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Monsieur le Président,

Tout laisse désormais présager que la guerre en Ukraine sera un conflit long, rien ne laisse en effet entrevoir la moindre issue à court ou moyen terme. Le bilan humain s’alourdit quotidiennement, certaines régions sont totalement dévastées et les conséquences politiques et économiques du conflit alimentent une instabilité à l’échelle internationale.
Partout l’inflation atteint des niveaux préoccupants et le coût des matières premières comme des produits de première nécessité explose. En France, la question du pouvoir d’achat s’est ainsi imposée durant les dernières campagnes électorales comme la préoccupation numéro 1 de la population.

Après le deuxième tour des élections législatives marquées par un taux d’abstention record et l’expression d’un rejet de la politique d’un Président qui sera désormais privé de toute majorité absolue, les mêmes attentes demeurent et les tensions sont aujourd’hui exacerbées.
Le nouveau Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques a assuré que la revalorisation du point d’indice des Fonctionnaires s’inscrivait dans le cadre d’une volonté de redonner du pouvoir d’achat aux Français.

Toutefois, il s’est bien gardé à ce stade d’évoquer le taux de revalorisation envisagé : rien n’indique qu’il sera à la hauteur du niveau de l’inflation que nous connaissons actuellement.
On peut même légitimement penser à la lecture des déclarations de sa prédécesseure Amélie de Montchalin qu’aucun rattrapage ne sera à l’ordre du jour alors même que notre point d’indice est gelé depuis 2010.

Ce vendredi 24 juin la Cour suprême des États-Unis remet en cause le droit fondamental des femmes à avorter et dans le même temps consacre le droit des Américains à sortir armés de leur domicile. Ceux qui se surnomment les pro-vies ne sont que les pro-morts : morts des femmes qui souhaitent avorter, et autorisation des armes partout, tout le temps!

Cette décision balaie avec violence des années de luttes et de mobilisation pour les droits des femmes. L’Union syndicale Solidaires dénonce la collusion entre les conservateurs, les extrêmes droites et les pouvoirs religieux, qui perpétuent la domination patriarcale.

Si cette décision ne rend pas les interruptions de grossesse illégales, elle renvoie les Etats-Unis à la situation en vigueur avant l'arrêt emblématique "Roe v. Wade" de 1973, quand chaque Etat était libre de les autoriser ou non.

13 Etats américains conservateurs (Arkansas, Idaho, Kentucky, Louisiane, Mississippi, Missouri, Dakota du Nord et du Sud, Oklahoma, Tennessee, Texas, Utah et Wyoming) avaient adopté des « trigger laws », des lois « automatiques » leur permettant de rendre tout avortement illégal dès la décision annoncée ou dans les 30 jours suivants. Avec comme seules exceptions prévues, un risque pour la santé de la mère et, pour une poignée, en cas de viol ou d’inceste. Le Missouri devient ainsi le premier État à interdire l'avortement.

Le 16 juin a débuté la campagne d'élaboration des vœux de 1° affectation pour la promotion 2022/2023 de Contrôleurs Stagiaires (généralistes). La campagne se déroule du 16 juin au 12 juillet 2022.

Afin de vous aider dans ces démarches que l'on sait par expérience difficile, la section de Solidaires Finances Publiques Paris organise 4 permanences ouvertes à toutes et tous:

  • Mercredi 22 Juin sur le site de Réaumur de 9h30 à 15h00 (local syndical 1° étage) bureau
  • Vendredi 24 juin sur le site de Paganini de 9h30 à 15h00 (local syndical Solidaires 1° étage)
  • Mercredi 29 juin sur le site de Saint-Sulpice de 9h30 à 15h00 (local syndical Solidaires 1° étage)
  • Mardi 5 Juillet sur le site de Londres de 9h30 à 15h00 (local syndical Solidaires 7° étage)

En fonction des besoins et demandes une permanence supplémentaire pourra se tenir à l'issue de celles-ci.

N'hésitez pas à vous déplacer et à nous contacter :

Jean-Marc GAYRAUD: 06.83.17.34.36

Anne BOUTET: 06.77.73.32.34

Yann BREUILLY: 06.52.70.22.04

 

Par courriel du 18 mai, notre Directeur Général annonce un grand « remue-méninges » pour préparer les nouvelles orientations stratégiques de la DGFiP qui définiront le prochain contrat d'objectifs et de moyens (C.O.M.) : la feuille de route pluri-annuelle qui planifie la destruction de nos missions dans un cadre de restrictions budgétaires de plus en plus drastiques.

Instrumentaliser une démarche qui se prétendrait participative pour demander aux agentes et aux agents de réfléchir eux-mêmes à la manière de se priver des moyens nécessaires à l’exercice de leurs missions ; ou leur demander de penser la dégradation du service qu’ils ou elles devront rendre demain aux usagères et des usagers, il fallait oser !

Cette "démarche participative inédite", selon les mots du DG, M. Fournel, est supposée permettre à chacun et chacune de dire ce qu'il ou elle pense de la DGFiP, de ses missions, de ses conditions de travail... Une véritable opportunité nous dit-on ! Pourtant depuis 10 ans les milliers de collègues rescapé.es de la DGFiP donnent leur avis, via le baromètre social, qui ne cesse de se dégrader d'année en année sans que cela n'émeuve personne.