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Alors que le télétravail à domicile était une réalité dans le secteur privé depuis de nombreuses années, il a fait tardivement son apparition dans la fonction publique, et notamment à la DGFIP où, après quelques expérimentations, sa « généralisation » avait été fixée au 1er septembre 2017. De façon parcimonieuse toutefois puisque, mettant en avant le coût budgétaire induit par l’octroi d’ordinateurs portables aux intéressés et le changement culturel généré, la DG souhaitait procéder par pallier et plafonner son ouverture d’ici 2021 à 10 % des effectifs de la DGFIP.

 

La crise sanitaire ouverte début 2020 a bouleversé la donne. Sous l’emprise de la nécessité, la Centrale et nombre de directeurs locaux ont découvert ce que tout le monde savait déjà, télétravailleur n’est pas synonyme de glandeur, et sous réserve de pragmatisme, cette modalité de travail, dès lors qu’elle est librement choisie, peut satisfaire tant l’employeur que l’employé.

 

A la DGFIP, le télétravail était conçu à destination des seuls agents exerçant des fonctions sédentaires. Les vérificateurs, classés dans la catégorie « nomades », en étaient exclus.

Ils y ont cependant été rattachés, pendant les périodes de confinement et celles de fortes incitations au télétravail. Mais il s’agissait de les y intégrer à des fins statistiques…

A partir de 2009, quelle que soit la couleur politique, le gel continu du point d’indice a abouti à une paupérisation des fonctionnaires. Comme en 2016, à l’approche des élections présidentielles et législatives, fin 2021 le gouvernement a cependant voulu nous jeter quelques miettes.

 

Pour la DGFIP, elles se présentaient sous trois formes :

- une prime de fin d’année, à la limite de l’aumône, notamment pour les cadres A ( 120 € ...)

- un accroissement du volume des promotions internes, en amélioration mais ne répondant pas à tous les espoirs

- une nouveauté, un gadget diront certains, la mise en place d’un « fonds pour l’amélioration du cadre de vie au travail des agents », doté de 10 millions d’euros et réparti par direction au prorata du nombre d’agents (soit 82.237 € pour la DIRCOFI IDF)

Comme vous le savez jeudi 24 mars notre section tiendra son assemblée générale annuelle dans les locaux du bureau national.

https://sections.solidairesfinancespubliques.info/b11/142-ag-2022.html

 

Nous sommes en année de Congrés, et vous seront présentés outre l'actvité syndicale, le JAC et les propositions de modifications statutaires.

Vous pouvez déjà les retrouver en consultant le Journal Avant Congrés.

Le Bureau National sera représenté par notre camarade Roger Guglielmi, notament CAPiste national, qui abordera également les questions d'évolutions des régles de gestion.

Pour la région spécialisée de notre syndicat, Joelle Sementry, de la section DG, sera présente aussi pour échanger avec nous.

Vous disposez d'une autorisation d'absence à déposer dans Sirhius RH pour participer à l'AG.

RDV jeudi à partir de 9h, 80 rue de Montreuil à Paris.