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Mutations : un nouveau fiasco applicatif
Par un message paru sur Ulysse, l’Administration donne la date d’ouverture de la campagne de mutation pour les mouvements nationaux prenant effet au 1er septembre 2023 :
la campagne d’élaboration des vœux du mouvement national, pour les catégories A, B et C, débutera le 10 janvier 2023.
Mais dans ce message, il s'avère que, contrairement à ce qui était attendu, écrit et entériné au dernier CTR (Comité Technique de Réseau, au niveau de la DGFIP), ce ne sera pas la nouvelle application MOUV'RH qui sera utilisée, mais à nouveau SIRHIUS demande de voeux.
Fidèle à son implication et à son engagement à apporter tout le soutien technique et pratique nécessaire aux agent.es concerné.es par les mutations, Solidaires Finances Publiques a d’ores et déjà organisé des visioconférences pour expliquer les nouvelles règles de mutations et de priorités ainsi qu'édité l’Unité spécial Mutations destiné à tous les adhérents.
Nous, nous étions prêts.
Comme annoncé lors du Groupe de Travail LDG Mobilités (Lignes Directrices de Gestion Mobilité) du 22 septembre 2022, l'application pleine et entière des priorités légales, des critères supplémentaires et de leurs cumuls devait être mise en œuvre en 2023, grâce au déploiement de l'outil MOUV'RH.
Mis en production en octobre dernier, MOUV'RH a connu des "difficultés", selon la DG, pendant la campagne de mobilité sur les postes comptables (C1, C2 et C3) et les CDL (conseillers aux décideurs locaux) en novembre 2022. Les corrections sont en cours mais ne pourront pas être finalisées dans un calendrier compatible avec la prochaine campagne de mutation des agents de catégorie A (inspecteurs), B et C dans MOUV'RH.
Nous pouvons parler d'un fiasco et non de "difficultés". Le tout dans la droite ligne des soucis techniques récurrents sur nos applications métiers, sur la téléphonie TOIP et les bugs au moment des élections professionnelles dus au sous investissement chronique au niveau de la DGFIP.
Cela fait 2 ans que cela dure en ce qui concerne l'application des LDG Mobilités (et donc des nouveaux critères de mutations) .…
Par conséquent, les agents souhaitant participer à la prochaine campagne de mutation en 2023 pourront déposer leurs vœux dans SIRHIUS demande de vœux à partir du 10 janvier 2023.
Or, cette application n'est pas configurée pour prendre en compte les priorités et critères supplémentaires qui étaient prévus.
Quelles sont les conséquences?
Mouv RH devait remplacer tous les autres applicatifs de gestion des mutations (Sirhius demande de voeux, ADEL, Aloa, Tampico etc... ) et intégrer toutes les priorités et les critères supplémentaires qui ont été entérinés au dernier comité technique de réseau (CTR).
Rappelons que, conformément à la Loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2019, les LDG, une fois entérinées en CTR, deviennent "la Loi " en matière de mobilités à la DGFIP pour un an.
Rappelons également que les modalités de prise en compte des priorités légales de mutation sont prévues à l’article L512-19 du Code général de la fonction publique (dispositions anciennement prévues à l’article 60 et 62 bis de la loi du 11 janvier 1984).
Pour Solidaires Finances Publiques, c'est inacceptable : ce sont les LDG telles qu'elles ont été entérinées en CTR qui doivent s'appliquer!
Vous l'aurez compris, ce sont les agents les plus fragiles qui, pour la deuxième année consécutive, vont en subir les conséquences.
Nous ne vous lacherons pas !
Nous serons à vos côtés pour faire valoir vos droits : vous pouvez vous rapporcher de nos référents locaux ou nous écrire directement à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Dès que nous aurons connaissance des instructions sur les mutations, c'est-à-dire pas avant le 10 janvier, Solidaires Finances Publiques mettra en ligne un guide sur les mutations nationales 2023.
N'hésitez pas à nous indiquer votre volonté de prendre part au mouvement afin que nous puissions vous accompagner.
Premières annonces sur la réforme des retraites !
Pour Solidaires Finances Publiques c’est NON !
Depuis des mois, le gouvernement n’a de cesse de dire que la future contre-réforme des retraites sera la synthèse de la concertation et du dialogue social avec en particulier les organisations syndicales qui est en cours. Pourtant sans attendre la fin de cette pseudo-concertation, la Première ministre vient de dévoiler, dans un entretien au Parisien, les grandes lignes de la réforme qui vient.
Sans grande surprise, la volonté de faire travailler plus longtemps l’ensemble des salarié.es est toujours d’actualité. L’âge légal de départ à la retraite, c’est-à-dire celui avant lequel nul n’a le droit de toucher sa pension, hormis ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans, sera donc de 65 ans d’ici 2031.
Les premiers concernés seront celles et ceux nés après le 1er juillet 1961 qui devront attendre quelques mois de plus pour avoir enfin le droit de partir, s’ils et elles ont la chance d’être encore en activité. Pour les générations d’après ces quelques mois se transformeront en années.
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