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Les lauréats ont reçu, en fin de semaine dernière, un mail pour choisir leur lieu de formation (Clermont-Ferrand, Noisiel et Toulouse).

Ces choix devront être réalisés au plus tard le lundi 4 mai 2020 inclus. Les résultats seront communiqués fin juin 2020 par l'ENFiP.

Comme chaque année, l'administration affecte d'office des stagiaires à Toulouse pour suivre la formation du bloc foncier (publicité foncière ou cadastre).

Le site de Clermont Ferrand possède les installations permettant de loger pendant l'intégralité de la scolarité les stagiaires et leurs familles (crèche interne à l'ENFiP et écoles à proximité). Ces possibilités sont beaucoup plus restreintes sur l'établissement de Noisiel qui est de préférence pour les stagiaires logés en Ile-de-France.

Si vous avez une situation familiale, médicale qui rend plus pertinent d'être sur un site plutôt qu'un autre, il faut le signaler avec les justificatifs dès maintenant à l'ENFiP et à  transmettre au BN (mel: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.  ou  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.)

Une fois les décisions rendues fin juin 2020, les possibilités de dérogations seront exceptionnelles.

Bonjour à toutes et tous,

Suite à l'ordonnance Fonction Publique sur les congés pendant le confinement, un adhérent nous a fait parvenir sa réaction, sous forme d'une lettre qu'il s'adresse à Monsieur FOURNEL, notre directeur général.

Ce courrier, reflète bien le sentiment majoritaire des collègues qui nous ont contacté et nous avons donc le plaisir de vous le faire partager.

 

Monsieur le directeur,

A l'appel du président du MEDEF qui exhortait les entreprises à envisager de travailler plus, l'exécutif a décidé de lui emboîter le pas en prenant des mesures particulièrement iniques à l'égard des fonctionnaires. Vous avez décidé d'être plus royaliste que le Roi en incitant vos directeurs à traduire ces mesures "d'exceptions sanitaires" par les interprétations suivantes :

* après avoir publié sur la FAQ Ulysse que les ASA ne seraient pas considérées comme des congés normaux pour la génération d'ARTT, vous l'avez retiré quelques jours plus tard sans faire état de mise à jour/recul de votre part en considérant le contraire. Cette position est anormale, car contrairement aux autres congés, cette ASA n'est en aucun cas sollicitée par l'agent, mais imposée par vous-même (cela s'appelle les "pleins pouvoirs" sans aucune limite) . La conséquence est que chaque agent se voit retirer 1 jour de RTT par mois en ASA.

* au nom d'une égalité avec le privé vous décidez de retirer en plus 5 jours de RTT pour la période du 16/03 au 16/04, et 5 autres jours de congés/RTT pour la période du 17/04 à la fin du confinement pour les agents en ASA avec des modalités discriminatoires entre ceux qui ont encore des RTT et ceux qui n'en ont plus (vous n'en êtes pas à une discrimination près, notamment concernant les ASA personnes fragiles en ALD). Petit rappel, dans le privé cette initiative correspond à une vraie prise de congé (même si rester confiné chez soi ne constitue en rien des vacances reposantes) et toujours avec un préavis d'un jour franc, et vous avez bien expliqué à propos de la suppression du jour de carence décidée le 23 que la loi ne pouvait être rétro-active (i.e. au 16/03 pour les personnes concernées). Oserez-vous inventer la notion de préavis rétroactif ? Oserez-vous inventer le concept de vacances télé-travaillées ? conséquence pour les agents à plein temps en ASA forcée sur 2 mois 10 + 2 = 12 jours de volés.

* Afin de pouvoir faire face à la crise, vous avez décidé de porter le nombre de télétravailleurs de 8 000 à 24 000 agents par la dotation d'un PC portable. Dans le même temps, vous avez ourdi dans un élan que nous ne qualifierons pas, car il est inqualifiable, hors-concours, de considérer que ces télétravailleurs doivent être considérés comme les ASA, donc non-travailleurs, et doivent se voir délestés de jours de congés également au titre de la période du 17/04 à la fin du confinement... Dans le même ordre d'idée très perverse, pour ceux qui n'auraient pas eu la "chance" d'être équipés d'un portable et de travailler confinés toute la semaine, vous estimez que ceux qui assurent un roulement en présentiel, doivent être proratisés en ASA pour pouvoir leur ponctionner également les fameux congés ...

