Une nouvelle audioconférence s'est tenue ce matin pour faire le point sur la situation dans le département de Saône et Loire.
Au niveau des effectifs, à la date du 25/03:
- 490 agents étaient recensés comme travaillant sur des missions prioritaires (effectif théorique tous grades confondus)
- 74 agents étaient en position de télétravail
- 199 agents en présentiel
- 332 en autorisation spéciale d'absence (garde d'enfant, personnes fragiles et rotations d'effectif/confinement pour missions non prioritaires)
- 30 en temps partiel
- 60 en arrêt maladie.
Sur les 60 arrêts maladie, 27 sont suspectés d'avoir contracté le COVID19. A ce jour aucun de ces cas dits "suspects" n'a nécessité d'être hospitalisé.
Suite à un message adressé hier à la DDFIP concernant la situation du CSB (service sur lequel il y aurait 5 suspicions), des précisions ont été apportées:
- les missions du CSB sont bien des missions prioritaires, dès lors que ce service est chargé d'opérations d'encaissements et décaissements
- il ya également des obligations par rapport à la CDC et dans le cadre de la lutte antiblanchiment
- comme l'activité du service a baissé depuis le début du confinement, des rotations ont pu être mises en place, 1 à 2 agents par pôle sont présents pour assurer la continuité de l'activité.
Concernant la prévention et les mesures pouvant permettre d'éviter la propagation:
- rappel sur l'importance de respecter les gestes barrière et la distanciation sociale
- il y a des difficultés sur l'approvisionnement en gel hydroalcoolique, mais il est rappelé que le lavage des mains est tout aussi efficace dans le cadre de la prévention que l'utilisation de solutions hydroalcooliques
- des écrans plexiglass ont été commandés pour équiper les trésoreries qui ont une activité de caisse, ils devraient être livrés mardi
- des gants ont été achetés et acheminés dans les différents postes via l'assistant de prévention A Senaillet
- les personnes ayant été en "contact" avec des cas suspects doivent surveiller leur température et l'apparition éventuelle de symptômes. Si elles font partie des personnes considérées "fragiles" et ne se sont pas encore manifestées auprès du médecin de prévention, il faut qu'elles se signalent au médecin de prévention et contactent leur médecin traitant
- en cas de symptômes, la consigne est de ne pas venir travailler, prévenir les RH et le médecin de prévention et se faire arrêter par son médecin traitant
S'agissant du télétravail, les 40 ordinateurs portables qui étaient en stock sont en cours de déploiement, de même que 10 ordinateurs initialement destinés au renouvellement de l'équipement des géomètres, et 22 portables attribués sur le stock des ordinateurs récupérés dans les ENFIP.
Malheureusement certaines missions prioritaires ne peuvent pas être accomplies en télétravail, notamment la comptabilité sur DDR3 mais aussi sur MEDOC. Il pourra cependant être envisagé de ne faire qu'un ou deux arrêtés comptables hebdomadaires sur les postes où ce sera possible (cas de baisse d'activité et d'encaissements).
Quant au webmail, il n'est plus possible d'attribuer de nouveaux accès. La Direction, sur notre intervention, a convenu qu'il ne permettrait qu'un télétravail "dégradé" pour certaines catégories de personel uniquement, puisque le webmail ne permet l'accès qu'à la messagerie et à certaines applications RH.
Le PCA (Plan de Continuation de l'Activité) de la DDFIP, qui liste toutes les missions prioritaires et les moyens mis en oeuvre pour les accomplir, doit être communiqué cette fin de semaine.
A la question de Solidaires sur un éventuel droit de regard de la DDFIP sur ce PCA, la responsabilité de l'organisation est laissée aux chefs de service mais tous les jours les services RH font le point sur ce qui est mis en place, s'assurent que le pourcentage d'agents en présentiel n'est pas excessif par rapport à l'activité et rappellent les consignes aux chefs de service si nécessaire
Concernant la situation des agents d'un point de vue gestion RH, la Direction rappelle que des points réguliers sont faits mais que la situation est évolutive et que ce qui est valable aujourd'hui ne le sera peut-être pas demain. Elle insiste également sur la nécessité de pointer régulièrement (2 pointages si travail en 1/2 journée, 4 si travail en journée) pour permettre aux RH de faire leurs requêtages dans SIRHIUS et de réinjecter les heures manquantes pour les agents n'ayant pas accompli la durée réglementaire de leur temps de travail ou de comptabiliser les heures supplémentaires effectuées et écrêtées pour ceux dont la durée de traavil aurait excédé la durée réglementaire.
La consigne en termes RH reste de faire le moins de saisie possible dans SIRHIUS, le service RH gardant ainsi la main via des requêtages.