Tous à la direction dalle Arago à partir de 8h30 mercredi 16 janvier !

Manque d'effectif, stress, souffrance, conditions de travail, missions bâclées, venez vous exprimer !


n'oubliez pas de déposer dans SIRHIUS rubrique "Absences syndicales..." "Crédit de temps syndical" - (matin pour les agents de Perpignan, journée pour les autres). Ainsi vous serez couvert et ne risquerez aucune sanction, il est important de le préciser par les temps qui courrent !

En effet la direction et l'encadrement Côte Vermeille veulent en finir avec les AG de personnels. Message de menaces de M Bonnel, encadrement présent ce lundi prêt à relever les noms...
Soyons clairs, nos actions ont permis quelques avancées et nous aussi sommes gênés par rapport à l'accueil des contribuables. Mais pour en sortir, il faut à minima que les problèmes qui relèvent du local soient d'abord enfin reconnus et résolus par la direction... et cela concerne vraiment tous les sites du département comme l'illustrent les cahiers de doléances recueillis !

-Accueil primaire avec des agents écretés, possibilité d'avoir un deuxième jour de récup ?
-Abandon ou bâclage des missions, aucune priorisation, ou alors dans l'urgence, aucune anticipation
-Manque de soutien technique dans beaucoup de services
-Aucune vision concrète sur l'avenir des agents de la DDFIP66, aucune communication de la direction
-Souffrance, stress partout, parfois pression
-Division entretenue entre agents par quelques cadres
-Pas d'écoute, sentiment de déconsidération parfois de l'encadrement direct, mais tjs de la direction
-Sécurité des locaux
-Possibilité de n'avoir plus qu'un canal d'entrée (e-contact et balfus) ?

Il est à noter que les avancées concrètes en matière de remplacement de l'accueil par les SIP de Perpignan ont été balayés avec le PAS (dispositif de campagne toute l'année). Clairement, les agents ont le sentiment de s'être fait avoir.

POINT DE RUPTURE

Enfin, en ce qui concerne le local, cela a été dit à plusieurs reprises dans les AG (parfois de manière brut de décoffrage) : si l'encadrement direct est parfois proche humainement des agents et remplit ses fonctions de pilote, dans beaucoup trop d'endroits il existe une véritable rupture avec le chef de service qui renforce encore plus le mal-être lié au manque d'effectifs. Cela apparaît clairement dans certains cahiers de doléances. Depuis le 26 octobre, il n'y a absolument aucune avancée sur ce sujet. Pour cesser le conflit, la balle est donc clairement dans le camp de la direction... et de la hiérarchie concernée.

Et les revendications au niveau national sont toujours d'actualité !
Il serait bon aussi que tous le monde comprenne que si notre conflit est parti d'un problème local lié à l'accueil, notre action a aussi bien évidemment une résonnance nationale et que la mise en place du PAS permet un rapport de force au regard de CAP 2022, de l'emploi et de la reconnaissance. Les 200 € prévus uniquement pour une partie seulement des agents de la DGFIP sont une provocation (500€ de prime par exemple pour l'ensemble des agents de la Banque de France et revalorisation mensuelle pour les forces de l'ordre) !

Le contexte global est explosif et la fiscalité est un enjeu énorme. Il est prévu des actions au niveau national dès la fin du mois par rapport au PAS... Restons mobilisés !