* Les modalités d'attribution de la prime devant suivre, selon vous, la même logique abjecte de considération de travail effectif, en présentiel et continu, à l'appréciation des chefs de service, ne devront concerner au final que quelques rares agents qui auraient été à 100 % en présentiel au mépris des nécessités sanitaires et de justice sociale, ainsi que ces mêmes chefs de service pour leur écoute bienveillante de vos audioconférences locales (bien qu'ils ne soient pas tous eux-mêmes présents physiquement au service). En termes de gestion des finances publiques, le faible nombre de primes, son montant et sa proratisation devraient être plus que largement financés par les jours de congés volés aux 100 000 agents qui composent notre administration ...

Vous avez écrit sur Ulysse récemment que le maître mot était l'adaptation... notre ministre doit être très satisfait du zèle dont vous faites preuve sur notre dos. Pour notre part, nous sommes profondément indignés, et laissez-nous vous expliquer pourquoi :

* Avant toute chose, il faut vous rappeler, et c'est une des rares choses positives présentes dans nos enquêtes d'opinion internes ; nous sommes fiers de notre travail et de nos missions, que ce soit au service des entreprises, des particuliers, des collectivités, des retraités, des notaires, des collègues, bref ... nous avons à cœur de servir notre (nos) public, quand vous démontrez que vous avez à cœur de détruire l'unité nationale réclamée par le Président lui-même, en opposant le public au privé, en opposant les agent(e)s entre-eux, démontrant comme l'avait prédit M Macron, que si cette période révèle le meilleur de nous, elle peut aussi en révéler le pire (on en attendait cependant pas autant).

* En second lieu, nous devons vous exprimer que pas un seul de nos services n'est épargné par la crise que nous traversons et que ce soit par le biais de Plan de Continuité de l'Action pour les actions urgentes, ou bien par le biais d'un rattrapage inévitable pour les autres missions à la fin du confinement, nous sommes tous sur le front au service d'une économie qu'il faudra collectivement redresser, et notre engagement est, et continuera d'être à cet égard total. Quand il faudra panser les plaies, ne doutez pas un seul instant qu'à l'instar des personnels hospitaliers actuellement, nous continuerons à mettre tout notre cœur et toute notre énergie pour œuvrer efficacement au redressement de notre pays.

* Dernier point, nous répondons avec une conscience et un professionnalisme sans faille aux urgences, et les collègues hors PCA sont mis à contribution pour participer au "sauvetage" de l'économie. Même si vous essayez de nous diviser, nous sommes un collectif, nous sommes fiers d'appartenir à ce collectif, et nous ne vous laisserons pas détruire les valeurs de solidarité qui sont les nôtres et dont notre pays à tant besoin dans la crise majeure qu'il traverse. C'est pourquoi nous vous disons très haut et très fort :

- que nous refusons toute ponction, de quelque nature que ce soit, de nos jours de congés (que certains auront de toute façon du mal à prendre), mais au contraire une possibilité de report élargie pour l'an prochain, sans que ce soit une obligation ;

- que nous exigeons que la prime soit versée à tous les agents, et que son montant soit le même pour tout le monde car notre engagement ne peut se mesurer que sur la seule période du confinement, vous aurez l'occasion de le vérifier nous l'espérons tous après le 11 mai ;

- qu'au lieu de sanctionner et de stigmatiser les agents de notre administration et ses représentants, vous vous engagiez sans délai à rouvrir les conditions d'un véritable dialogue social avec comme chantier prioritaire, une revalorisation de nos missions, tant d'un point de vue statutaire qu'en termes de rémunération.

La circulaire ne faisait état que d'une "possibilité" de ponction de congé à étudier "avec souplesse" administration par administration. Quand on voit que vous avez parlé "d'application mesurée", on ne peut qu'être étonné par la démesure qu'elle traduit par ses premiers éléments de déclinaisons locales. Notre colère a rarement été si forte, et nous attendons urgemment des réponses à la hauteur de celle-ci … avant de pouvoir exercer un peu plus sereinement notre mission au service de l'économie et des finances publiques, qui seront très fortement sinistrées et pour laquelle nous avons besoin de votre soutien, pas de votre trahison.

 

Vos agents profondément choqués, mais toujours dévoués à leur administration et à leurs missions ...

 

 

Message de la part du Directeur Régional


Bonjour,

Vous trouverez ci-dessous un état des effectifs physiquement présent, télétravaillant ou en ASA CA030 le 17 avril, puis un point de situation sanitaire sur les services fermés.

