés (sans pour autant les avoir présentés) seront mis au détriment d'un autre service et ne sont absolument pas garantis, entre suppressions d'emplois, réformes incessantes et désengagement persistant de l'Etat sur les collectivités locales. Le ras-le-bol des élus est encore plus perceptible !!
Les actions menées ces derniers jours seront reconduites, et de nouvelles sont envisagées, si il n'est pas donné de suites positives à cette situation dans un délai raisonnable.
Il n'est donc rien ressorti de concret de ces entretiens... Sauf à préciser que les promesses n'engagent que ceux qui y croient !!
COUP DE GUEULE
Ces quelques lignes vous sont dédiées, madame la directrice.
Méprisante, hautaine, en dessous de tout... Et je ne ferais pas dans le grossier, bien que cela le mériterait, vous vous en êtes très bien occupée toute seule !! Voilà comment nous pourrions décrire votre attitude indigne, une fois encore, à l'encontre des agents du poste, des élus, des usagers présents et des organisations syndicales.
En effet, en sortant de cette réunion, vous avez ignoré les agents présents en arguant de les recevoir plus tard. Cela aurait été plus simple, plus humain, plus courageux, d'avoir un discours unique envers l'ensemble des personnes présentes sur le parvis de la mairie.
La peur du ridicule ? Est ce la raison qui vous a poussé à fuir ?
Nous pourrions le comprendre si c'est le manque d'argument à mettre en avant pour le maintien d'un service public digne de ce nom qui en est la cause...
Ou des difficultés à articuler les directives nationales fondées sur des principes purement budgétaires avec les besoins exprimés par nos concitoyens, en terme de moyens humains, proches et compétents...
Peut-être sommes nous la raison de cet acte de lâcheté ? Sommes nous si terrifiants quand nous demandons un dialogue social où la communication serait le maître mot et l'anticipation son serviteur ? Est ce inspirer la peur quand nous demandons à ce que soient considérés les agents de ce département ?
Alors soyons francs et arrêtons cette mascarade hypocryte que vous appelez encore dialogue social. Sur un plan purement professionnel, vous faites preuve d'insuffisance, notamment dans la clarté de votre expression, la qualité de vos relations avec les agents et leurs représentants, le sens des responsabilités que vous avez envers les collègues de la DDFIP 66 ainsi que vos capacités d'organisation. Le NRP servira d'exemple, parmi d'autres, pour l'ensemble de ces remarques. Un agent qui serait évalué de la sorte, risquerait une sanction disciplinaire... Pour vous, on se rapproche des félicitations voire d'une promotion... Egalité de traitement entre fonctionnaires ???
Il faudrait arrêter de confondre servilité et loyauté, arrêter de faire preuve de zèle ou d'égocentrisme lorsque l'Humain devrait être la priorité.
La peur tient à l'imagination, la lâcheté au caractère. Vous avez su faire preuve de caractère aujourd'hui.