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La modification de la carrière B au 1er septembre 2022 a pour conséquence, notamment, de faire redescendre les contrôleurs première classe d'un échelon à cette date. Même si l'indice de rémunération est identique, cela a des conséquences sur les possibilités de passage de concours…

En effet, les conditions pour passer l'examen professionnel 2023 (dont les épreuves auront lieu le 19 septembre prochain) doivent être remplies au 1er janvier 2023. Ce qui signifie que les contrôleurs 1ère classe au 5è échelon avant le 31/08/2022 ou qui auraient atteint cet échelon au plus tard le 1er janvier 2023 sans la réécriture de la carrière B, ne rempliraient plus les conditions puisqu'ils ne seront plus qu'au 4è échelon.

 Voir notre article Carrière B du mépris et encore du mépris :

Nous avons interpellé la Direction Générale pour que le statut particulier du cadre A DGFiP soit mis en cohérence avec la nouvelle grille et qu'aucun agent ne soit lésé pour bénéficier d'un concours. Les conditions à remplir doivent être revues pour coller à la nouvelle grille : avoir atteint le 4ème échelon au lieu du 5ème.
Force est de constater que la DG n'avait pas identifié le sujet ! Elle doit revenir vers nous pour nous donner sa réponse, mais pour nous il serait inadmissible que la réponse soit négative !

Concernant le classement de B en A, nous avons identifié un problème similaire auquel la DG doit nous répondre également. Le classement de B en A à la DGFiP relevant d'un statut particulier, il doit aussi être modifié pour être en cohérence avec le nouveau décret de la carrière B de la Fonction Publique d'État.

 

Solidaires Finances Publiques, comme toujours, réactif pour assurer la défense des personnels !

Alors que le télétravail à domicile était une réalité dans le secteur privé depuis de nombreuses années, il a fait tardivement son apparition dans la fonction publique, et notamment à la DGFIP où, après quelques expérimentations, sa « généralisation » avait été fixée au 1er septembre 2017. De façon parcimonieuse toutefois puisque, mettant en avant le coût budgétaire induit par l’octroi d’ordinateurs portables aux intéressés et le changement culturel généré, la DG souhaitait procéder par pallier et plafonner son ouverture d’ici 2021 à 10 % des effectifs de la DGFIP.

 

La crise sanitaire ouverte début 2020 a bouleversé la donne. Sous l’emprise de la nécessité, la Centrale et nombre de directeurs locaux ont découvert ce que tout le monde savait déjà, télétravailleur n’est pas synonyme de glandeur, et sous réserve de pragmatisme, cette modalité de travail, dès lors qu’elle est librement choisie, peut satisfaire tant l’employeur que l’employé.

 

A la DGFIP, le télétravail était conçu à destination des seuls agents exerçant des fonctions sédentaires. Les vérificateurs, classés dans la catégorie « nomades », en étaient exclus.

Ils y ont cependant été rattachés, pendant les périodes de confinement et celles de fortes incitations au télétravail. Mais il s’agissait de les y intégrer à des fins statistiques…

A partir de 2009, quelle que soit la couleur politique, le gel continu du point d’indice a abouti à une paupérisation des fonctionnaires. Comme en 2016, à l’approche des élections présidentielles et législatives, fin 2021 le gouvernement a cependant voulu nous jeter quelques miettes.

 

Pour la DGFIP, elles se présentaient sous trois formes :

- une prime de fin d’année, à la limite de l’aumône, notamment pour les cadres A ( 120 € ...)

- un accroissement du volume des promotions internes, en amélioration mais ne répondant pas à tous les espoirs

- une nouveauté, un gadget diront certains, la mise en place d’un « fonds pour l’amélioration du cadre de vie au travail des agents », doté de 10 millions d’euros et réparti par direction au prorata du nombre d’agents (soit 82.237 € pour la DIRCOFI IDF)