I - SITUATION DES EFFECTIFS

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Par catégorie de service, la situation au 17 avril 2020 est la suivante :

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Explication méthodologique
 :
- Le % d'effectifs présents est calculé à partir des effectifs physiquement présents dans les services (recensement journalier) rapportés aux effectifs théoriques réels.
- Le % de télétravailleurs est calculé à partir de tous les agents disposants d'un poste de travail portable (télétravailleurs et nomades équipés d'un VPN) rapportés aux effectifs théoriques réels.
- La somme de ces deux % détermine ainsi le % d'agent travaillant
- Le  % des effectifs en ASA correspond au nombre d'ASA CA030 saisies dans SIRHIUS rapportés aux effectifs théoriques réels. Il est à noter que la saisie de ces ASA par les chefs de services peut être décalé  par rapport à la situation à l'instant T expliquant ainsi des écarts.


II - SITUATION SANITAIRE

Situation au 17 avril 2020 : 8 agents sont en situation de congés de maladie en raison du COVID 19.

Services fermés ou vidés de leur occupants :  Il n'y a pas de service fermé dans le département.
 

Aux naïfs qui pensaient qu’il y aurait « naturellement » un Après crise du Covid 19, forcément très différent de l’Avant, que ce Gouvernement et son Président, prendraient conscience de leurs errements passés, l’ordonnance du 15 avril vient cruellement les ramener à la réalité !

En dépit des promesses larmoyantes du Président de la République tenues le 16 mars : «  le jour d’après, quand nous aurons gagné, ce ne sera pas un retour au jour d’avant » ; en dépit des louanges faites aux agents publics, ce gouvernement est toujours en guerre contre les fonctionnaires…

Par une ordonnance du 15 avril, il vient en effet de prévoir une ponction de 10 jours de RTT ou de congés pour les agents en autorisation d’absence exceptionnelle dans la période du 16 mars au 11 mai et une possibilité d’imposer 5 jours de congés ou de RTT aux agents en télétravail du 17 avril au 11 mai ! S'ajoutent à ces mesures le fait que ces congés n'ouvrent pas droit aux 2 jours de congés supplémentaires pris hors période et que les agents en ASA perdent un jour de RTT tous les 19 jours ce qui représente un total de 3 semaines de congés au total pour eux.

Il s’agit tout simplement de déposséder les agents de leurs congés ! Nos congés ne leur appartiennent pas !

Non content de mettre nos vies en danger, ce gouvernement prend le prétexte de cette épidémie pour pénaliser à nouveau les agents publics !

Après le gel du point d’indice, après le démantèlement du statut de la fonction publique, après la réforme des retraites… Rien n’a changé…

Décidément, ils oseront tout… C’est même à ça qu’on les reconnaît !

Car enfin revenons aux raisons pour lesquelles nous sommes confinés et placés en autorisation spéciale d’absence !

Nous sommes d’abord tous confinés face à l’inconséquence de l’Etat, l’imprévoyance de ces irresponsables, incapables de fournir les instruments de protection à l’ensemble de la population, masques, gants, gel hydroalcoolique…

Nous sommes ensuite confinés parce que les politiques d’austérité de ces trente dernières années ont affaibli l’hôpital public et plus généralement l’ensemble du système de santé au point qu’il n’est pas en capacité d’accueillir l’ensemble des malades potentiels.

Nous sommes enfin confinés parce qu’on nous l’impose et qu’il revient à chacun de tout mettre en œuvre pour ralentir la propagation du virus.

Restez chez vous…

Pourquoi une majorité d’agents est-elle alors placée en autorisation spéciale d’absence ?

Certains doivent assurer la garde des enfants suite à la fermeture des écoles et collèges décidée par ce Gouvernement ; d’autres, souffrant de pathologies chroniques demeurent particulièrement fragiles face au virus et sont contraints de prendre des précautions supplémentaires. D’autres enfin, non empêchés, ne peuvent télé-travailler faute pour l’administration de leur fournir le matériel adéquat ! Et cet état de fait résulte des décisions prises par ce Gouvernement et ces prédécesseurs et non de la responsabilité des fonctionnaires qui le subissent depuis trop longtemps déjà !

Les agents n’exerçant pas des missions prioritaires au sens du PCA ont reçu l’ordre de rester chez eux.

Et ils ne sont pas en vacances mais en résidence surveillée, et ne peuvent librement vaquer à leurs occupations !

Alors s’il faudra bien un Après, radicalement différent du Avant, c’est aux agentes et aux agents de le construire et plus largement à l’ensemble des travailleuses et des travailleurs de ce pays pour se débarrasser de ces nuisibles qui s’ingénient à détruire tous les conquis sociaux.

D’ores et déjà nous réfléchissons collectivement à la réponse à apporter à cette nouvelle attaque.

Vous pouvez déjà signifier par mail à votre chef de service et copie à la direction drCette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. que vous refusez de vous voir ponctionner 10 jours de congés. Vous pouvez également faire part de votre colère lors des audioconférences organisées.

Le déconfinement s’annonce riche en mobilisations !